En couverture

André Forcier

1er septembre 2016

EXTRAIT /
RENCONTRE
Propos recueillis
et transcrits par Élie Castiel

ENTRE L’OBJECTIVITÉ DU REGARD
ET LA PRISE EN COMPTE DE L’IMAGINAIRE

304_André Forcier

PHOTO : © Joe Mabel

En 45 ans d’une carrière imbattable, seulement 15 films, dont un moyen métrage, Night Cap (1974). Des histoires inventées, des univers décapants, des personnages hors du commun, mais surtout des fantaisies cinématographiques marquées du sceau d’un imaginaire fécond, issu d’un rapport autant au présent qu’au passé. André Forcier, autrefois Marc-André Forcier, appartient à une génération de cinéastes qui ont vécu un rêve, l’aspiration à faire du Québec un pays, d’où leur pouvoir sur les images en mouvements. Impossible de ne pas voir le rapport entre le politique et le créatif. Malgré un itinéraire classique, Embrasse-moi comme tu m’aimes demeure un pur film forcien.

Cinq ans se sont écoulés depuis Coteau rouge. Pourquoi avoir attendu si longtemps avant de tourner Embrasse-moi comme tu m’aimes ?
C’est le temps qu’il faut pour écrire, pour bien réfléchir à son sujet. Comme vous vous êtes sans doute rendu compte, c’est le temps que ça prend entre chacun de mes projets. C’est le cycle habituel car il n’y a pas seulement l’écriture, mais aussi le financement, la préparation, les soucis, les imprévus et la vie aussi, qui donne parfois des surprises…

Texte intégral
Séquences
Nº 304 (Septembre-Octobre 2016)
p. 6-9
En kiosque : Septembre 2016

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