RÉSUMÉ SUCCINCT
La vie d’un certain Jack Burke, stand-up vieillisant habitué aux propos grossiers et d’un goût douteux

EN QUELQUES MOTS
★ ½
Texte : Pascal Grenier

Déphasée et vulgaire à souhait, cette comédie peu drôle sur le déclin d’un humoriste vieillissant au tempérament bouillant ne parvient pas à insuffler la moindre once d’originalité. On est loin d’une version sexagénère de The King of Comedy, le très bien accueilli Martin Scorsese. D’une durée de deux heures, le film repose beaucoup trop sur des dialogues abondants et la réalisation molle n’ajoute rien pour dynamiser le rythme. Sans être un grand réalisateur, Taylor Hackford  a fait beaucoup mieux par le passé (Ray, Dolores Clairborne) et se montre peu inspiré dans un le registre comique.

À travers ce semi-naufrage, il reste la présence d’un
De Niro vieillissant, mais tout de même en bonne
forme. Dommage que le matériel comique qu’on
lui a fourni se limite à un comique de bas étage.

Coécrit par l’humoriste Jeffrey Ross, l’humour vole très bas et les blagues scatologiques fusent de toutes parts à tel point que certaines scènes sombrent dans l’embarras (la scène en Floride avec les vieux retraités), plutôt que de provoquer des éclats de rires. De plus, la satire sur l’impact négatif des médias sociaux et l’absurdité des téléréalités est abordée de manière beaucoup trop superficielle et manque de crédibilité. À travers ce semi-naufrage, il reste la présence d’un De Niro vieillissant, mais tout de même en bonne forme. Dommage que le matériel comique qu’on lui a fourni se limite à un comique de bas étage.

Sortie :  vendredi 3 août 2017
V.o. :  anglais

Genre :  COMÉDIE  – Origine : États-Unis  –  Année :  2016 – Durée :  2 h – Réal. :  Taylor Hackford – Int. : Robert De Niro, Danny DeVitor, Leslie Mann, Cloris Leachman, Harvey Keitel, Edie Falco – Dist./Contact :  Métropole.
Horaires : @  Cineplex

CLASSEMENT
Interdit aux moins de 13 ans
(Langage vulgaire)

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel.  ★★★★  Très Bon.  ★★★  Bon.  ★★  Moyen.  ★  Mauvais.  ½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

RÉSUMÉ SUCCINCT
Gardner est un adolescent pas comme les autres. Âgé de seize ans, il vit sur la planète Mars depuis sa naissance. Lorsqu’un jour il se voit offrir la chance de venir sur la Terre, il se met alors en tête de retrouver son père qu’il n’a jamais connu et dont il ignore le nom. Heureusement, le jeune homme pense pouvoir compter sur l’aide de Tulsa, une jeune fille qu’il a rencontrée sur internet

SANS
COMMENTAIRES

Sortie :  vendredi 3 août 2017
V.o. :  anglais / version française
L’espace qui nous sépare

Genre :  DRAME DE SCIENCE-FICTION  – Origine : États-Unis –  Année :  2016 – Durée :  2 h 01  – Réal. :  Peter Chelsom – Int. : Asa Butterfield, Britt Robertson, Gary Oldman, Carla Gugino, Janet Montgomery, Colin Egglesfield – Dist./Contact :  V V S.
Horaires : @  Cineplex

CLASSEMENT
Tout public

OPÉRA /
CRITIQUE
★★★★
Texte : Élie Castiel

LE BON DIEU SANS CONFESSION

Contemporain de Georges Bernanos (1888-1948), écrivain français controversé au style romanesque et pamphlétaire qui passe d’un antisémitisme de mauvaise conscience à une dénonciation franche de l’antisémitisme nazi et pétainiste, Francis Poulenc (1889-1963) compose, entre autres, la musique du Dialogue des carmélites, seule pièce de théâtre de Bernanos, inspirée de la nouvelle de Gertrud von Le Fort, La Dernière à l’échafaud (Die letzte am Schafott), marquant le retour du compositeur au catholicisme après la mort, pourtant lointaine, de son père, en 1935.

Auparavant, ses œuvres ne sont-elles pas le résultat d’une vie « marginale » (aujourd’hui, ça se ne dit plus, et c’est tant mieux ainsi !) d’homosexuel bourgeois ? Musique minimaliste au diapason d’une ère musicale moderne qui se distingue par ses abstractions et un sens inné de l’instinct. Les temps changent.

Une histoire de vocation, de foi, de peur de la mort, mais aussi de résignation et sans doute de rédemption (PHOTO : © Yves Renaud)

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