29 mai 2014
En quelques mots
Texte : Luc Chaput
Cote : ★★ 1/2
Pour cette cent-quinzième adaptation cinématographique d’une œuvre de Charles Perrault, écrivain français du XVIIe siècle, la scénariste Linda Woolverton (The Lion King) s’est aussi inspirée de l’autre film Disney d’après La Belle au bois dormant, qui était alors en dessins animés. Suite
En quelques mots
Texte : Sami Gnaba
Cote : ★★★ 1/2
Dans une première séquence, Suzanne nous est montrée, encore enfant, dans le spectacle d’école. Court instant d’innocence qui demeure juste assez longtemps pour que le plan se suspende sur son visage soudainement figé, une expression d’inquiétude s’en empare. Comme absorbée dans un gouffre dont elle ne peut connaître l’ampleur, Suzanne avancera durant tout le film avec l’insoumission de ceux et celles qui veulent fuir. Fuir quoi ? Le film demeure très avare dans les détails, les explications. C’est la grande force et la qualité de l’écriture de Katell Quillévéré. Suite
En quelques mots
Texte : Élie Castiel
Cote : ★★★ 1/2
Après le succès obtenu par La Grande Séduction de Jean-François Pouliot en 2004, il n’est pas surprenant de constater que le Canada anglais a maintenant sa propre version, et tant mieux puisqu’il s’agit d’une très bonne comédie populaire. Situé quelque part à Terre-Neuve, le récit possède le même côté rustique que l’original, ajoutant même une saveur anglophone qui finit par rendre le film encore plus exotique et savoureux.
Coscénarisé avec Michael Dowse, Ken Scott a conservé les parties de l’intrigue qui ont assuré l’immense popularité de La Grande Séduction. Entre les mains de Don McKellar, très bon comédien et réalisateur habile (Exotica, Last Night), force est de souligner qu’ici aussi le succès risque d’être également atteint. Intentionnellement mis en scène à l’ancienne, comme s’il s’agissait d’un film d’une autre époque, The Grand Seduction possède ce côté exotique, charmant, tendre et sincère, voire même bon-enfant, caractéristiques rares à une époque de cynisme généralisé. Le magistral Raymond Bouchard laisse sa place à l’Irlandais à la grande carrure Brendan Gleeson, lui aussi exceptionnel dans un rôle de composition qui lui va comme un gant.
Comme dans tout film canadien qui se respecte et dans lequel elle joue, impossible de ne pas citer la présence de la grande Mary Walsh. Comme d’habitude, elle est parfaite dans sa maîtrise du dialogue et de la répartie exubérante. À l’heure où les nouvelles nous présentent un monde en ébullition, The Grand Seduction s’offfre à nous comme une tonifiante bouffée d’air frais qu’on respire à plein poumons.
[ COMÉDIE ]
Origine : Canada – Année : 2013 – Durée : 1 h 53 – Réal. : Don McKellar – Int. : Brendan Gleeson, Taylor Kitsh, Liane Balaban, Gordon Pinsent, Mary Walsh – Dist. / Contact : Séville | Horaires / Versions / Classement : Cineplex
MISE AUX POINTS
★★★★★ (Exceptionnel) ★★★★ (Très Bon) ★★★ (Bon) ★★ (Moyen) ★ (Mauvais) 1/2 (Entre-deux-cotes) – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
En quelques mots
Texte : Luc Chaput
Cote : ★★★
En 1982, Bobo et Klara, deux jeunes filles suédoises au seuil de l’adolescence, trouvent dans leurs compositions en musique punk telles Hate the sport, un exutoire à leurs frustrations scolaires.Lukas Moodysson a ici adapté le roman graphique et autobiographique Never Goodnight de son épouse Coco Moodysson écrivaine reconnue. Il retrouve les qualités d’entrain et de comédie sociale de sa deuxième œuvre Together.Le ton est enjoué dans sa description des amitiés et des amours naissantes dans un groupe de filles.
Le film est bien servi comme dans Show Me Love, son premier long métrage, par l’interprétation des trois jeunes actrices, spécialement Liv LeMoyne dans le rôle d’Hedvig, la guitariste qui montre un véritable talent musical. Certains reconnaîtront leurs souvenirs dans ces portraits d’une caricature pas trop acerbe de familles dégingandées.
