En salle

Judwaa 2

28 septembre 2017

Primeurs
Semaine du 29 septembre au 5 octobre 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
Séparés à la naissance, les frères jumeaux Prem et Raja se retrouvent une fois devenus adultes et combattent ensemble le milieu du commerce de contrebande.

Bande-annonce sans sous-titres

SANS
COMMENTAIRES

Sortie :  vendredi 29 septembre 2017
V.o. :  hindi ; s.-t.a.
Twins 2

Genre :  Comédie – Origine : Inde –  Année :  2017 – Durée :  2 h 25  – Réal. : David Dhawan  – Int. : Salman Khan, Anupam Kher, Jacqueline Fernandez, Tapsee Pannu, Varum Dhawan, Rajpal Yadav  –  Dist. :  3877922 Canada Inc.

Horaires
@ 
Cineplex

Classement
Tout public

Séquences_Web

La ferme et son état

Primeurs
Semaine du 29 septembre au 5 octobre 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
Le peintre et romancier Marc Séguin part à la rencontre des petits agriculteurs dans le but de dresser un portrait de l’industrie agroalimentaire au Québec.

SANS
COMMENTAIRES

Sortie :  vendredi 29 septembre 2017
V.o. :  français

Genre : Documentaire  – Origine : Canada [Québec] –  Année :  2017 – Durée :  1 h 56 – Réal. :  Marc Séguin –  Dist. :  K-Films Amérique.

Horaires
@
   Cinéma Beaubien

Classement
Tout public

Séquences_Web

Never Say Die

Primeurs
Semaine du 29 septembre au 5 octobre 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
Un boxeur et un journaliste échangent leurs corps accidentellement et se retrouvent dans une série d’aventures abacadabrantes.

Bande-annonce sans sous-titres

SANS
COMMENTAIRES

Sortie :  vendredi 29 septembre 2017
V.o. :  mandarin ; s.-t.a.
Xiū xiū de tiěquán

Genre :  Comédie – Origine : Chine –  Année :  2017 – Durée :  1 h 30  – Réal. : Zhang Chiyu, Song Yang – Int. : Allen Ai, Mary Ma, Teng Shong, Yang Song, Yu Tian, Haowen Xue –  Dist. :  Eye Steel Inc.

Horaires
Cineplex

Classement
Tout public
(Déconseillé aux jeunes enfants)

Séquences_Web

Pearl Jam: Let’s Play Two

Primeurs
Semaine du 6 au 12 octobre 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
En 2016, le groupe Pearl Jam a donné un concert lors de la saison des Cubs de Chicago. Le film suit ce parcours historique.

SANS
COMMENTAIRES

Sortie :  vendredi 29 septembre 2017
V.o. :  anglais

Genre : Spectacle musical sur scène  – Origine : États-Unis –  Année :  2017 – Durée :  2 h 01 – Réal. :  Danny Clinch –  Dist. :  Cineplex.com.

Horaires
Cineplex

Classement
Tout public

Séquences_Web

Retour en Bourgogne

Primeurs
Semaine du 29 septembre au 5 octobre 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
Il y a dix ans que Jean a quitté sa Bourgogne natale pour faire le tour du monde et fonder une famille en Australie. En froid avec son amoureuse, il est de retour chez lui pour assister au décès de son père.

COUP DE CŒUR
Texte : Élie Castiel

★★★★

TENDRE CUVÉE

Il y a longtemps, en 1994, Le péril jeune nous révélait un nouveau cinéaste français plein de promesses, apportant de nouvelles touches au cinéma hexagonal de l’urbanité et de la nostalgie. Se souvenir du milieu des années 1970 alors que faire les quatre cents coups était encore chose courante ; comment oublier Bruno, Momo, Léon et Alain, ces jeunes devenus adultes après avoir vécu chacun de leurs âges ?

Retour en Bourgogne_En salle

Au-delà de deux décennies plus tard, après, entre autres, Chacun cherche son chat (1996), L’auberge espagnole (2002) et récemment, en 2013, Casse-tête chinois, Cédric Klapisch se tourne vers la campagne, milieu rural qu’il semble affectionner, comme si pris par les démons des années qui passent, l’air pur autour des magnifiques vignobles bourguignons, lui faisait du bien. La mort du père, suivant celle de la mère. Trois enfants, deux hommes, une femme et un héritage. L’aîné vivant en Australie et venu à l’enterrement du paternel.

