En salle

Going in Style

6 avril 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
Joe, Willie et Albert, trois octogénaires à la retraite, sont des amis de longue date. Après avoir travaillé des décennies dans la même usine, le trio voit son fonds de pension s’envoler en fumée à la suite d’une opération financière orchestrée par leur banque. Les trois hommes décident de se venger.

SANS
COMMENTAIRES

Sortie :  vendredi 7 avril 2017
V.o. : anglais / Version française
Braquage à l’ancienne

Genre :  Comédie  – Origine : États-Unis  –  Année :  2016 – Durée :  1 h 36  – Réal. :  Zach Braff – Int. :  Michael Caine, Morgan Freeman, Alan Arkin, Matt Dillon, Ann-Margret, Chrisopher Lloyd – Dist./Contact :   Warner  Bros. Canada.

Horaires
Cineplex

Classement
En attente

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J’ai comme reculé, on dirait

RÉSUMÉ SUCCINCT
Trois jeunes femmes remplies d’ambitions. Pourtant, un désenchantement s’installe. À travers les carrières qui tardent à démarrer, les emplois ennuyants, les débauches qui se banalisent, les ruptures amoureuses, l’envie de fuir et la recherche du bonheur à tout prix, une sorte d’état des lieux se dessine.

SANS
COMMENTAIRES

Sortie :  vendredi 7 avril 2017
V.o. :  anglais, français
Sous-titres : français

Genre :  Documentaire  – Origine : Canada [Québec] –  Année :  2017 – Durée :  1 h 10  – Réal. :  Sophie Bédart Marcotte – Dist./Contact :  [ Film indépendant ].

Horaires
Cinémathèque québécoise

Classement
NC
(Non classé – Exempté)

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La sociologue et l’ourson

RÉSUMÉ SUCCINCT
Entre 2012 et 2013, la France est divisée en ce qui a trait au projet de loi sur le Mariage pour tous. Dans une période de neuf mois de gestation législative, une sociologue raconte à son films les enjeux. Il décide d’en faire un documentaire. Le résultat est stupéfiant.

EN QUELQUES MOTS
★★★ ½
Texte : Charles-Henri Ramond

La sociologue Irène Théry, spécialiste de la famille depuis plus de trente ans, a été impliquée de très près dans les débats qui ont entouré la loi sur le mariage pour tous instaurée en France en mai 2013. Mathias Théry, fils d’Irène, et son comparse Étienne Chaillou décident d’en relater le processus et de suivre le déroulé des événements parfois houleux qui ont secoué l’Hexagone pendant plusieurs mois. Loin de se contenter d’un reportage de société habituel, ils choisissent un angle d’attaque pour le moins original pour documenter ce changement, probablement le plus important depuis l’abolition de la peine de mort trente ans auparavant.

La sociologue et l'ourson

Mêlant l’intime et le collectif, La sociologue et l’ourson
gagne indéniablement un charme inusité, tout en
sachant rester rigoureux dans sa captation
d’un moment clé de l’histoire moderne de la France.

Outre les aspects traditionnels du documentaire (chronologie précise des faits, plans-séquences en caméra portée, entre autres), les réalisateurs utilisent pour mimer les entrevues des petites bestioles en peluche évoluant dans des décors miniatures construits de bric et de broc. Ce traitement ludique proche du cinéma d’animation s’avère doublement intéressant. En premier lieu parce qu’il permet au film d’éviter tous les poncifs du genre, notamment en ce qui a trait aux sempiternelles interventions de têtes parlantes. En second lieu parce qu’il offre un regard décalé, presque ironique, qui fait ressortir le côté théâtral des débats constitutionnels ou des prises de paroles citoyennes.

Avec ce mode narratif aussi distancié mêlant l’intime et le collectif, La sociologue et l’ourson gagne indéniablement un charme inusité, tout en sachant rester rigoureux dans sa captation d’un moment clé de l’histoire moderne de la France. À voir, donc, et ce, même par les plus jeunes.

Sortie :  vendredi 7 avril 2017
V.o. :  français

Genre :  Documentaire  – Origine : France –  Année :  2016 – Durée :  1 h 18  – Réal. : Mathias Théry, Étienne Chaillou – Dist./Contact :  Multi-Monde.

Horaires
Cinéma Beaubien

Classement
NC
(Non classé – Exempté)

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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Le dernier souffle : Au cœur de l’Hôtel-Dieu de Montréal

RÉSUMÉ SUCCINCT
Fondé en 1642 par Jeanne Mance, l’Hôtel-Dieu de Montréal a conservé sa vocation de prodiguer des soins de santé jusqu’à nos jours. En 2016, l’établissement déménage ses services dans le nouvel édifice du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM). Plusieurs personnes partagent leurs inquiétudes sur le futur du site qui possède une grande valeur patrimoniale.

