6 août 2016
Genre : AVENTURES FANTASTIQUES – Origine : États-Unis – Année : 2016 – Durée : 2 h 03 – Réal. : David Ayer – Int. : Margot Robbie, Will Smith, Jared Leto, Viola Davis, Scott Eastwood, Cara Delevingne – Dist. / Contact : Warner.
Horaires : @ Cineplex
CLASSIFICATION
Tout public
(Déconseillé aux jeunes enfants)
Après un Astérix et les deux Petit Nicolas, Laurent Tirard confirme avec Un homme à la hauteur, son statut d’auteur populaire. Cette comédie romantique improbable entre un architecte nain et une jeune professionnelle qui a tout pour elle débute avec une certaine vigueur et fait preuve d’un humour efficace. Hélas, passé cet emballant effet de surprise (qui dure moins de dix minutes), le scénario sombre corps et âme dans l’absurde, les répétitions, les rebondissements prévisibles et le sentimentalisme mièvre. La mise en scène, tout juste fonctionnelle, se raccroche tant bien que mal à ses deux vedettes, mais seule l’interprétation de Virginie Efira parvient à sortir du lot. Avec ce qu’il faut de sensibilité et de retenue, elle prouve une nouvelle fois l’étendue de son jeu.
29 juillet 2016
Pour recréer cette atmosphère chatoyante de « Café Society » dans laquelle évoluaient les mondains de l’époque, Woody Allen a fait appel à de vieux complices tant à la direction artistique qu’aux costumes. Les intérieurs hollywoodiens et ceux des boîtes de nuit s’étalent somptueusement, contrairement aux logements du Bronx miteux à souhait. Les tenues font l’éloge du glamour malgré quelques anachronismes. La direction de la photographie, confiée à Vittorio Storaro, un maître connu pour ses collaborations, entre autres, avec Bernardo Bertolucci (Le dernier Empereur, Le dernier tango à Paris, 1900, Le conformiste), Francis Ford Coppola (Apocalypse Now) et Warren Beatty (Reds), sert le film à merveille. Suite
Si Stephen Dunn propose sa propre écriture cinématographique, de nombreuses corrélations narratives et influences stylistiques sont présentes. Au niveau narratif, on y retrouve la personnalité d’un J’ai tué ma mère (Xavier Dolan, 2009), où un adolescent créatif négocie avec son parent « monoparental » qu’il déteste (la mère dans le film de Dolan, le père dans le film de Dunn). Si, au niveau stylistique, les premières images de Closet Monster (scènes filmées au ralenti avec père/fils jouant à l’extérieur, enfance, naissance) évoquent sporadiquement Tree of Life (Terrence Malick, 2011), c’est la référence stylistique à David Cronenberg qui est la plus surprenante. Là où on s’y attend le moins, pour évoquer l’esprit torturé lié à la découverte de son homosexualité, soit la perception de ce corps « étranger », ce « monstre », ce « désir monstrueux » qui émane de l’être d’Oscar, Dunn utilise brillamment la métaphore de l’esthétique croneberg-esque, pour évoquer le corps étranger, l’autre, l’homophobie intériorisée et la métamorphose.
Genre : ACTION / COMÉDIE – Origine : Inde – Année : 2016 – Durée : 2 h 04 – Réal. : Rohit Dhawan – Int. : John Abraham, Akshay Kumar, Nargis Fakhri, Jacqueline Fernandez, Varun Dhawan, Ashkaye Khanna – Dist. / Contact : A-Z Films.
Horaires : @ Cineplex
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Tout public
(Déconseillé aux jeunes enfants)
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