Comment composer avec le deuil, l’absence et ce qui reste ? Car Retour en Bourgogne, dont le titre original est Ce qui nous lie (plus approprié à la narration), est surtout un film sur une certaine France, d’autrefois, sur ce qu’elle est devenue, sur ce à quoi elle s’attend. Les travailleurs temporaires sont autant Français de souche que de parents venus d’ailleurs. Klapisch en est conscient et opte pour une caméra tendre qui traverse les séquences avec une douce rapidité, permettant aux protagonistes de quantifier le temps, de se nourrir d’un présent qui ne peut rompre avec le passé. Paradoxe entre l’ancien et le nouveau et ses possibles rebondissements.

C’est du cinéma conventionnel, certes, pour certains
daté, mais qu’il fait bon de voir de temps à autre pour|
s’apercevoir que ces jours nouveaux ne sont pas
exempts de cynisme et d’obscurité. Bien au contraire !

Vendre ou ne pas vendre ? Sérieuse question sur la notion de filiation aujourd’hui en Occident, même en France où, traditionnellement, les habitants ont conservé certaines conventions sociales et familiales. Le regard de Klapisch n’est pas seulement empreint de nostalgie, mais la mélancolie s’empare de la plupart des êtres de celle belle histoire familiale ; les temps d’aujourd’hui ne permettent plus ce retour à la terre comme avant. Et pourtant, il y a, dans ce Retour en Bourgogne un espoir de guérison, une revendication presque politique de la part de Klapisch ; simplement en réévaluant nos priorités en fonction de l’Humain et pas totalement sur les nouvelles lois mercantiles, est-il encore possible de perpétuer une quelconque mansuétude face à l’existence.

Il suffit de peu pour être heureux, c’est sans doute la métaphore sociale et affective que Cédric Klapisch a voulu instaurer dans un film d’une grande richesse d’âme. C’est du cinéma conventionnel, certes, pour certains daté, mais qu’il fait bon de voir de temps à autre pour s’apercevoir que ces jours nouveaux ne sont pas exempts de cynisme et d’obscurité. Bien au contraire !

Et quatre comédiens exceptionnels et généreux : Pio Marmaï, Ana Girardot, François Civil et Jean-Marc Roulot (charismatique malgré sa grande discrétion).

Sortie :  vendredi 29 septembre 2017
V.o. :  anglais ; s.-t.a.
Back to Burgundy / Ce qui nous lie

Genre :  Drame – Origine : France –  Année :  2016 – Durée :  1 h 54  – Réal. : Cédric Klapisch – Int. : Pio Maramaï, Ana Girardot, François Civil, Jean-Marc Poulot, Yamée Couture, María Valverde –  Dist. :  MK2 | Mile End.

Horaires
Cinéma BeaubienCineplex

Classement
Tout public

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

Séquences_Web

We’re Still Together

Primeurs
Semaine du 29 septembre au 5 octobre 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
La relation étrange et chaleureuse entre un jeune obèse intimidé et un trentenaire immature.

CRITIQUE
Texte : Charles-Henri Ramond

★★★ 

DÉVELOPPEMENT DURABLE

Dans son premier film, Shadowboxing (2010), Jesse Klein nous avait surpris par sa capacité à décrire avec une touchante sincérité une histoire en apparence convenue (les relations humaines dans une famille ordinaire). C’est exactement ce qu’il reproduit dans ce second long métrage qui aura mis un an avant de sortir en salles. On le constate d’année en année, le cinéma québécois anglophone ne sensibilise que peu les distributeurs locaux. C’est d’autant plus dommage que cette mouvance anglo-saxonne parvient bon gré mal gré à nous intéresser avec des récits contemporains tournant souvent autour de l’amitié, en plus de nous faire connaître des talents peu vus du côté francophone. Who is K.K. Downey?, Peepers, Rhymes for Young Ghouls, ou encore The Saver sont quelques exemples de ces productions indépendantes, confinées à des distributions plus que limitées malgré leurs évidentes qualités. We’re Still Together est de cette veine.