EN QUELQUES MOTS
★★★
Texte : Charles-Henri Ramond

Dans un avenir rapproché le plus que tricentenaire Hôtel-Dieu de Montréal fermera définitivement ses portes aux malades. Annabel Loyola, auteure en 2010 du tout premier long métrage consacré à Jeanne Mance, y a tourné durant plus de deux ans afin de documenter pour la postérité ce « dernier souffle ». Dans son film, justement intitulé Le dernier souffle – Au cœur de l’Hôtel-Dieu de Montréal, la réalisatrice née à Langres en France (la même ville que la célèbre cofondatrice de Montréal), nous propose de partir à la rencontre d’une dévotion qui s’éteint sans esclandre, et surtout, sans que l’on sache exactement ce qu’il adviendra de l’immense édifice de l’Avenue des Pins.

Réconfortant, Le dernier souffle n’est pour autant pas
dénué d’une pointe d’amertume quant à la suite des choses.

Le dernier souffle

À l’image de ses discrets protagonistes, Annabel Loyola promène sa caméra sur la pointe des pieds pour mieux nous permettre de découvrir les recoins les plus secrets de ce véritable havre de paix situé en plein centre-ville. Outre le bâti exceptionnel que ce documentaire décrit comme on l’a très rarement fait, le sort des sœurs, des médecins et autres personnels soignants est également au centre du récit. La réalisation, sobre et classique, met en avant sans trop insister une opération cardiaque qui fait alors office de métaphore rappelant le titre du film et dépeint le courage et la résilience des patients, montrés sans sentimentalisme. Réconfortant, Le dernier souffle n’est pour autant pas dénué d’une pointe d’amertume quant à la suite des choses.

Sortie :  vendredi 7 avril 2017
V.o. :  français
Sous-titres : anglais
The Last Breath: At the Heart of Hôtel-Dieu of Montréal

Genre :  Documentaire  – Origine : Canada [Québec] –  Année :  2017 – Durée :  1 h 12  – Réal. :  Annabel Loyola – Dist./Contact :   Arabesque Films Inc.

Horaires
@
  Cinéma BeaubienCinémathèque québécoise

Classement
Tout public

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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Rebels on Pointe

RÉSUMÉ SUCCINCT
Sous l’oeil de sa caméra, la réalisatrice et productrice de renom Bobbi Jo Hart donne la parole à ces artistes qu’elle a suivi pendant plus de quatre ans ; de l’Italie, en passant par l’Écosse, les États-Unis et le Canada. Elle livre non seulement l’histoire inspirante de la compagnie Les Ballets Trockadero, mais présente aussi un portrait intimiste de l’univers de ces danseurs qui ont été acclamés de nombreuses fois par les médias.

CRITIQUE
★★★★ 
Texte : Élie Castiel

L’HOMME EST UNE
FEMME COMME LES AUTRES

Documentariste émérite, Bobbi Jo Hart a un regard féminin qui octroie à ses réalisations quelque chose de plus objectif et de naturellement bienfaisant qui console l’âme. En tant que femme, elle comprend les enjeux de ceux et celles qu’elle filme avec une sorte de tendresse et de chaleur humaine qui se dégage de l’écran et provoque chez le spectateur une osmose libératrice.

C’est bien le cas dans Rebels on Pointe, alors qu’elle s’intègre dans les assises et l’intimité de la célèbre troupe de danse drag, Les Ballets Trockadéro de Monte Carlo, les Trocks comme on les appelle maintenant.

Rebels on Pointe

La présence de jeunes adolescents dans les salles où
elles se produisent, en dit long sur la question. Désormais,
le mot « marginalité » doit s’effacer des dictionnaires.

Sur scène, dans le film, elles sont superbes, drôles, intentionnellement maladroites, inventant une sorte de complicité avec le public, surtout fémin et gai. Dans l’intimité, ils vivent des histoires d’amour, d’angoisse, de peur, de famille. Comme ce danseur italien qui, la quarantaine, ne danse plus, mais enseigne. En Italie, il est allé voir son père atteint d’une malade incurable. Séquences des plus poignantes qui nous renvoient à nos propres existences.

Ces hommes, tous homosexuels, sont devenus des danseuses du rire, non pas pour parodier les femmes, mais pour entrer dans leur vécu, leur gestuelle, leur mouvance sociale, et dans le même temps soumettant l’homme à une sorte d’auto-analyse dévastatrice.

Les caméras de Renard Bellemare, Bobbi Jo Hart, Jenni Morello et Stephanie Weber-Biron entrent dans ces univers parallèles et les capte avec un souci d’altruisme. Regard que pose également le montage adroit de Catherine Legault.

Leur succès est partout phénoménal. Nous les avons vus, les Trocks, récemment à Montréal. Si le Japon leur a toujours réservé un accueil délirant, ils sont là pour rester après plus de 40 ans d’existence. Les danseurs, la plupart formant des couples dans la vraie vie, voient leur travail comme un exposé pédagogique pour changer les mentalités. La présence de jeunes adolescents dans les salles où elles se produisent, en dit long sur la question. Désormais, le mot « marginalité » doit s’effacer des dictionnaires.

