29 septembre 2016
Genre : CONTE FANTASTIQUE – Origine : Chine – Année : 2016 – Durée : 1 h 58 – Réal. : Guo Jimming – Int. : Bingbing Fan, Kris Wu, Mi Yang, Yun Lin, Aarif Rahman, Alex Fong – Dist. / Contact : Eye Steel Inc.
Horaires : @ Cineplex
CLASSEMENT
Tout public
(Déconseillé aux jeunes enfants)
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. ★ Mauvais. ½ [Entre-deux-cotes] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
Genre : COMÉDIE – Origine : États-Unis – Année : 2016 – Durée : 1 h 36 – Réal. : Jared Hess – Int. : Zach Galifianakis, Owen Wilson, Kristen Wiig, Jason Sudeikis, Ken Marino, Mary Elizabeth Ellis – Dist. / Contact : Séville.
Horaires : @ Cineplex
CLASSEMENT
Tout public
Tim Burton accepte le compromis mercantile en filmant pour un public précis, les adolescents. Autrefois libre de ses actes libérateurs au profit de l’imaginaire et de la fantaisie, il cède à la tentation de raconter une histoire selon les codes précis d’un Hollywood en panne d’inspiration.
L’univers gothique est présent, les formes narratives et visuelles convulsives n’y échappent pas et les interprètes, dont un insupportable Asa Butterfield, s’en donnent à cœur joie ; sur ce point, il est dommage que Miss Peregrine (incarnée par une Eva Green, comme toujours, impeccable), tantôt femme, tantôt oiseau (c’est là où on retrouve le Burton d’autrefois), est absente pendant une longue partie du film, alors que le récit classique d’aventures pour ados prend toute la place.
Sans être un mauvais Burton, Miss Peregrine’s Home for Peculiar Chidren renvoit à cette nouvelle tendance grand public pour un cinéma fantaisiste issu de la mouvance, en partie, harrypotterienne, et se place certainement parmi les moins importants de sa carrière, pourtant exemplaire, notamment celle où son ex-compagne, Helena Bonham Carter, faisait partie du « portrait ». Les thèmes récurrents de l’auteur, dont celui de la différence et du regard philosophique sur l’enfance, se perdent dans ces aventures ne menant nulle part. N’est-il pas temps que Burton passe à autre chose, un cinéma pour adultes ?
Genre : AVENTURES FANTASTIQUES – Origine : États-Unis – Année : 2016 – Durée : 2 h 07 – Réal. : Tim Burton – Int. : Eva Green, Asa Butterfield, Ella Purnell, Allison Janney, Judi Dench, Samuel L. Jackson – Dist. / Contact : Fox.
Horaires : @ Cineplex
CLASSEMENT
Tout public
(Déconseillé aux jeunes enfants)
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. ★ Mauvais. ½ [Entre-deux-cotes] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
Bande-annonce sans sous-titres
Genre : BIOGRAPHIQUE SPORTIVE – Origine : Inde – Année : 2015 – Durée : 3 h 10 – Réal. : Neeraj Pandey – Int. : Disha Patani, Fawad Khan, Anupam Kher, Ram Charan, Kiara Advani, Bhoomika Chawa – Dist. / Contact : Fox Star Studios.
Horaires : @ Cineplex
CLASSEMENT
Tout public
Bande-annonce sans sous-titres
Genre : COMÉDIE DRAMATIQUE – Origine : Inde – Année : 2016 – Durée : 2 h 14 – Réal. : Simerjit Singh – Int. : Karamjit Ammol, Sonam Bajwa, Sonia Kaur, Nirmal Rishi, Ammy Virk – Dist. / Contact : A-Z Films.
Horaires : @ Cineplex
CLASSEMENT
Tout public
Au départ de ce film, il y a l’histoire découverte et racontée par Tim Crothers, un journaliste sportif américain, spécialiste des biographies de personnalités hors du commun. Phiona Mutesi a eu un parcours improbable qui la place dans cette catégorie. Issue du quartier quasi bidonville de Katwe à Kampala, capitale de l’Ouganda. elle comprend très rapidement le jeu d’échecs et les possibilités stratégiques et tactiques qui s’y invitent. La réalisatrice indienne Mira Nair (Monsoon Wedding), vivant aux États-Unis, a de nombreux liens avec le pays où se déroule l’action et sa mise en scène inclut naturellement le foisonnement et la vivacité de ces contrées. Son regard n’est bien entendu pas condescendant ou avide de couleur locale comme il arrive encore lorsqu’un cinéaste étranger filme ces histoires. L’adaptation du livre biographique par William Wheeler (qui avait aussi collaboré avec Nair pour The Reluctant Fundamentalist) souligne, quelquefois à gros traits, les embûches de tous types qui se dressent dans le parcours de Phiona.
La jeune actrice ougandaise Madina Naiwanga donne, dans ce rôle, une interprétation étonnante de justesse, épaulée par Lupita Nyong’o dans le rôle de sa mère et de David Oyelowo dans le rôle de Robert Katende, le mentor. La réalisatrice a obtenu, de l’ensemble de ses acteurs petits et grands, professionnels ou non, une belle variation de tons qui rajoute à l’implication du spectateur malgré l’issue prévisible de la démarche. À la vue de la dernière séquence où les vrais protagonistes côtoient leurs interprètes de manière amicale, on peut aussi se demander si ce n’est pas aussi Harriet, la mère courage de Phiona, qui aurait aussi droit à au moins au titre aristocratique de dame étant donné la noblesse et à la constance de son comportement.
