En salle

The Emoji Movie

27 juillet 2017

Semaine du 28 juillet au 3 août 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
Pour Alex, élève du secondaire, le téléphone intelligent est un objet de la plus haute importance. Or, à l’intérieur de son appareil se cachent un vaste univers secret et de multiples applications.

SANS
COMMENTAIRES

Sortie :  vendredi 28 juillet 2017
V.o. :  anglais / Version française
Émoji le film

Genre :  Animation – Origine : États-Unis –  Année :  2017 – Durée :  1 h 27  – Réal. : Tony Leondis – Voix (v.o.) : Christina Aguilera, James Corden, Jennifer Coolidge, Anna Faris, T.J. Miller, Maya Rudolph  –  Dist. :  Columbia Pictures.

Horaires
Cineplex

Classement
Tout public

Séquences_Web

Tokyo Idols

Semaine du 28 juillet au 3 août 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
Au Japon, un phénomène marginal hier encore prend de l’ampleur depuis quelques années. Concentrées à Tokyo, quelque 10 000 jeunes filles se qualifiant elles-mêmes d’idoles, des adolescentes pour la plupart, chantent et dansent pour un public restreint mais qui leur voue un véritable culte, majoritairement composé d’hommes adultes.

COUP DE CŒUR
Texte : Charles-Henri Ramond

★★★★ 

TROUBLANTE IDOLÂTRIE

Dans les transes fanatiques des salles de concerts tokyoïtes, devant un parterre de mâles bien plus âgés qu’elles, Yuzu, 10 ans, Auru, 14 ans, Rio 19 ans et Yuka, la plus vieille du haut de ses 22 ans, exercent un « métier » qui les dévore.  Elles et des milliers d’autres reines de la J-Pop sont les idoles éphémères d’une société japonaise malade. En jupettes carottées et costumes coquins, sur des trémoussements qui nous rappellent que trop les danses lascives des effeuilleuses professionnelles, ces jeunes filles aux couettes pourtant sages font partie d’un système qu’elles entretiennent consciemment ou non, et que ni leurs proches ni le corps social dans son ensemble ne semblent vouloir remettre en cause. Tout au contraire. Dans cette hiérarchie ultra patriarcale qu’est le Japon, elles participent à l’équilibre instable (absurde serait-on tenté de dire) de leurs admirateurs qui leur vouent une passion proche de la dévotion. Ces hommes seuls, souvent désespérés et capables de tout dépenser pour acheter leurs disques, assister à leurs concerts et même avoir le privilège de leur serrer la main , parviennent grâce à elles à continuer de croire en quelque chose.

Évitant toute forme de jugement – on imagine
pourtant que la tentation a dû être forte – Miyake
construit une mosaïque troublante, fusion parfaite
de drame et de légèreté, de factuel et d’intime.

Ayant eu un accès privilégié aux dessous de ce show-biz lucratif, dont la popularité est étroitement liée à Internet et aux réseaux sociaux, la cinéaste Kyoko Miyake (qui a fait le choix de vivre hors de son pays) nous offre une étude rigoureuse, tout en sachant garder à son propos une rare limpidité. En outre, elle fait le tour d’une problématique complexe en évoquant un ensemble de facteurs touchant toutes les sphères de la société nipponne actuelle. Exploitation de ces enfants par les promoteurs, surmenage des salariés mâles, solitude, échec personnel, manque de confiance en soi, les rêves d’une jeunesse en mal de repères, et bien d’autres sujets se cristallisent ici, dans ces « Idols » objets de tous les fantasmes.

