27 juin 2019
PRIMEUR
| Semaine 26 |
Du 28 juin au 4 juillet 2019
RÉSUMÉ SUCCINCT
Portrait de Halston, créateur américain et icône gay, qui constitue le chaînon manquant entre le Hollywood Classique et le Studio 54.
Du Français Frédéric Tcheng, nous avions apprécié Dior et Moi (2015). Continuant dans la même vague, il propose cette fois-ci le portrait de Halston, une icône inhabituelle de la mode chic américaine. Les têtes parlantes s’unissent magnifiquement bien aux documents d’archives, méticuleusement choisis, et aux séquences reconstituées. Le résultat est probant, soutenant une mise en scène à la fois colorée et hautement dramatique. L’univers bien particulier du designer de mode n’est pas seulement celui de l’imaginaire et de l’art du vêtement haute gamme, mais également une entrée inquiétante dans le monde de la finance, particulièrement new-yorkais, là où ne règne que le gain. Avec Halston, c’est à une Amérique sauvagement capitaliste que nous assistons, un endroit géré par quelques classes sociales dominantes pour qui seul l’argent est au rendez-vous. Le personnage en question est un homme libre dans ses gestes, ses décisions audacieuses, son parcours souvent cahoteux, mais d’un imaginaire subversif, certes, mais qui n’a pas sa place dans l’univers du profit, à moins de rapporter généreusement. La présence, côté témoignages et archives confondus, de vedettes du Hollywood de l’époque (Marisa Berenson, Liza Minelli, Elizabeth Taylor, Truman Capote…) projette un air de nostalgie qui octroie au film un cachet subtil de décadence jouissive. Dans un sens, Halston est un film socialement politique.
Avec Halston, c’est à une Amérique sauvagement capitaliste que nous assistons, un endroit géré par quelques classes sociales dominantes pour qui seul l’argent est au rendez-vous.
FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 28 juin 2019
Réal.
Frédéric Tcheng
Genre(s)
Documentaire
Origine(s)
États-Unis
Année : 2019 – Durée : 1 h 45
Langue(s)
V.o. : anglais
Halston
Dist. @
Eye Steel Films
Classement
Tous publics
En salle(s) @
Cinéma du Musée
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. ★ Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]
PRIMEUR
| Semaine 26 |
Du 28 juin au 4 juillet 2019
RÉSUMÉ SUCCINCT
Charlie, bientôt 24 ans, mène une vie sans excès : elle se rêve artiste et peine à joindre les deux bouts. Quand son frère vient la retrouver après douze ans d’absence, tout se bouscule. Vincent a 30 ans et sort tout juste de prison.
Aujourd’hui âgé de 19 ans, Nathan Ambrosioni a écrit Les drapeaux de papier à 17 ans et l’a tourné à 18. Il détient le record du plus jeune cinéaste français à avoir obtenu une aide financière du CNC (Centre national du cinéma et de l’image animée).
D’emblée, le succès du film impressionne en raison de la jeunesse du réalisateur. L’exploit est d’autant plus fascinant que son film traduit une maîtrise narrative et formelle remarquable.
La réinsertion sociale, la solidarité familiale, les limites de l’affection sont abordées avec beaucoup d’émotion mais aussi avec pudeur, évitant les pièges du mélo. Peut-être est-ce l’âge? La fin de l’adolescence où l’on est particulièrement sensible, à fleur de peau, proche de nos émotions, mais le film d’Ambrosioni est d’une sensibilité extrême, ce qui en fait son principal point fort.
Le jeune cinéaste filme ses personnages en gros plan la majorité du temps et, dans cette proximité, révèle toute leur fébrilité. Sensuel, sensible aux moindres gestes et attentif à chaque son, il privilégie les regards, les positionnements dans l’espace, les silences, il attrape les mouvements subtils, les respirations, souvent saccadées par le stress, le malaise ou la colère contenue.
De cette sensualité émane une tension constante. Parfois étrangement sexuelle, même si elle unit un frère et une sœur. Le suspense s’étirant tout au long, l’explosion toujours possible.
Tout cette sensibilité, toute cette tension, sont rendues encore plus puissantes à travers les performances senties, intenses, de Guillaume Gouix et de Noémie Merlant.
De cette sensualité émane une tension constante. Parfois étrangement sexuelle, même si elle unit un frère et une sœur. Le suspense s’étirant tout au long, l’explosion toujours possible.
FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 28 juin 2019
Réal.
Nathan Ambrosioni
Genre(s)
Drame psychologique
Origine(s)
France
Année : 2018 – Durée : 1 h 44
Langue(s)
V.o. : français
Les drapeaux de papier
Dist. @
K-Films Amérique
Classement
Tous publics
En salle(s) @
Cinéma Beaubien
Cineplex
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. ★ Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]
PRIMEUR
| Semaine 26 |
Du 28 juin au 4 juillet 2019
RÉSUMÉ SUCCINCT
Une histoire d’amour et d’autres réalités de la vie parmi des gens de classes sociales différentes.
FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 28 juin 2019
Réal.
Avtar Singh
Genre(s)
Comédie dramatique
Origine(s)
Inde
Année : 2019 – Durée : 2 h 03
Langue(s)
V.o. : penjabi; s.-t.a.
Mindo Taseeldarni
Dist. @
Imtiaz Mastan
Classement
Tous publics
[ Déconseillé aux jeunes enfants ]
En salle(s) @
Cineplex
2025 © SÉQUENCES - La revue de cinéma - Tous droits réservés.