30 octobre 2014
En quelques mots
Texte : Luc Chaput
Cote : ★★★
Un homme, au volant de sa banale voiture, est confronté nuitamment par un garde de sécurité. Il s’en suit un acte criminel. Déjà dans cette première scène, le réalisateur Dan Gilroy accentue le côté noir de son scénario. Louis (Lou) Bloom est un homme qui cherche par tous les moyens à devenir un entrepreneur. Abreuvé qu’il est aux séances de motivation que l’on peut trouver sur internet ou à la télé, il régurgite à ses divers interlocuteurs les préceptes ainsi entendus. Un concours de circonstances l’amène à découvrir le monde des rôdeurs qui parcourent les rues de Los Angeles par monts et par vaux dans des rues ou autoroutes pour capter sur vidéo des nouvelles autant que possible violentes.
En quelques mots
Texte : Élie Castiel
Cote : ★★★
Objectivement parlant, Pour une nouvelle Séville est une énigme en soi. L’histoire des Juifs séfarades ayant quitté le Maroc depuis des décennies (bien avant les années 1960) est certes intelligemment documentée; rien à reprocher sur ce plan. Mais il y a, chez Kathy Wazana, une tendance à figer le temps, à le rendre stérile, comme si rien ne s’était passé entre ces années d’exil et aujourd’hui; le destin de cette communauté est d’abord montré dans un contexte nostalgique où les protagonistes interviewés ressassent leurs souvenirs d’un passé glorieux. Mais très vite, de nouveaux intervenants entament la question sous un ordre politique.
On comprend alors que le conflit israélo-palestinien est la cause du refroidissement entre la communauté juive et musulmane du Maroc, comme d’ailleurs dans tous les pays arabes. Les Juifs qui sont encore là, protection oblige, se font les défenseurs d’un anti-israélisme mondialisé, sans voir des deux côtés. C’est alors que la thèse de la réalisatrice devient fortement ambiguë.
Oui, certes, les autorités marocaines n’ont jamais obligé ses ressortissants juifs à quitter le pays. Ils sont sortis de leur propre gré,mais simplement en raison des tensions de plus en plus croissantes entre le monde arabe et ceux de confession juive.
Nous demeurons perplexes sur la véritable thèse de Wazana. S’agit-il d’un essai politique ? D’un regard nostalgique posée sur une communauté particulière ? D’une tentative à percer un problème territorial qui semble s’éterniser ? Ce qui est certain, c’est que la jeunesse marocaine d’aujourd’hui, mis à part quelques intellectuels, sait très peu ou sans doute rien sur leurs anciens concitoyens israélites sortis du Maroc il y a plus de quatre décennies.
Sur ce point, Tinghir-Jérusalem : Les échos du Mellah (2011), du Marocain Kamal Hachkar, ne dérogeait pas de sa thèse du début à la fin : capter le regard nostalgique en étant tout à fait conscience de la réalité actuelle. Le film montre en conclusion un concert de musique où Juifs et Musulmans s’unissent par les liens sacrés de la musique. Est-ce assez pour adoucir les mœurs ? Soyons optimistes !
Genre : Documentaire | Origine : Canada – Année : 2013 – Durée : 1 h 12 – Réal. : Kathy Wazana – Dist. / Contact : Cinéma du Parc / BiCom Productions | Horaires / Versions : Cinéma du Parc
CLASSIFICATION
Non classé
MISE AUX POINTS
★★★★★ (Exceptionnel) ★★★★ (Très Bon) ★★★ (Bon) ★★ (Moyen) ★ (Mauvais) 1/2 (Entre-deux-cotes) – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
Genre : Épouvante | Origine : Canada – Année : 2013 – Durée : 1 h 29 – Réal. : Jerome Sable – Int. : Minnie Driver, Meat Loaf, Allie MacDonald, Douglas Smith, Kent Nolan, Brandon Uranowitz – Dist. / Contact : Séville | Horaires / Versions: Côte-des-Neiges (CinéStarz)
CLASSIFICATION
Interdit aux moins de 13 ans (Violence)
EN QUELQUES MOTS
SANS COMMENTAIRES / Film non vu
En quelques mots
Texte : Élie Castiel
Cote : ★★★
Quel était le véritable but de Indra Kumar, habitué aux comédies et aux drames familiaux ou sentimentaux ? Faire revivre un genre révolu, le mélodrame larmoyant des années 50 et 60, ou en faire un hommage par excès de nostalgie ?
En quelques mots
Texte : Pascal Grenier
Cote : ★★★
Beaucoup moins productif que son compatriote Takashi Miike mais tout aussi déjanté, le nippon Sion Sono (Guilty of Romance, Cold Fish) propose un nouveau cocktail de cinéma de genre avec Why Don’t You Play in Hell? À la fois excessif et exacerbé, Sono offre un pastiche gratuit du cinéma B et du métier de cinéaste que ne renierait pas Quentin Tarantino. Ce bordel démesuré peut, en quelque sorte, être perçu comme La Nuit américaine de Truffaut, mais revu et corrigé par un cinéaste fou furieux, néanmoins en perte de contrôle.
22 octobre 2014
En quelques mots
Texte : Luc Chaput
Cote : ★★ 1/2
Le documentaire où le réalisateur intervient directement à l’écran ou par le biais de questions posées à certains interlocuteurs a été tourné sur un période de sept ans. Cela est évident devant la qualité technique diversifiée de certains segments et dans le changement d’apparence de certaines personnes. Le cinéaste a aussi réalisé certaines reconstitutions à son école secondaire ou des diverses étapes de son cambriolage puis de sa capture.
En quelques mots
Texte : Élie Castiel
Cote : ★★★
Avec quatre longs métrages à son actif, dont les plus célèbres demeurent Main Hoo Na (2004) et Om Shanti Om (2007), la célèbre chorégraphe de l’industrie bollywoodienne Farah Khan se permet une fois de plus un film musical spectaculaire et divertissant.
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