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Shaft

14 juin 2019

PRIMEUR
| Semaine 24 |

Du 14 au 21 juin 2019 

RÉSUMÉ SUCCINCT
Le fils du détective John Shaft II, jeune expert en cybersécurité, se présente chez son père. Ce dernier lui montre les rouages du métier lorsqu’il apprend la mort d’un de ses collègues.

< Sans
commentaires >

FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 14 juin 2019

Réal.
Tim Story

Genre(s)
Action

Origine(s)
États-Unis

Année : 2019 – Durée : 1 h 51

Langue(s)
V.o. : anglais

Shaft

Dist. @
Warner Bros. Canada

Classement
Interdit aux moins de 13 ans

En salle(s) @
Cineplex

The Dead Don’t Die

PRIMEUR
| Semaine 24 |

Du 14 au 21 juin 2019

RÉSUMÉ SUCCINCT
À cause de la fracturation hydraulique aux pôles, l’axe de la planète est déplacé, causant des irrégularités sur Terre. Chose inquiétante, les morts sortent de terre pour s’attaquer aux vivants.

< Critique >
Élie Castiel

★★★

ÉCOLOGORE

Potpourri de thèmes ou situations abordées et laissées à mi-temps, sans élaboration, au hasard : des personnages qui apparaissent, nous laissant croire aux multiples suites du récit, mais qui disparaissent d’un coup. Seuls les zombies sont au rendez-vous, évoquant George A. Romero et son inoubliable Night of the Living Dead / La nuit des morts-vivants (1968), œuvre culte, aux faux raccords intentionnels, filmé en noir et blanc avec des non-professionnels se prenant pour de vrais comédiens, mais montrant un enthousiasme délirant.

Lors d’une des visites au cimetière de la petite bourgade de Centerville, une tombe indique le nom de « Samuel Fuller », un des grands cinéastes américains ayant influencé Jarmusch. Film pour cinéphiles qui connaissent les grandes périodes du cinéma, The Dead Don’t Die avance lentement en accord avec une mise en scène, volontairement, sans rythme, à pas lents, d’où des dialogues quasi récités. Les one-liners abondent, les rires lourds aussi, mais c’est selon l’état d’âme de chacun des spectateurs. Le gore ou si préférez les effets sanguinolents sont au rendez-vous.

© 2019 Image Eleven Productions, Inc.

On parle d’écologie, de catastrophes naturelles, de dérèglements et aussi de cinéma. Et il y a quatre fortes présences : Bill Murray, qui semble plus rajeuni et toujours aussi roublard; Chloë Sevigny, qu’on n’avait pas vu depuis longtemps; Adam Driver, imbattable; Tilda Swinton enfin, une fascinante étrangère qui nous indiquera à la fin et de façon illustrative d’où elle vient. Et Tom Waits, méconnaissable, l’Homme de la forêt qui voit tout, mais échappe à tout danger.

Mais ce qui ne résout rien à l’intrigue. Pour Jim Jarmusch, une petite récréation sans doute, en attendant un projet plus sérieux.

Les one-liners abondent, les rires lourds aussi, mais c’est selon l’état d’âme de chacun des spectateurs. Le gore ou si préférez les effets sanguinolents sont au rendez-vous.

FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 14 juin 2019

Réal.
Jim Jarmusch

Genre(s)
Parodie d’épouvante

Origine(s)
États-Unis

Suède

Année : 2019 – Durée : 1 h 45

Langue(s)
V.o. : anglais / s.-t.f.

Les morts ne meurent pas

Dist. @
Universal Pictures

Classement
Interdit aux moins de 13 ans
[ Violence / Horreur ]

En salle(s) @
Cinéma du Parc
Cineplex

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel.  ★★★★ Très Bon.  ★★★ Bon.
★★ Moyen.  Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

Jean-Claude Labrecque | 1938-2019

7 juin 2019

< HOMMAGE >

UN MONUMENT DU CINÉMA QUÉBÉCOIS 
Yves Laberge

Disparu le 31 mai 2019, Jean-Claude Labrecque était un « régulier » de Séquences : encore récemment, il faisait la couverture du n° 312 de janvier 2018 pour la sortie d’un documentaire lui étant consacré1.

Jean-Claude Labrecque aura pratiqué tous les métiers du cinéma : caméraman, réalisateur, monteur, producteur et bien d’autres. Mais surtout, le cinéaste a visualisé le Québec en le parcourant, en le filmant, en le recadrant, en explorant son imaginaire et sa réalité. Il est un des rares cinéastes québécois à avoir tourné partout au Québec, par exemple dans son court métrage Université du Québec (1972), qui montrait toutes les composantes régionales de ce réseau. Suite

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