En couverture

Sandeep Bhagwati

12 mai 2017

TÊTE À TÊTE
Questions et transcription
Élie Castiel

« RÉSISTER EST UN ACTE POLITIQUE… »

Le 50e anniversaire de la Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ) complète sa saison 2016-2017 avec Niemandslandhymen, création de Sandeep Bhagwati. De son Inde mystique, en passant par une Europe protectrice d’une musique contemporaine bien ancrée dans la tradition, tout en passant par le Québec, dont la réputation de la SMCQ n’est plus à faire, l’homme de musique a bien voulu nous accorder une entrevue.

Sandeep Bhagwati, pouvez-vous tracer votre parcours musical.
Je suis né en Inde, de mère allemande et de père indien. Et dès l’âge de six ans, on a fait souvent des allers-retour entre l’Inde et l’Allemagne. J’ai étudié la musique dans plusieurs institutions dédiées à cette discipline un peu partout en Europe. Très tôt, j’ai opté pour la musique contemporaine. Après mes études, j’ai travaillé comme chef d’orchestre et comme compositeur. J’ai également fondé plusieurs festivals de musique contemporaine en Allemagne. Au fur et à mesure, je me suis bâtie une carrière qui continue jusqu’à aujourd’hui. En 2006, je me suis intallé au Québec où j’ai été titulaire d’une chaire de recherche en arts inter-x, à l’Université Concordia, c’est-à-dire inter-culturels, inter-disciplinaires. J’ai toujours été intéressé par les moyens d’expession pluriels.

Sandeep Bhagwati

Sandeep Bhagwati

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L’Écran cathodique [19-17]

11 mai 2017

Semaine du 12 au 18 mai 2017

Format DVD

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I Am Not Your Negro
Raoul Peck

Semaine du 12 au 18 mai 2017

AVIS AUX CINÉPHILES
Il arrive parfois que certains films ne soient pas présentés toute la semaine, particulièrement dans les salles indépendantes. Consultez les horaires quotidiens, ceux-ci pouvant changer d’un jour à l’autre.

Du au nombre de nouveaux films à l’affiche et au peu de collaborateurs disponibles, les textes critiques pourraient enregister des retards. Néanmoins, nous déployons tous nos efforts pour éviter cette situation.

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AUCUN COUP DE CŒUR CETTE SEMAINE

LE FILM DE LA SEMAINE
Citizen Jane 02 (Primeurs)
CITIZEN JANE: BATTLE FOR THE CITY

Matt Tyrnauer

CRITIQUES
Bon Cop Bad Cop 2

Alain Desrochers

King Arthur: The Legend of the Sword
Guy Ritchie

Citizen Jane. Battle for the City_Affiche Bon Cop Bad Cop 2_Affiche King Arthur. Legend of the Sword _Affiche

Le commun des mortels
Carl Leblanc

Primaire
Hélène Angel

Risk
Laura Poitras

Le commun des mortels_Affiche Primaire_Affiche Risk_Affiche

Sarkar 3
Rama Gopal Varma

Snatched
Jonathan Levine

The Wedding Plan
Rama Burshtein

 Sarkar 3 Snatched_Affiche The Wedding Plan_Affiche

AUTRES SORTIES
(Sans commentaires)
Je suis le peuple
Anna Roussillon

Lahoriye
Amberdeep Singh

Sahara
Pierre Coré

The Belko Experiment
Greg McLean

 

PRÉ-SORTIES
Jeudi 18 mai 2017
@ Cineplex

Détails : Semaine du 19 au 25 mai 2017

Alien: Covenant
V.o. : anglais / Version française
Classement
Interdit aux moins de 13 ans
(Violence / Horreur)

Diary of a Wimpy Kid
V.o. : anglais
Classement
En attente

Everything, Everything
V.o. : anglais  / Version française
Absolument tout
Classement

En attente

Séquences_Web

How top Disappear Completely

8 mai 2017

THÉÂTRE
★★★★ 
Texte : Élie Castiel

KADDISH À LA BIEN-AIMÉE

Il y a quelque chose qui peut nous faire vibrer dans tout acte d’improvisation. Et au théâtre, l’effet et d’autant plus impressionnant que c’est en direct que ça se passe. C’est aussi ce que l’on retient de cette courte pièce à un personnage, que d’autres protagonistes, issus d’extraits vidéo en forme de home-movie, viendront virtuellement partager la scène avec lui.

TH_How to Disappear Completely

© Emily Cooper

Suite

Rosas – Anne Teresa De Keersmaeker

5 mai 2017

DANSE
★★★★
Texte : Élie Castiel

Rain
LA VERTICALITÉ DU GESTE

DDanse_Rain (02)

© Anne Van Aerschot

Le dernier spectacle de la saison 2016-2017 de Danse Danse est magique, atteint par la finesse et la grâce, une pièce dont la simplicité et le raffinement concilient grand public et connaisseurs ; comme ça devrait l’être.

Tout d’abord une musique enlevante, Music for 18 Musicians, de l’électrisant Steve Reich qui, dès le départ, annonce ses couleurs : rythme, séduction, sensualité. C’est aussi du côté des lumières de Jan Versweyveld  et des costumes de Dries Van Noten : pastel, accents de l’arc-en-ciel, luminosité diurne donnant une atmosphère printanière. Et un décor scénique du même Versweyveld  d’une grande perspicacité, priviliégiant la circularité de l’espace.  Tout cet attirail au profit d’une chorégraphie exceptionnel, Rain, sans véritable thème, simplement créée pour le plaisir de danser. Suite

Semaine du 5 au 11 mai 2017

4 mai 2017

AVIS AUX CINÉPHILES
Il arrive parfois que certains films ne soient pas présentés toute la semaine, particulièrement dans les salles indépendantes. Consultez les horaires quotidiens, ceux-ci pouvant changer d’un jour à l’autre.

Selon le nombre de nouveaux films à l’affiche et de rédacteurs disponibles, les critiques pourraient enregister des retards, même si nous déployons des efforts pour les éviter.

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 COUP DE CŒUR
« Palme d’Or »

Festival de Cannes 2016
I, Daniel Blake_Coup de cœur (Primeurs)I, DANIEL BLAKE
Ken Loach

Suite

Bailarinas

DANSE
★★★★
Texte : Élie Castiel

Marc Béland + Sònia Gómez
CORPS SANS VOILES

Gómez+Béland

© Stéphane Najman

Elle et lui. D’abord elle, seule sur scène, rendant le silence perceptible grâce à ses moments en espagnols surtitrés dans le fond de la scène, à gauche. Des mots qui ont rapport avec l’art intime de l’improvisation professionnelle. Cette nouvelle danse peut se situer dans la mouvance post-moderne de l’art chorégraphique. Le classique est déjà enterré, l’athlétisme des modernistes est oublié momentanément. La place est donné au corps, mais pas n’importe lequel. La fière catalane Sónia Gómez participe à un rapport ludique avec les spectateurs. L’improvisation côtoie le sérieux avec, comme adrénaline, l’effort et la sublimation du corps et de l’esprit. Ceux-ci ne sont plus des phases interdites, mais au contraire, ils s’expriment dans la logique de l’altérité. Gómez, c’est la déconstruction audacieuse de l’aventure chorégraphique.
Suite

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