Malgré ses failles, voilà une humble virée qui
nous emmène sans trop de heurts à la
recherche de l’autre, mais surtout de soi-même.

We're Still Together

S’appuyant sur l’interprétation remplie d’humanité de son frère Joey et du jeune Jesse Camacho, Klein nous convie à un « road trip » nocturne durant lequel deux êtres qui n’ont rien en commun vont apprendre à s’apprivoiser et à tirer profit de leur rencontre. Certes, le sujet n’est pas nouveau, et oui aussi le budget est visiblement malingre. Bien au fait de ces handicaps, et doté d’un scénario quelque peu brouillon, Klein s’en remet à la justesse de ton de ses comédiens et de leur complicité naturelle. Il nous livre le récit d’une amitié naissante qui évite les poncifs, proposant un retournement de situation qui ne s’annonce pas, laissant penser au développement d’une relation durable.

Forgé dans la solitude urbaine, son film épouse les contours d’une ville fantôme – Montréal y est étonnamment attirante – et baigne dans une trame sonore aux atmosphères planantes ou plus soucieuses. Malgré ses failles, voilà une humble virée qui nous emmène sans trop de heurts à la recherche de l’autre, mais surtout de soi-même.

Sortie :  vendredi 29 septembre 2017
V.o. :  anglais ; s.-t.f.
Toujours ensemble

Genre :  Drame – Origine : Canada –  Année :  2017 – Durée :  1 h 22  – Réal. : Jesse Noah Klein – Int. : Jesse Camacho, Eve Harlow, Joey Klein, Brielle Robillard –  Dist. :  A-Z Films.

Horaires
Cineplex

Classement
Interdit aux moins de 13 ans

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

Séquences_Web

Woodshock

Primeurs
Semaine du 29 septembre au 5 octobre 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
Une femme tombe en pleine paranoïa après avoir pris une drogue mortelle.

CRITIQUE
Texte : Élie Castiel

★★★

HALLUCINOGÈNE

La critique est très partagée au sujet du premier long métrage des sœurs Kate et Laura Mulleavy, essai bizarroïde oscillant entre la fiction traditionnelle et le cinéma expérimental. Il faut dire que les jumelles (est-ce bien le cas ?) s’approprient le médium avec un enthousiasme délirant, exploitant en même temps le phénomène de la légalisation de la mari ; ici, ce fil conducteur pousse la principale protagoniste à se soumettre à un univers hors de la réalité inventé par les deux complices, également scénaristes de cet étrange ovni.

Entre le réel et l’imaginaire, les jumelles Mulleavy
entament leur carrière cinématographique par
la petite porte, mais force est de souligner
que la suite pourrait sans doute nous surprendre.

La forêt, les arbres, la nature et les sons semblent fasciner les deux sœurs, issues du milieu de la mode. Cette première expérience dans le domaine du cinéma leur permet d’exploiter l’aspect chromatique de la production ; elles ont le sens de la couleur et des formes. Lorsque le monde de Theresa (brillante Kirsten Dunst dans un rôle à contre-emploi) se substitue à la forêt, formant un tout aussi étrange que pictural, l’expérience est fascinante et hallucinante. David Lynch les a sans doute inspirées.

Woodshock

Par moments ennuyeux, le récit est pourtant soutenu par une distribution composée de comédiens convaincus de ce projet ambitieux. Entre le réel et l’imaginaire, les jumelles Mulleavy commencent leur carrière cinématographique par la petite porte, mais force est de souligner que la suite pourrait sans doute nous surprendre. À moins qu’elle soient déçues par l’accueil froid et distant réservé à cette première expérience. Étrange, mais non pour le moins original .

Sortie :  vendredi 29 septembre 2017
V.o. :  anglais

Genre :  Drame – Origine : États-Unis –  Année :  2016 – Durée :  1 h 41  – Réal. : Kate Mulleavey, Laura Mulleavey– Int. : Kirsten Dunst, Pilou Asbæk, Joe Cole, Lorelei Linklater, Jack Kilmer, Susan Taylor –  Dist. :  Entract Films.

Horaires
@
  Cineplex

Classement
Interdit aux moins de 13 ans

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

Séquences_Web

2025 © SÉQUENCES - La revue de cinéma - Tous droits réservés.