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Quand on a 17 ans

24 novembre 2016

RÉSUMÉ SUCCINCT
La relation conflictuelle entre Tom et Damien, deux étudiants du lycée, se transforme en quelque chose de plus intime.

quand-on-a-17-ansEN QUELQUES MOTS
★★★★ 
Texte : Élie Castiel

Retour en force de l’éclectique André Téchiné avec Quand on a 17 ans, évocateur du magnifique et amoureux Les roseaux sauvages (1994). Deux jeunes têtes : Kacey Mottet Klein (une dizaine de rôles à son actif) et Corentin Fila (première fois dans un long métrage); deux comédiens puissants, inoubliables, dont l’amour homosexuel ne se développe qu’après un long processus formé de haine, de mépris, d’attirance cachée et en fin de compte, souveraine, prouvant jusqu’à quel point Téchiné peut ne pas avoir peur du happy-end.

Puisque Quand on a 17 ans, titre presque moralisateur, est une des plus belles réussites du cinéma queer, genre rarissimement traité dans le cinéma français, farouchement hétéro. Téchiné, sur ce point, est un cinéaste engagé même si, en principe, ses récits gay ont toujours bénéficié d’une mise en scène tout à fait discrète, subtilement à fleur de peau : séquences courtes, à la limite de l’ellipse, importance accordée aux lieux, approche littéraire (le film est divisé en trois chapitres bien précis, premier trimestre, deuxième trimestre, troisième trimestre, bref l’année scolaire). Leur point commun réside dans la gestation d’une relation amoureuse, car dans son ensemble, le cinéma d’André Téchiné est un miroir diaphane de la sagesse que provoquent l’étourdissement et l’émoi.

Reproduction intégrale du texte publié dans Séquences,  nº 305 (Novembre-Décembre 2016), p. 50 — En kiosque

Gros plan
Séquences
nº 306 (Janvier-Février 2017)
En kiosque : Janvier 2017

Sortie : vendredi  25 novembre 2016
V.o. : français

Genre :  DRAME – Origine : France –  Année :  2016 – Durée :  1 h 54  – Réal. :  André Téchiné – Int. : Kacey Mottet Klein, Corentin Fila, Sandrine Kiberlain, Alexis Loret, Mama Prassinos, Jean Fornerod – Dist./Contact :  TVA.
Horaires : Cinéma BeaubienCineplex

CLASSEMENT
Tout public

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon.  ★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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Rules Don’t Apply

RÉSUMÉ SUCCINCT
En 1958, au cours des auditions de sa prochaine production cinématographique, le magnat Howard Hughes tombe amoureux d’une des starlettes, alors que celle-ci entame une relation affective avec Frank, le chauffeur qui l’accompagne dans ses déplacements.

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CRITIQUE
★★★
Texte : Luc Chaput

HOWARD, HOLLYWOOD ET LES RÊVES

Le titre du film est extrait d’une phrase d’Howard Hughes citée en exergue. En effet, Rules Don’t Apply illustre bien cette maxime puisqu’en 1958, l’excentrique et mythique magnat n’est plus propriétaire de RKO depuis quatre ans et n’a donc pas accès à ses studios, ce qui ne lui permet pas d’employer tant d’actrices postulantes. Warren Beatty, avec l’aide de son co-scénariste Bo Goldman, gagnant d’un Oscar pour un autre film sur Hughes (Melvin and Howard) emploie le personnage d’Hugues pour montrer la différence qui existait alors entre la vie et la liberté des mœurs hollywoodiennes et celles beaucoup plus puritaines de certaines régions des États-Unis comme la Virginie, d’où lui et sa sœur Shirley MacLaine sont issus.

La cinématographie de Caleb Deschanel participe
grandement à cette évocation du vieil Hollywood et
facilite la préhension des passages un peu répétitifs
qui ajoutent aux circonvolutions de l’histoire.

L’intrigue alterne les épisodes où Marla et Frank essaient de comprendre la place qu’ils occupent comme employés de la constellation ayant comme centre ce milliardaire qui change souvent d’idées. Lily Collins et Alden Ehrenreich apportent un mélange d’innocence et  d’intelligence à leurs interprétations et la chimie qu’ils montrent dans leurs rencontres signale une issue romantique que plusieurs embûches retarderont. Warren Beatty use de son charisme et de son talent pour faire de Hughes un miroir en creux de sa propre existence puisqu’il fut reconnu naguère comme un Casanova et qu’il a toujours gardé une distance certaine avec les médias. Le réalisateur-scénariste et acteur fait donc du dirigeant d’entreprises un portrait assez gentil même si l’on sent poindre, de diverses manières, les travers psychologiques qui feront bientôt de lui bientôt un ermite hypocondriaque.

La cinématographie de Caleb Deschanel participe grandement à cette évocation du vieil Hollywood et facilite la préhension des passages un peu répétitifs qui ajoutent aux circonvolutions de l’histoire. Ce portrait d’un homme important et de la société qui l’entoure, nous rappelle à notre bon plaisir le supérieur Bulworth où Warren Beatty décrivait, il y a presque vingt ans, un sénateur aux opinions bien loin du politiquement correct.

Sortie : Depuis le mercredi 23 novembre 2016
V.o. : anglais 

Genre :  COMÉDIE DRAMATIQUE – Origine : États-Unis  – Année :  2016 – Durée :  2 h 07  – Réal. : Warren Beatty – Int. : Lily Collins, Alden Ehrenreich, Warren Beatty, Haley Bennett, Matthew Broderick, Annette Bening, Alec Baldwin, Ed Harris – Dist./Contact :  Fox.
Horaires :  @  Cineplex

CLASSEMENT
Tout public

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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The Unmarried Wife

RÉSUMÉ SUCCINCT
Une femme d’affaires confronte son mari infidèle.

[ Bande-annonce sans sous-titres ]

SANS
COMMENTAIRES

Sortie : vendredi  25 novembre 2016
V.o. : tagal / S.-t.a.
The Unmarried Wife

Genre :  DRAME ROMANTIQUE – Origine : Philippines  – Année :  2016 – Durée :  2 h 10  – Réal. : Maryo J. De Los Reyes – Int. : Dingdong Dantes, Angelica Panganiban, Paulo Avelino, Denise Laurel, Maricar Reyes, Martin Escudero – Dist./Contact :  A-Z Films.
Horaires :  @  Cineplex

CLASSEMENT
Tout public

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