En quelques mots

Texte : Élie Castiel
Cote : ★★★★

À l’instar de The Witman Boys (1997), du même auteur, deux frères sont aux prises avec les vicissitudes de l’Histoire. Avec cette adaptation du roman Le Grand Cahier, d’Agota Kristof, János Szász se permet quelques libertés qui rendent le film inconditionnellement austère grâce surtout à la photographie librement inspirée de Christian Berger, dont Le Ruban blanc demeure une de ses plus brillantes transpositions.

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Texte : Élie Castiel
Cote : ★★★ 1/2

Après True Adolescents (2009), jamais sorti au Québec, Craig Johnson signe ce qu’on appelle depuis quelques années aux États-Unis un film du genre indie, en français «indépendant», en principe faisant fi des codes narratifs hollywoodiens, plus proche de la réalité et sans concessions ou compromis vis-à-vis des producteurs ou, encore plus, et c’est là le plus important, des spectateurs.

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Texte : Élie Castiel
Cote : ★★ 1/2

Ce que l’on constate avant tout dans cette adaptation du roman de Lawrence Block c’est bel et bien la direction photo du roumain Mihai Mălaimare (Tetro/2009, The Master/2012), rendant l’atmosphère plus angoissante et donnant au New York des années 90 une sensation d’ambiguïté qui rejoint les personnages.

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Texte : Élie Castiel
Cote : ★★★

Bien qu’elle soit illégale selon l’article 498A du code pénal, la pratique de la dot offerte par la famille de la future mariée est une coutume en Inde. La famille du futur mari voit cette forme de rituel comme étant la contribution économique de la jeune mariée à la nouvelle alliance ou encore soit comme un moyen de payer pour son entretien, soit comme une forme d’héritage qui est censée remédier au fait que malgré tout, les femmes ont moins de droits de propriété que les hommes.
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Texte : Élie Castiel
Cote : ★★ 1/2

Sorti victorieux en 2003 avec le charmant La Grande Séduction et nettement moins en 2006 avec Guide de la petite vengeance, Jean-François Pouliot semble avoir réalisé un produit de commande. Le (faux) succès des films bollywood à l’étranger a sans doute guidé les producteurs à investir sur ce genre.
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Texte : Élie Castiel
Cote : ★★★ 1/2

Remake d’un Bollywood des années 80, Khoobsurat se refait une beauté grâce à l’appui de Walt Disney, coproducteur. Pour son quatrième long métrage, Shashanka Gosh choisit la voie du raffinement, de l’élégance et du bon goût. Il s’agit d’un conte de fée moderne qui se permet quelques charmantes et, genre oblige, légères invraisemblances, des situations hors du temps et un message social, notamment pour l’Inde, qui brise les frontières des classes sociales.

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Texte : Élie Castiel
Cote : ★★★  1/2

Réalisateur ouvertement gai, Ira Sachs, à qui l’on doit, entre autres, le sensible Keeps the Light On (2012), signe ici son meilleur film. Particulièrement dû à la performance des deux principaux comédiens, John Lithgow, visiblement poignant, et surtout Alfred Molina, d’une rare force d’émotion, ainsi qu’au regard singulier posé sur la ville de New York, magnifiquement filmée par Christos Voudouris (Alps de Yorgos Lanthimos, Before Midnight de Richard Linklater).

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