En salle

Adrift

31 mai 2018

| PRIMEUR |
Semaine 22
du 1er au 7 juin 2018

RÉSUMÉ SUCCINCT
Tami Oldham et Richard Sharp n’ont pas pu prévoir que l’un des ouragans les plus catastrophiques allait mettre leur vie en danger. Mais dans leur embarcation, ils auront peut-être l’instinct de survie.

CRITIQUE
| Élie Castiel |

★★ ½

SURTOUT POUR SHAILEENE WOODLEY

Il n’est guère surprenant que le cinéaste islandais Baltasar Kormákur aime filmer les espaces gigantesques, comme l’est l’océan, un espace naturel sans compromis où l’Être peut simplement disparaître dans le néant sans laisser de traces.

Mais dans cet ailleurs incompréhensible, l’humain peut parfois mater les forces de la création grâce, probablement, à son instinct absolu de survie. Belle proposition dans Adrift, mais malheureusement estropiée par une mise en scène qui navigue (pas de jeu de mots) dans les deux sens, présent et passé se lançant la balle à un rythme confondant, et entrecoupé de scènes (voire même séquences) redondantes.

… on n’a d’yeux que pour Shaileene Woodley
dont la beauté énergiquement diaphane,
radieuse et hors du temps rend sensuellement
stimulant autant le danger que l’apaisement.

L’amourette initiale, fleur bleue et trop vite mise en premier plan ne réussit guère à convaincre; au contraire, elle devient un poids écrasant les prémices du film. Nous sommes donc devant deux récits filmiques, l’un face à l’autre, ou mieux encore, l’un contre l’autre.

Néanmoins, puisque le scénario est tiré d’une histoire vécue (documents d’archives à l’appui lors du générique de fin), nous sommes prêts à oublier ces (multiples) défauts et à ne tenir compte que de ce qui se passe en mer. Dans ce cauchemar en plein océan, ne reste que l’imagination pour survivre, néanmoins mal illustré dans la mise en scène.

Reste alors les deux comédiens principaux, la très belle Shaileene Woodley, de plus en plus convaincante et, comme toujours, d’une beauté radieuse, et Sam Claflin, un peu moins présent, dans un rôle passif qu’il assume avec quiétude. La surprise en fin de parcours permet aux spectateurs de réévaluer leur opinion. Un peu trop tard cependant.

Mais qu’importe, on n’a d’yeux que pour Shaileene Woodley dont la beauté énergiquement diaphane, radieuse et hors du temps rend sensuellement stimulant autant le danger que l’apaisement. Sans nul doute, une muse moderne de tous les instants.

Réalisation
Baltasar Kormákur

Sortie
vendredi 1er juin 2018

Version originale
anglais / Version française
En pleine tempête

Genre : Drame
Origine : États-Unis
Année : 2018
Durée : 1 h 36
Dist. : V V S

Horaires & info.

@ Cineplex

Classement
Tout public
(Déconseillé aux jeunes enfants)

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Mauvais.
½ [Entre-deux-cotes]

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