Sortie :  vendredi 7 avril 2017
V.o. :  multilingue
Sous-titres : anglais

Rebels on Pointe

Genre :  Documentaire  – Origine : Canada / Italie / Japon / États-Unis / Grande-Bretagne –  Année :  2016 – Durée :  1 h 30   – Réal. :  Bobbi Jo  Hart– Dist./Contact : SND Distribution.

Horaires
Cinéma du Parc

Classement
NC
(Non classé – Exempté)

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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Smurfs: The Lost Village

RÉSUMÉ SUCCINCT
Schtroumpfette, la seule fille du village, peine à trouver sa place au sein de cette communauté entièrement masculine. Mais lorsqu’elle découvre que d’autres petits êtres bleus vivent quelque part dans la forêt interdite, elle se lance à leur recherche.

SANS
COMMENTAIRES

Sortie :  vendredi7 avril 2017
V.o. :  anglais / Version française
Les Schtroumpfs : Le village perdu

Genre :  ANIMATION  – Origine : États-Unis –  Année :  2017 – Durée :  1 h 38   – Réal. :  Tom McGrath – Voix (v.o.) : Demi Lovato, Rainn Wilson, Mandi Patinkin, Joe Manganiello, Jack McBrayer, Danny Pudi – Dist./Contact :  Columbia.

Horaires
@
  Cineplex

Classement
Tout public

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Song to Song

RÉSUMÉ SUCCINCT
Trois couples, ou presque. Sexe, drogue et rock’n’roll font parties de leur quotidien. Et lorsque le mal de vivre s’installe, chacun devra prendre des décisions pour pouvoir affronter la vie dignement… ou pas.

CRITIQUE
★★★
Texte : Élie Castiel

CIRCULARITÉS

Chaque nouveau film de Terrence Malick nous désamorce en même temps qu’il nous séduit. Et pourtant, tous ces personnages qui tournent en rond, d’où un 360º toujours aussi ingénieux, sensuel, insistant, caressant les corps, notamment ceux des femmes, s’infiltrant dans une sorte de rituel mystique qui a rapport, cette fois-ci, avec l’amour et ses obsessions, dépasse le récit en s’imbibant dans des eaux très souvent troubles – on a du mal à saisir ce que disent les personnages.  Bien au-delà d’une première partie obsédée par le sexe, la drogue, la débauche, l’oisiveté, en parallèle à des morceaux de musiques et des chansons bien choisies, dont on entend à peine quelques notes, la suite propose un discours obsédant sur l’amour, les relations hommes-femmes (agrémentés, pour être au goût du jour, d’une sereine et courte envolée saphique).

Song to Song 02

En fait, nous sommes devant un Malick tourmenté par une immense, triste peur de vieillir, de ne plus exercer son métier. Est-ce  là le regret de n’avoir pas pu réaliser plus de films ? Et nous nous demandons constamment si ces individus extradiégétiques ont un boulot, si la dolce farniente qu’ils semblent apprécier ne les lâchera pas soudainement. Malick serait-il après tout la somme de ses personnages ?

L’auteur de Knights of Cups / Le cavalier de coupe (2015)
signe ici un onzième long métrage en parfaite continuité
dans sa logique formelle et plastique. Plus visuel que
narratif, comme d’habitude, Malick n’a plus rien à prouver.

Sur place, aux États-Unis, et une virée au Mexique, pour changer l’espace scénique, Song to Song est fait de séquences abracadabrantes filmées par un Emmanuel Lubezki délirant, survolté, renouant avec les précédents films de son cinéaste fétiche. Effectivement, l’auteur de Knights of Cups / Le cavalier de coupe (2015) signe ici un onzième long métrage en parfaite continuité dans sa logique formelle et plastique. Plus visuel que narratif, comme d’habitude, Malick n’a plus rien à prouver. À 73 ans, cet Américain bien tranquille ne cesse de nous interpeller, même si au fond, il commence à nous lasser. Nous en sommes conscients mais savons déjà que nous irons voir Radegund, prévu plus tard cette année et qui, si l’on se fie aux rumeurs, devrait se rapprocher de The Thin Red Line / La ligne rouge (1998), son film le plus magnifique. 

Sortie :  vendredi 7 avril 2017
V.o. :  anglais

Genre :  Essai musical  – Origine : États-Unis –  Année :  2015 [2017] – Durée :  2 h 09   – Réal. :  Terrence Malick – Int. :  Rooney Mara, Ryan Gosling, Michael Fassbender, Natalie Portman, Cate Blanchett, Holly Hunter – Dist./Contact :  Séville.

Horaires
@
  Cineplex

Classement
Tout public
(Déconseillé aux jeunes enfants)

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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