En salle

The Finest Hours

28 janvier 2016

RÉSUMÉ SUCCINCT
Le 18 février 1952, une gigantesque tempête s’abat sur la Nouvelle-Angleterre. Près des côtes de Cape Cod, deux pétroliers se brisent en deux, ballottés par des vagues monstrueuses. Les marins de l’un d’eux, le SS Pendelton, trouvent refuge dans la poupe du navire. Au péril de leur vie, quatre hommes affrontent des éléments déchaînés pour rescaper les survivants du pétrolier.

 the extrordinary tur story of the most daring rescue mission in the history of the Coast Guard.

CRITIQUE
★★★  ½

DES QUIDAMS DEVENUS HÉROS
Texte : Luc Chaput

Les super-héros ont pris, entre autres dans le cinéma US, une importance démesurée. On trouvera même cette année un duel Batman-Superman. Toutefois, il arrive que des quidams aient fait des grandes choses oubliées. En février 1952, au large du Massachusetts, deux pétroliers ont été cassés en deux dans une mer démontée par les grands vents d’une tempête. Un petit bateau de la Garde côtière américaine a ramené au quai de nombreuses personnes d’un de ces deux navires en perdition.

L’environnement sonore des bruits de vagues,
de boulons qui sautent et autres craquements
est bien marié avec les effets spéciaux
numériques pour des séquences de montagnes
russes maritimes. Un lieu et une histoire sont
ainsi recréés avec aplomb dans un drame
maritime mieux filmé que le dernier Ron Howard.

Le scénario de Scott Silver, Paul Tamasy et Eric Johnson, qui avaient collaboré au succès de The Fighter, un autre film issu de la Nouvelle-Angleterre, adapte le récit documentaire éponyme de Casey Sherman et Michael J. Tougias. Il met en scène trois patrons qui ont du mal à établir leur ascendant sur leurs troupes. Le chef de poste de la Garde côtière vient d’une autre région des États-Unis et certains de ses hommes rechignent. Le jeune Bernie Webber doit commander une équipe de trois sur un petit bateau dans des circonstances ardues. Sur le Pendleton, le mécanicien en chef se retrouve à la tête de marins désorganisés par l’ampleur du désastre. Il apparaît bien entendu à cause du titre que tout finira bien ne serait-ce parce que Chris (Capitaine Kirk) Pine joue un des trois héros. En arrière-plan, l’histoire se construit aussi sur la vie d’une communauté tissée serrée que les vieux malheurs et les rancunes distendent.

La mise en scène de l’Australien Craig Gillespie réussit à faire sentir l’urgence de la situation par l’emploi de techniques tels que le relais vocal des ordres dans le pétrolier en perdition. Le directeur photo Javier Aguirresarobe favorise les tons plus sombres dans une atmosphère hivernale ce qui n’aide peu l’emploi de la stéréoscopie. L’environnement sonore des bruits de vagues, de boulons qui sautent et autres craquements est bien marié avec les effets spéciaux numériques pour des séquences de montagnes russes maritimes. Un lieu et une histoire sont ainsi recréés avec aplomb dans un drame maritime mieux filmé que le dernier Ron Howard.

Sortie
vendredi 29 janvier 2016
Version originale
anglais
Version française
Les heures de gloire

Genre : DRAME HISTORIQUE – Origine : États-Unis – Année : 2016 – Durée : 1 h 57 – Réal. : Craig Gillespie – Int. : Chris Pine, Casey Affleck, Eric Bana, Ben Foster, Kyle Gallner, Rachel Brosnahan– Dist. / Contact : Buena Vista.
Horaires : @ Cineplex

CLASSEMENT
Visa GÉNÉRAL – Tout public

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. Mauvais. ½ [ Entre-deux-cotes ] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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