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Cauchemar d’une nuit d’été

3 septembre 2016

LABORATOIRE EXPÉRIMENTAL
Texte : Alain Vézina

LE VAMPIRE ET LE MONSTRE DE FRANKENSTEIN

L’année 1816 a marqué les annales météorologiques. Les températures estivales connaissent une chute phénoménale dans l’hémisphère nord, entraînant la ruine des récoltes et de graves famines. Cette anomalie saisonnière est provoquée par une violente série d’éruptions volcaniques du mont Tambora l’année précédente, en Indonésie, qui a rejeté dans l’atmosphère cent millions de tonnes de poussières occultant les rayons solaires.

Outre ses conséquences dramatiques, cet épisode climatique singulier demeure associé à une célèbre genèse littéraire. En Suisse, confinés dans une villa cossue par la météo inclémente, deux poètes rebelles, la jeune compagne de l’un d’entre eux et un médecin aigri prendront la plume pour meubler leur oisiveté. De cette impulsion créatrice naîtront deux des archétypes les plus durablement féconds de la littérature et du cinéma fantastiques : le vampire et le monstre de Frankenstein. Les circonstances entourant la conception de ces personnages ont été librement transposées à travers quelques films dont Gothic (Ken Russel, 1986), Rowing with the Wind (Gonzalo Suarez, 1988), Haunted Summer (Ivan Passer, 1988) ainsi que le prologue de Bride of Frankenstein (James Whale, 1935). Ces œuvres brossent un tableau très romancé des événements, d’où la pertinence de mettre en lumière certains faits avérés qui en sont à l’origine. Suite

Luciano Tovoli

PhD et Maître de conférence en langue italienne et cinéma européen à la Sheffield Hallam University, en Grande-Bretagne, Giulio L. Giusti a eu la possibilité, en 2015, d’interviewer le directeur photo Luciano Tovoli, plus de 80 films à son actif,  dont on se souviendra, entre autres, des images baroques dans Suspiria (1977) de Dario Argento, le fougueux Titus (1999) de Julie Taymor et avant cela, en 1985, le magnifique Police, de Maurice Pialat. Giusti a bénéficié de la présence de Maria Pia Arponi, doctorante en littérature italienne à l’Université Ca’ Foscari de Venise qui fait preuve de rigueur, d’imagination et d’érudition dans ses questions.

Et puis Luciano Tovoli, une vie pour mettre en mouvements diversifiés et nuancés les images cinématographiques et leur donner une signification transcendante, situant pour ainsi dire le cinéma au rang d’art immortel parce que miroir de la vie et de l’individu.

Nous vous proposons un extrait de cette entrevue, question de vous mettre l’eau à la bouche et d’attiser votre curiosité envers un métier peu abordé dans les revues. Voici donc le tout début d’une rencontre, exclusive à Séquences, dans la langue de Molière.

Élie Castiel
Rédacteur en chef
Séquences – La revue de cinéma

Luciano Tovoli

Luciano Tovoli

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En numérique [36-2016]

1er septembre 2016

Semaine du 2 au 8 septembre 2016

Format DVD[ Cliquez sur chacun des titres pour accéder à la fiche détaillée ]

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