Tokyo Idols_Critique

En somme, Miyake se livre à une dissection en règle des travers d’un mode de vie principalement urbain qui, pour des dizaines de milliers de résidents, est loin d’être un univers doré. Évitant toute forme de jugement – on imagine pourtant que la tentation a dû être forte – Miyake construit une mosaïque troublante, fusion parfaite de drame et de légèreté, de factuel et d’intime. Certaines remarques, de la part de Rio notamment, sont d’une lucidité bouleversante, mettant en lumière l’immense fragilité de ces étoiles montantes dont l’avenir en dehors des pistes de danse reste en suspens. Déstabilisés par ces visages d’enfants portant les stigmates d’une hyper-sexualisation socialement acceptable, gênés d’en être les témoins impuissants, un profond malaise ne cesse de nous étreindre.

Sortie :  vendredi 28 juillet 2017
V.o. :  japonais ; s.-t.a. / s.-t.f.
Tokyo Idols

Genre : Documentaire  – Origine :  Canada [Québec] / Grande-Bretagne –  Année :  2017 – Durée :  1 h 29 – Dist. :  Eye Steel Inc.

Horaires
@
   Cinéma du Parc –  Cinémathèque québécoise

Classement
Tout public

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon.  ★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

Séquences_Web

Vekh Baraatan Challiyan

Semaine du 28 juillet au 3 août 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
Jaggi est chauffeur d’autobus. Sarla est étudiante. Il est Sikh, elle est Hindoue. Malgré leurs différences, ils s’aiment et désirent unir leurs passions.

Bande-annonce sans sous-titres

SANS
COMMENTAIRES

Sortie :  vendredi 28 juillet 2017
V.o. :  punjabi ; s.-.t.a.
See How Many People Live

Genre :  Comédie romantique – Origine : Inde –  Année :  2017 – Durée :  2 h 06  – Réal. : Ksshitij Chaudhary –  Int. : Kavita Kaushik, Binnu Dhillon, Jaswinder Bhalla, Karamjit Anmol –  Dist. : Roadside Pictures.

Horaires
@
  Cineplex

Classement
Tout public

Séquences_Web

Venise sous la neige

Semaine du 28 juillet au 3 août 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
Lors d’une visite chez le couple formé de Jean-Luc et de Nathalie, Christophe, dramaturge qui tente de financer sa nouvelle pièce, et sa conjoite Patricia se retrouvent dans une drôle de situation lorsque leurs hôtes imaginent quelque chose créé par un étrange concours de circonstances.

CRITIQUE
de Julie Vaillancourt

★★

DÎNER DE CONS

Librement inspiré de la pièce éponyme du dramaturge et comédien Gilles Dyrek, Venise sous la neige plonge rapidement dans un quiproquo à saveur théâtrale. Après un court, Police, ouvrez !, Elliott Covrigaru utilise à juste titre la mise en abyme dans ce premier long métrage : si le spectateur assiste à une adaptation cinématographique d’une pièce de théâtre ayant obtenu un certain succès en France, la trame narrative du film et la forme du huis clos juxtaposent les deux moyens d’expression. Les premières images de Venise sous la neige mettent en scène la plus récente pièce de Christophe (Olivier Sitruk), ayant comme interprète principale, Patricia (Juliette Arnaud), sa compagne. Alors que le dramaturge est invité à dîner chez un ancien camarade de classe sur le point de se marier, et qu’il désire plus que tout le solliciter afin de financer sa pièce, Patricia se lance dans un énorme quiproquo : elle serait native de Chouvénie. Commence ici, la principale représentation théâtrale, où l’actrice mène son public de deux futurs époux naïfs à croire au canular.

Mais pour un premier long, non dénué de fausses
notes, Elliott Covrigaru signe une réalisation convenable,
tout en assumant la composition de la bande sonore.

Loin d’être aussi remarquable ou réussie, que nombre d’adaptations cinématographiques de pièces de théâtre du genre, dont celles de Francis Veber (Le dîner de cons (1998), L’emmerdeur, 2008) ou encore Le prénom (Alexandre de La Patellière, Matthieu Delaporte), Venise sous la neige bénéficie toutefois de quelques répliques croustillantes. Par ailleurs, en adoptant la forme de dialogues en privé, la tension comique se doit d’être de tous les instants afin de tenir le rythme, ce qui n’est pas le cas de Venise sous la neige. Malgré un début loufoque et une fin plutôt surprenante, l’ensemble n’arrive pas à tenir le rythme et à garder le spectateur en haleine.

