20 juin 2019
PRIMEUR
| Semaine 25 |
Du 21 au 27 juin 2019
RÉSUMÉ SUCCINCT
Aja, un jeune arnaqueur de Mumbai, entame, à la mort de sa mère, un extraordinaire voyage sur les traces du père qu’il n’a jamais connu. Il rencontre l’amour à Paris dans un magasin de meubles suédois, le danger en compagnie de migrants somaliens en Angleterre, la célébrité sur une piste de danse à Rome, l’aventure dans une montgolfière au-dessus de la Méditerranée, et comprend finalement ce qu’est la vraie richesse et qui il souhaite devenir.
Étrange film que celui du Québécois Ken Scott (du très bien fignolé Starbuck). En abordant plusieurs sujets à la fois, dont le thème de l’immigration et celui de l’identité, en lui attribuant une touche à la Bollywood, donnant droit à une belle séquence chorégraphiée, The Extraordinary Journey of the Fakir ressort de cette aventure rocambolesque un peu perdant. Et c’est bel et bien, un peu perdant, puisque la présence de Dhanush, vedette en Inde, relève du grand défi. Il est de tous les instants (ou presque); son côté candide-mauvais-garçon lui donne une personnalité attendrissante et on est prêt à lui donner le bon Dieu sans confession. Bérénice Bejo fait quelques apparitions bien rythmées et s’en tire admirablement. Il s’agit d’un road-movie qui traverse trop vite les pays visités. Mais plus que tout, il est dommage qu’une fois en Inde, les dialogues se passent en anglais, à part quelques courtes phrases. Fable, conte, satire sociale ? Lequel/laquelle des trois ?
… la présence de Dhanush, vedette en Inde, relève du grand défi. Il est de tous les instants (ou presque); son côté candide-mauvais-garçon lui donne une personnalité attendrissante et on est prêt à lui donner le bon Dieu sans confession.
FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 21 juin 2019
Réal.
Ken Scott
Genre(s)
Comédie fantaisiste
Origine(s)
Inde
Belgique
Année : 2018 – Durée : 1 h 37
Langue(s)
V.o. : multilingue ; s.-t.a. / Version française
L’extraordinaire voyage du fakir
Dist. @
A-Z Films
Classement
Tous publics
En salle(s) @
Cineplex
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. ★ Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]
PRIMEUR
| Semaine 25 |
Du 21 au 27 juin 2019
RÉSUMÉ SUCCINCT
Woody a toujours été sûr de sa place dans le monde et que sa priorité est de prendre soin de ses enfants, qu’il s’agisse d’Andy ou de Bonnie. C’est lorsque Forky, le nouveau jouet adoré de Bonnie, fait à la main à partir d’une cuillère-fourchette, s’autoproclame « un déchet » que Woody décide de lui faire comprendre à quel point c’est génial d’être un jouet.
Woody, un cowboy-jouet, a repris, après de nombreux évènements décrits dans les précédents Toy Story, la place de leader de la ribambelle de jouets dont a hérités la jeune Bonnie. Celle-ci, en garderie, construit Forky, à partir d’éléments disparates à l’allure de rebuts tels une cuiller-fourchette. Forky devient l’étoile nouvelle de la ménagerie de plastique de Bonnie mais a des tendances suicidaires, étant par essence un déchet. De cette rencontre improbable entre le fruit de l’imagination créatrice d’une enfant et un vieux jouet, les deux scénaristes Stephany Folsom et Andrew Stanton (Finding Nemo), incluant des éléments d’histoires amenés également par six de leurs collègues, ont monté un voyage initiatique drôle et émouvant. Au détour de ces péripéties, la rencontre avec Caboom, parodie canadienne peu drolatique du cascadeur Evel Knievel, contraste avec celle plus réussie de Gabby-Gabby, poupée frustrée de ne servir à rien et prête à tout pour trouver sa voie.
La fibre artistique est mieux employée pour permettre aux nombreux personnages anciens et nouveaux d’afficher des attitudes et des émotions encore plus subtiles.
L’animation en volume par ordinateur a connu des avancées techniques formidables depuis le premier Toy Story d’il y a 25 ans. La présence de ce Forky réduit à sa plus simple expression au départ constituait un défi que l’équipe dirigée par Josh Cooley (co-scénariste d’Inside Out) a relevé avec brio. On peut toutefois regretter que le village touristique et le parc d’attractions ressemblent trop à un des lieux proprets de l’empire Disney. La fibre artistique est mieux employée pour permettre aux nombreux personnages anciens et nouveaux d’afficher des attitudes et des émotions encore plus subtiles. Appuyé par Bud, version simplette d’un astronaute et d’autres jouets souvent réduits au rang de sous-fifres, Woody, au cours de ces épisodes aux nombreux gags visuels ou de blagues à plusieurs niveaux, retrouvera une ancienne amie de cœur, ce qui rajoutera de nouvelles perspectives au sens de la vie et à la place de l’amitié et de l’entraide.
FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 21 juin 2019
Réal.
Josh Cooley
Genre(s)
Animation
Origine(s)
États-Unis
Année : 2019 – Durée : 1 h 40
Langue(s)
V.o. : anglais / Version française
Histoire de jouets 4
Dist. @
Buena Vista Canada
Classement
Tous publics
[ Pour enfants ]
En salle(s) @
Cineplex
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. ★ Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]
17 juin 2019
Il rejoint le rang des Luchino Visconti et des Pier Paolo Pasolini, ces esthètes du cinéma italien qui conjuguent discrètement vie privée et images en mouvement. Issus de familles bourgeoises, catholiques; dans le cas de Pasolini, communiste imprégné d’un christianisme contestataire. Suite
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