[ DRAME ]
Origine : Suède – Année : 2013 – Durée : 1 h 42 – Réal. : Lukas Moodysson – Int. : Mira Barkhammar, Mira Grosin, Liv LeMoyne, Johan Liljemak, Mattias Wiberg, Jonathan Salomonsson – Dist. / Contact : Magnolia (États-Unis) | Horaires / Versions / Classement : Cinéma du Parc
MISE AUX POINTS
★★★★★ (Exceptionnel) ★★★★ (Très Bon) ★★★ (Bon) ★★ (Moyen) ★ (Mauvais) 1/2 (Entre-deux-cotes) – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
23 mai 2014
En quelques mots
Texte : Charles-Henri Ramond
Cote : ★★
Deux ans après le début de sa production, Attila Marcel, quatrième long métrage de Sylvain Chomet, arrive enfin sur nos écrans, précédé par une carrière désastreuse dans les salles françaises, malgré une campagne de promotion massive et de bons mots laissés ici et là par les quelques journalistes amateurs de belles images. Et des belles images, le film en est effectivement rempli. Couleurs saturées, cadrages travaillés, direction artistique impeccable, rien ne peut être reproché à Chomet et son équipe dans la construction de cet univers farfelu.
Mais il ne suffit pas de créer une atmosphère loufoque et d’y mettre des personnages hauts en couleurs pour engendrer une émotion, de même qu’il faut plus que de beaux décors pour faire un beau film et plus que du copier-coller de Jeunet pour espérer l’égaler. Les créateurs de L’Écume des jours sont aussi passés à côté du sujet en privilégiant la forme au détriment du fond, ce qui est le cas ici. Car dans le bigarré et l’outrance de cette histoire d’amnésie d’un pianiste qui n’a pas connu ses parents (ou si peu), il manque une substance pour en faire tenir les composantes.
Au-delà d’une forte impression de déjà vu, on regrette que les personnages n’aient que trop peu d’humanité ou qu’elle soit si forcée, empêtrés qu’ils sont dans l’image d’Épinal qui leur est accolée. Même Guillaume Gouix les yeux humectés durant le tiers du film à bien du mal à faire passer la moindre émotion. Enfin, comment ne pas souligner le côté ultra kitsch qui se dégage de l’ensemble avec ses références franco-françaises vieillies (l’ascenseur en panne, la peur des chinois…) ou ses thématiques entremêlées, allant de l’amour de la famille à l’environnement en passant par des allusions proustiennes s’imbriquant mal dans l’intrigue. Le seul point positif indéniable d’Attila Marcel : nous montrer pour une toute dernière fois la grande Bernadette Lafont. Ce film ne s’inscrit pas hélas dans les grands rôles de sa longue carrière.
[ COMÉDIE FANTAISISTE ]
Origine : France – Année : 2013 – Durée : 1 h 46 – Réal. : Sylvain Chomet – Int. : Guillaume Gouix, Anne Le Ny, Bernardette Lafont, Hélène Vincent, Luis Rego, Fanny Touron – Dist. / Contact : Métropole | Horaires / Versions / Classement : Beaubien – Cineplex
MISE AUX POINTS
★★★★★ (Exceptionnel) ★★★★ (Très Bon) ★★★ (Bon) ★★ (Moyen) ★ (Mauvais) 1/2 (Entre-deux-cotes) – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
[ COMÉDIE SENTIMENTALE ]
Origine : États-Unis – Année : 2014 – Durée : 1 h 57 – Réal. : Frank Coraci – Int. : Adam Sandler, Drew Barrymore, Terry Crews, Wendy McLandon-Covey, Kevin Nealon, Bella Thorne – Dist. / Contact : Warner | Horaires / Versions / Classement : Cineplex
En quelques mots
SANS COMMENTAIRES / Film non vu.
En quelques mots
Texte : Patricia Robin
Cote : ★★ 1/2
Visiblement influencé par son acolyte, John Turturo, dont c’est le septième film, signe le scénario et la réalisation de cet opus charmant dans lequel il se met en scène. Suite
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