En salle

Fifty Shades of Black

28 janvier 2016

RÉSUMÉ SUCCINCT
Une jeune femme tombe amoureuse d’un mystérieux chef d’entreprise. Occupé dans ses affaires le jour, ce dernier passe ses nuits de façon plutôt scabreuse.

Fifty Shades of Black

SANS
COMMENTAIRES

Sortie
vendredi 29 janvier 2016
Version originale
anglais

Suite

Kung Fu Panda 3

RÉSUMÉ SUCCINCT
Malgré le fait qu’il soit maintenant un guerrier Dragon, maître de kung-fu, Po, le panda géant, est resté le même : insouciant et glouton. Réuni avec son père biologique qu’il croyait disparu, il se rend au sanctuaire des pandas pour y découvrir ses semblables, tout aussi amusants et gourmands que lui. Mais, pendant son absence de la vallée de la Paix, une grande menace survient.

Kung Fu Panda 3

SANS
COMMENTAIRES

Sortie
vendredi 29 janvier 2016
Version originale
français
Version française
Kung Fu Panda 3

Genre : ANIMATION – Origine : États-Unis – Année : 2016 – Durée : 1 h 35 – Réal. : Alessandro Carloni, Jennifer Yuh Nelson – Voix  (v.o.) : Jack Black, Jackie Chan, David Cr0ss, Dustin Hoffman, Kate Hudson, Seth Rogen, Lucy Liu – Dist. / Contact : Fox.
Horaires : @ Cineplex

CLASSEMENT
Visa GÉNÉRAL – Tout public

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Là où Atilla passe…

RÉSUMÉ SUCCINCT
Attila, un jeune homme d’origine turque, mène une existence recluse, monotone et solitaire. Ses nuits blanches sont hantées par des souvenirs d’enfance de son pays natal, avant son adoption par Julie et Michel, un couple montréalais. Décrocheur scolaire, mal dans sa peau, il travaille dans un restaurant et refuse de suivre une thérapie avec un psychologue.

Là où Atilla passe

CRITIQUE
★★★

EXIL INTÉRIEUR
Texte : Élie Castiel

Après La ferme des humains, le second long métrage du canado-turc Onur Karaman propose le profil d’un exil forcé par les enjeux de l’adoption. Pris en charge par des parents québécois après avoir été témoin d’un drame familial, Atilla, jeune homme turc ayant grandi à Brossard, ne peut effacer l’image qui le hante depuis l’incident qui l’a conduit jusqu’au Canada.

Ce fantasme, finalement dévoilé, servira de conclusion au film et justifiera la rédemption qu’on peut deviner dès le début, une sorte de bienveillante réconciliation avec soi-même. Intentionnellement, Karaman opte pour la simplicité, prend conscience de ses faiblesses en ce qui a trait à la réalisation, même pour un deuxième film, évite la démonstration poussive, préférant la narration directe, d’une linéarité le plus souvent naïve, mais sincère.

Jusqu’ici, et ça risque bien de continuer, le cinéma québécois a presque toujours évité de montrer des personnages issus des communautés culturelles. Les films d’ici affichent une québécitude « pure laine » qui place l’autre dans une position autant d’inconfort que de non-appartenance. Par ailleurs, lorsque, rarement, les québécois anglophones tournent, ce sont leurs coreligionnaires francophones et les allophones qui sont absents. Aux fameuses deux solitudes tant décriées, semble s’ajouter une troisième, celle venue des ailleurs.

Ces idées de résistance sont peut-être bonnes et
multiples, mais bien loin de réconcilier l’ici et l’ailleurs,
Karaman préférant le repli sur soi ou encore mieux la fuite.

Ce que semble montrer Là où Atilla passe…, titre révélateur, c’est qu’avant tout, cette noble aventure qu’on appelle intégration et assimilation est certes encouragée, mais difficilement réalisable. Karaman a eu le courage d’élever la voix, mais reste prudent pour ne pas trop choquer. Si Julie Deslauriers et Roy Dupuis s’avèrent des personnages crédibles, sincères, convaincus du bien fondé du thème abordé, les autres semblent vivre dans une bulle protectrice. Est-ce par hasard si le personnage du psychologue est tenu par un haïtien et que les fêtes entre ami.es sont marquées par l’absence flagrante de personnages québécois ? Les murs de séparation ne semblent pas s’effrondrer de sitôt.