Venise sous la neige_Critique

Malgré un quiproquo constant, on aurait aimé voir intervenir davantage de personnages, créant plus de dynamique et de tensions, tout en favorisant le mouvement physique (déplacements des protagonistes, montage) et scénaristique (dialogues). Certains éléments de la trame narrative évoquent Le dîner de cons ; inversement, on présente un dîner où les invités se moquent de leurs naïfs hôtes, à leur insu. Cependant, Venise sous la neige échoue là où le Francis Veber, 1998) excellait : les quiproquos (mis de l’avant par la force du duo comique Lhermitte/Villeret) engendrant l’action et la venue de nouveaux acteurs entrant en scène menaçant la tenue du canular/dîner, sans compter que l’ampleur de cette confusion narrative s’accentuaot au rythme d’une empathie grandissante pour le personnage du con (des cons).

Venise sous la neige aurait gagné à présenter un antagoniste (autre que la tatie sénile) venant mettre en péril le jeu de Patricia, au même titre qu’on aurait voulu voir un Christophe plus convaincant au niveau du jeu. Ceci aurait permis une caractérisation des personnages beaucoup plus étoffée (et crédible) favorisant l’identification et nourrir notre sympathie envers ces derniers. Mais pour un premier long, non dénué de fausses notes, Elliott Covrigaru signe une réalisation convenable, tout en assumant la composition de la bande sonore.

Sortie :  vendredi 28 juillet 2017
V.o. :  français

Genre :  Comédie – Origine : France –  Année :  2016 – Durée :  1 h 20  – Réal. : Elliott Covrigaru –  Int. : Olivier Sitruk, Julie Arnaud, Élodie Fontan, Arthur Jugnot, Andrée Damant, Franck de la Personne –  Dist. :  Axia Films.

Horaires
@
 
Cineplex

Classement
Tout public

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

Séquences_Web

Boule & Bill 2

19 juillet 2017

Semaine du 21 au 27 juillet 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
La famille du petit Boule vit dans le parfait bonheur. Mais un jour, l’éditrice des bandes dessinées de papa décide de rejeter le travail du paternal pour d’étranges raisons.

SANS
COMMENTAIRES

Suite

Dunkirk

Semaine du 21 au 27 juillet 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
Récit de la célèbre bataille de Dunkerque, dans le nord de la France, durant la Seconde Guerre mondiale.

COUP DE CŒUR
Texte : André Caron

★★★★★

NOLAN S’EN VA-T-EN GUERRE EN TROIS TEMPS

Si vous deviez voir trois films remarquables qui procurent trois expériences uniques sur trois événements importants de la Deuxième Guerre mondiale, abordés de trois approches esthétiques différentes par trois grands maîtres du cinéma contemporain, vous choisiriez sûrement Saving Private Ryan de Steven Spielberg (le débarquement en Normandie en 1944), The Thin Red Line de Terrence Malick (la campagne de Guadalcanal en 1942) et le diptyque de Clint Eastwood formé de Flags of Our Fathers et Letters from Iwo Jima (guerre du Pacifique en 1945), auxquels il faut désormais ajouter ce Dunkirk de Christopher Nolan. Cette œuvre majeure du cinéaste britannique se concentre sur un fiasco militaire qui se produisit à Dunkerque en France du 20 mai au 4 juin 1940, alors que l’armée allemande a confiné sur les plages près de quatre cent mille soldats français, belges, anglais, écossais et canadiens, attendant tous d’être évacués par la mer.

