En salle

Like Someone in Love

10 mai 2013

Résumé
Un vieil homme et une jeune femme font connaissance à Tokyo. Elle ne sait rien de lui et il croit la connaître. Il l’invite chez lui. Elle lui propose son corps. Qui sont-ils vraiment ?

En quelques mots
★★
Fidèle à son style des quelques dernières années, l’iranien Abbas Kiarostami poursuit son œuvre avec un film dont la simplicité de la trame narrative se laisse presque submerger par le côté formel. La fixité du plan, sa durée et son contenu s’associent pour former un tout d’une richesse visuelle réfléchie et habilement structurée.  L’image de Katsumi Yanagijima illumine ces séquences en forme de tableaux naturalistes. Comme dans Ten (2002), l’automobile prend une place importante, espace de toutes les observations philosophiques sur la vie. Si le jeu des interprètes paraît improvisé, mais certes efficace, l’octogénaire Tadashi Okuno se surpasse tant par sa présence charismatique que par sa sagesse contagieuse. Le plan final, abrupte, sec et d’une certaine façon imprévisible, laisse la porte ouverte à plusieurs interprétations, laissant le spectateur décontenancé. Mais il s’agit là d’un geste esthéthiquement prémédité de la part d’un cinéaste qui préfère les zones grises aux recettes établies. >> Élie Castiel

Sortie : vendredi 10 mai 2013
v.o. : japonais
s.-t.f. / s.-t.a. – Like Someone in Love

DRAME | Origine : France / Iran – Année : 2012 – Durée : 1 h 49  – Réal. : Abbas Kiarostami – Int. : Tadashi Okuno, Rin Takanashi, Ryo Kase, Denden, Raido Mori, Kaneko Kubota  – Dist. / Contact : EyeSteelFilm | Horaires / Versions / Classement : Cinéma du Parc – Excentris

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Remarquable. ★★★ Très bon. ★★ Bon. Moyen. Mauvais. ☆☆ Nul … et aussi 1/2 — LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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