Ces idées de résistance sont peut-être bonnes et multiples, mais bien loin de réconcilier l’ici et l’ailleurs, Karaman préférant le repli sur soi ou encore mieux la fuite. Il est cependant rafraîchissant de noter qu’en lisant attentivement le générique final, des noms de plusieurs ethnies s’affichent sans complexe. Sur ce plan, le cinéma d’ici fait presque totalement défaut. Est-ce bien le fruit du hasard ou simplement une question d’attitude protectionniste ?

Une bonne note néanmoins pour Émile Schneider. L’image qui ne cesse de hanter son jeune Atilla empêche celui-ci de manifester clairement sa vraie personnalité ; sur ce point, le comédien habite son personnage avec une grâce à la fois hautaine et vulnérable, mais qui finit par rendre complètement les armes lorsque les affres de la réalité frappent à la porte.

Sortie
vendredi 29 janvier 2016
Version originale
français, anglais, turc / s.-t.f. ; s.-t.a.
There Where Atilla Passes

Genre : DRAME PSYCHOLOGIQUE – Origine : Canada [Québec] – Année : 2015 – Durée : 1 h 30 – Réal. : Onur Karaman – Int.: Émile Schneider, Roy Dupuis, Dilan Gwyin, Julie Deslauriers, Cansel Elçyn, Hafid Sitout – Dist. / Contact : K-Films Amérique.
Horaires : @ Beaubien Cinéma du Parc

CLASSEMENT
Visa GÉNÉRAL – Tout public
(Déconseillé aux jeunes enfants)

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. Mauvais. ½ [ Entre-deux-cotes ] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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Mustang

RÉSUMÉ SUCCINCT

Au début de l’été, dans un petit village turc, cinq sœurs orphelines rentrent de l’école. Sur la plage, en compagnie de quelques garçons, euphoriquement, elles se livrent à un jeu innocent qui est perçu comme immoral et inapproprié aux yeux de l’opinion publique traditionaliste. Pour ne pas alimenter les rumeurs, la grand-mère qui est responsable de l’éducation des adolescentes adopte des mesures drastiques.

LE FILM DE LA SEMAINE

Mustang_En salle

LABEL EUROPA CINEMAS
Festival de Cannes 2015

CRITIQUE
★★★★

ELLES ÉTAIENT CINQ…
Texte : Jean Beaulieu

Tournant sa caméra du côté du soleil plutôt que de l’ombre, Deniz Gamze Ergüven pose un regard à la fois tendre, complice, lucide et solidaire sur ses jeunes personnages féminins (campés par des actrices non professionnelles, sauf une, toutes excellentes) en cherchant constamment à déjouer l’aspect contraignant de leur situation par des scènes le plus souvent dynamiques, colorées, drôles, poétiques ou ludiques, et en faisant triompher l’imaginaire, sinon l’imagination. Le tout nimbé d’un féminisme soft.

Suite

Saala Khadoos

RÉSUMÉ SUCCINCT
Un ancien boxeur devient l’entraîneur d’une jeune villageoise qui rêve d’entrer dans la profession.

Saala Khadoos

SANS
COMMENTAIRES

Sortie
vendredi 29 janvier 2016
Version originale
hindi / s.-t.a.
Final Round / Snob
Titre original alternatif

Irudhi Sultru

Genre : DRAME SPORTIF – Origine : Inde – Année : 2016 – Durée : 2 h 05 – Réal. : Sudha Kangara – Int. : Madhevan, Nasser, Radha Bavid, Ritikia Singh, Mumtaz Sorcar, Kaali Venkat – Dist. / Contact : Imtiaz Mastan.
Horaires : @ Cineplex

CLASSEMENT
Visa GÉNÉRAL – Tout public
(Déconseillé aux jeunes enfants)

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Synchronicity

RÉSUMÉ SUCCINCT
Un physicien invente une machine à remonter le temps et doit faire face à des problèmes auxquels il ne s’y attendait pas.