Genre : DRAME BIOGRAPHIQUE – Origine : États-Unis / Afrique du Sud – Année : 2016 – Durée : 2 h 04 – Réal. : Mira Nair – Int. : Madina Nalwanga, David Oyelowo, Lupita Nyong’o, Martin Kabanza, Ivan Jacobo, Taryn Kyaze – Dist. / Contact : Buena Vista.
Horaires : @ Cineplex
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Tout public
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. ★ Mauvais. ½ [Entre-deux-cotes] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
Que ce soit pendant leur ascension ou lors des décennies subséquentes, The Beatles furent l’objet de maints rockumentaires, en tout genre, qu’ils soient: biographiques; Let it be (Michael Lindsay-Hogg, 1970), Imagine (Steve Gebhardt, 1972), The U.S. vs John Lennon (David Leaf, 2006), The Beatles Anthology (1995), George Harrison: Living in the Material World (Martin Scorsese, 2011), thématiques; (All You Need is Love, Tony Palmer, 1977), des concerts filmés; (The Beatles: The First U.S. Visit, Albert & David Maysles, 1991) ou encore des « fictions » hautement scénarisées sur mesure (calquées) pour le groupe et réalisées par Richard Lester; A Hard Day’s Night (1964), Help! (1965), The Magical Mystery Tour (1967).
De cette liste qui tient lieu d’amuse-gueule, puisque très loin d’être exhaustive, il semble pertinent de questionner si The Beatles: Eight Days a Week – The Touring Years amène réellement quelque chose de nouveau? Cinématographiquement, pas vraiment. Et en ce qui a trait au contenu, on ne réinvente pas l’histoire. Cela dit, le documentaire entretient la légende, prémisse initiale de tout bon rockumentaire. Bien qu’il présente de façon très traditionnelle l’ascension des Beatles – images d’archives, voix hors-champ, témoignages de John et George, et ceux ttournés pour le film avec Paul et Ringo. Ron Howard ancre aussi l’ascension des Beatles et leurs tournées dans les contextes sociaux importants, ce qui permet de comprendre davantage le phénomène. Qu’on pense à l’assassinat du Président Kennedy ou encore à la ségrégation raciale aux États-Unis (le concert de Jacksonville et le pertinent témoignage de l’historienne Kitty Olivier). Certaines vedettes hollywoodiennes commentent leur expérience de la Beatlemania (Woopie Goldberg, Sigourney Weaver, que l’on voit assister à un concert par le biais d’images d’archives) ce qui amène une touche plus pop et contemporaine, bien balancé avec des témoignages plus contextuels et informatifs, tels ceux de Larry Kane, journaliste ayant suivi les Beatles durant leur tournée.
Si à la fin du film on nous présente un montage mitraille d’images d’archives qui aurait pu être évité, il n’en demeure pas moins qu’elles sont bien choisies, utilisées et traitées, qu’elles soient en noir et blanc ou en couleur. L’idée a émergé de Matthew White (coproducteur du film), qui en 2004, alors vice président des archives de la société National Geographic, découvre des images des Beatles et se propose de retrouver des séquences inédites du groupe. En 2007, sa campagne OVOW, engage des recherchistes et lance The Bealtes Live! Project avec un appel à tous sur les médias sociaux afin de bâtir une banque de films sur les Beatles et récolte des archives tournées en Super 8 par les amateurs partout dans le monde.
En 2012, Apple Corps donne son aval afin que le projet débute. Il en résulte ainsi, un film qui synchronise et compile une quantité impressionnante d’archives, provenant des fans, des archives personnelles des Beatles, ou encore d’Apple.
Bien entendu, ayant comme producteur principal Apple Corps (entreprise fondée en 1968 par The Beatles), nous sommes en mesure de nous demander si on n’a pas volontairement omis certaines informations, si le montage n’est pas manipulé, si ce film n’est pas davantage dans la veine des nombreux rockumentaires promotionnels, faisant la promotion de l’artiste et étant très en vogue pour lancer (vendre) les nouvelles vedettes éphémères de la musique pop contemporaine?
En fin de compte, on nous vend toujours un produit, ou du moins, une idée. Les Beatles sont un produit de leur époque. L’emblème musical d’une génération. Et c’est clairement un fait (bien que très vendeur). Est-ce que les jeunes générations de spectateurs vont se précipiter au cinéma pour voir ce documentaire (cinématographiquement très traditionnel)? Probablement pas. Dommage, car on se rend vite compte que les phénomènes de générations que représentent les Backstreet Boys ou les Bieber de ce monde, sont bien pâles en comparaison. On ne réinvente pas la roue. Sans conteste, les baby-boomers ou les grands nostalgiques seront au rendez-vous pour revivre The Beatles: Eight Days a Week – The Touring Years. Et ils ne seront probablement pas déçus, puisque le film remplit sa fonction première: tout bon rockumentaire se doit d’entretenir la légende. D’ailleurs, le supplément présenté exclusivement en salles après le film, vaut à lui seul son pesant d’or : un concert de 30 minutes au Shea Stadium de New York en 1965, restauré digitalement et remasterisé. De ce premier grand concert d’un groupe rock dans un lieu mythique, la frénésie entourant les Beatles est tangible. La Beatlemania est audible. La légende existe.
Genre : DOCUMENTAIRE – Origine : États-Unis / Grande-Bretagne – Année : 2016 – Durée : 1 h 45 – Réal. : Ron Howard – Dist. / Contact : Entract Films.
Horaires : @ Cinéma du Parc
CLASSEMENT
Tout public
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. ★ Mauvais. ½ [Entre-deux-cotes] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
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