Dunkirk_Coup de cœur (En salle 02)

La particularité de l’approche de Nolan réside dans un magistral montage alterné qui imbrique trois lignes temporelles différentes se déroulant dans trois espaces spécifiques : une semaine sur les plages de Dunkerque avec les soldats désespérés, une journée en mer avec les petits bateaux britanniques qui partent de la côte est d’Angleterre pour rejoindre les rives de Dunkerque à l’ouest et, enfin, une heure dans les airs avec quelques avions de chasse Spitfire britanniques survolant la région pour protéger les troupes au sol. L’ingéniosité et la complexité de ce montage reposent sur la façon dont Nolan parvient à intercaler les événements pour créer une tension qui ne faiblit jamais pendant les 96 minutes que dure l’opération, nous faisant revoir sous un autre angle et dans un autre espace-temps des actions que l’on ne peut que saisir à rebours.

La particularité de l’approche de Nolan réside
dans un magistral montage alterné qui
imbrique trois lignes temporelles différentes…

Il s’agit du film le plus court de Nolan (106 minutes avec un générique de 10 minutes!), mais aussi le plus dense, le plus expérimental et le plus risqué sur le plan dramatique. Car ne cherchez pas le personnage principal ou le héros qui sauve la situation ou le soldat qui veut revoir sa belle ou la mère éplorée qui attend désespérément le retour de son fiston. Quelques soldats, officiers et civils se démarquent de l’ensemble, mais c’est la mouvance de toute cette masse humaine qui motive le passage d’une section à l’autre. Le récit s’enclenche comme un jeu de dominos, avec deux soldats en fuite au début, qui débouchent sur quelques dizaines de fantassins belges avant de déboucher des centaines et des milliers qui attendent en ligne sur la plage, pendant que les avions allemands attaquent, que les U-Boats lancent les torpilles et que les navires coulent. Les officiers trépignent pendant que les marins civils s’organisent et que les aviateurs britanniques partent à la rescousse. Toutes ces lignes de force se rencontrent pour l’opération de sauvetage avant de se disperser. Cette approche intellectuelle renforce l’absurdité d’un conflit où chacun lutte pour sa survie, souvent au détriment des autres.

Dunkirk_Coup de cœur (En salle 01)

De toute cette confusion minutieusment orchestrée et précisément chorégraphiée par le cinéaste, des individus émergent par leur bravoure, leur sens du devoir et leur résilience. Mark Rylance affiche un flegme tout britannique dans son rôle de marin déterminé et loyal. Cilian Murphy parvient à humaniser son personnage de soldat traumatisé par la puissance de l’attaque allemande. Tom Hardy n’a que ses yeux pour communiquer la concentration et la témérité du pilote qu’il interprète avec un visage couvert par le masque à oxygène dans son habitacle. James D’Arcy imprègne son Colonel Winnant d’une tristesse et d’une noblesse très touchantes. Si seulement Hans Zimmer pouvait un peu lever le pied sur ses synthétiseurs et ses harmonies ultra-basses qui compressent nos poumons dans la salle. Quoique, lorsqu’à la fin, soudainement, la musique s’arrête, le tic-tac incessant disparaît, les vibrations s’évaporent et le son ambiant diminue, il se dégage de ce percutant film de guerre un moment de… paix.

Suite

Girls Trip

Semaine du 21 au 27 juillet 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT 
Ryan, femme d’affaires au zénith, forme avec son mari Stuart un couple en vue. Invitée à prononcer une conférence dans le cadre d’un festival à La Nouvelle-Orléans, elle propose à Lisa, Dina et Sasha, ses amies de toujours, de l’accompagner. Le voyage prend un tour inattendu.

SANS
COMMENTAIRES

Sortie :  vendredi 21 juillet 2017
V.o. :  anglais

Genre :  Comédie – Origine : États-Unis –  Année :  2017 – Durée :  2 h 02  – Réal. : Malcolm D. Lee – Int. : Regina Hall, Queen Latifah, Jada Pinkett Smith, Tiffany Haddish, Larenz Tate, Mike Colter  –  Dist. :  Universal Pictures.

Horaires
@ 
Cineplex

Classement
Interdit aux moins de 13 ans
(Langage vulgaire)

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