Synchronicity

SANS
COMMENTAIRES

Sortie
vendredi 29 janvier 2016
Version originale
anglais

Genre : SCIENCE-FICTION / THRILLER – Origine : États-Unis – Année : 2015 – Durée : 1 h 41 – Réal. : Jacob Gentry – Int. : Chad McNight, Brianne Davis, AJ Bown, Michael Ironside, Claire Bronson, Scott Poythress – Dist. / Contact : VSC.
Horaires : @ Dollar Cinema

CLASSEMENT
En attente de classement

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The Finest Hours

RÉSUMÉ SUCCINCT
Le 18 février 1952, une gigantesque tempête s’abat sur la Nouvelle-Angleterre. Près des côtes de Cape Cod, deux pétroliers se brisent en deux, ballottés par des vagues monstrueuses. Les marins de l’un d’eux, le SS Pendelton, trouvent refuge dans la poupe du navire. Au péril de leur vie, quatre hommes affrontent des éléments déchaînés pour rescaper les survivants du pétrolier.

 the extrordinary tur story of the most daring rescue mission in the history of the Coast Guard.

CRITIQUE
★★★  ½

DES QUIDAMS DEVENUS HÉROS
Texte : Luc Chaput

Les super-héros ont pris, entre autres dans le cinéma US, une importance démesurée. On trouvera même cette année un duel Batman-Superman. Toutefois, il arrive que des quidams aient fait des grandes choses oubliées. En février 1952, au large du Massachusetts, deux pétroliers ont été cassés en deux dans une mer démontée par les grands vents d’une tempête. Un petit bateau de la Garde côtière américaine a ramené au quai de nombreuses personnes d’un de ces deux navires en perdition.

L’environnement sonore des bruits de vagues,
de boulons qui sautent et autres craquements
est bien marié avec les effets spéciaux
numériques pour des séquences de montagnes
russes maritimes. Un lieu et une histoire sont
ainsi recréés avec aplomb dans un drame
maritime mieux filmé que le dernier Ron Howard.

Le scénario de Scott Silver, Paul Tamasy et Eric Johnson, qui avaient collaboré au succès de The Fighter, un autre film issu de la Nouvelle-Angleterre, adapte le récit documentaire éponyme de Casey Sherman et Michael J. Tougias. Il met en scène trois patrons qui ont du mal à établir leur ascendant sur leurs troupes. Le chef de poste de la Garde côtière vient d’une autre région des États-Unis et certains de ses hommes rechignent. Le jeune Bernie Webber doit commander une équipe de trois sur un petit bateau dans des circonstances ardues. Sur le Pendleton, le mécanicien en chef se retrouve à la tête de marins désorganisés par l’ampleur du désastre. Il apparaît bien entendu à cause du titre que tout finira bien ne serait-ce parce que Chris (Capitaine Kirk) Pine joue un des trois héros. En arrière-plan, l’histoire se construit aussi sur la vie d’une communauté tissée serrée que les vieux malheurs et les rancunes distendent.

La mise en scène de l’Australien Craig Gillespie réussit à faire sentir l’urgence de la situation par l’emploi de techniques tels que le relais vocal des ordres dans le pétrolier en perdition. Le directeur photo Javier Aguirresarobe favorise les tons plus sombres dans une atmosphère hivernale ce qui n’aide peu l’emploi de la stéréoscopie. L’environnement sonore des bruits de vagues, de boulons qui sautent et autres craquements est bien marié avec les effets spéciaux numériques pour des séquences de montagnes russes maritimes. Un lieu et une histoire sont ainsi recréés avec aplomb dans un drame maritime mieux filmé que le dernier Ron Howard.

Sortie
vendredi 29 janvier 2016
Version originale
anglais
Version française
Les heures de gloire

Genre : DRAME HISTORIQUE – Origine : États-Unis – Année : 2016 – Durée : 1 h 57 – Réal. : Craig Gillespie – Int. : Chris Pine, Casey Affleck, Eric Bana, Ben Foster, Kyle Gallner, Rachel Brosnahan– Dist. / Contact : Buena Vista.
Horaires : @ Cineplex

CLASSEMENT
Visa GÉNÉRAL – Tout public

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. Mauvais. ½ [ Entre-deux-cotes ] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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