11 mai 2017
8 mai 2017
Il y a quelque chose qui peut nous faire vibrer dans tout acte d’improvisation. Et au théâtre, l’effet et d’autant plus impressionnant que c’est en direct que ça se passe. C’est aussi ce que l’on retient de cette courte pièce à un personnage, que d’autres protagonistes, issus d’extraits vidéo en forme de home-movie, viendront virtuellement partager la scène avec lui.
© Emily Cooper
5 mai 2017
© Anne Van Aerschot
Le dernier spectacle de la saison 2016-2017 de Danse Danse est magique, atteint par la finesse et la grâce, une pièce dont la simplicité et le raffinement concilient grand public et connaisseurs ; comme ça devrait l’être.
Tout d’abord une musique enlevante, Music for 18 Musicians, de l’électrisant Steve Reich qui, dès le départ, annonce ses couleurs : rythme, séduction, sensualité. C’est aussi du côté des lumières de Jan Versweyveld et des costumes de Dries Van Noten : pastel, accents de l’arc-en-ciel, luminosité diurne donnant une atmosphère printanière. Et un décor scénique du même Versweyveld d’une grande perspicacité, priviliégiant la circularité de l’espace. Tout cet attirail au profit d’une chorégraphie exceptionnel, Rain, sans véritable thème, simplement créée pour le plaisir de danser. Suite
4 mai 2017
AVIS AUX CINÉPHILES
Il arrive parfois que certains films ne soient pas présentés toute la semaine, particulièrement dans les salles indépendantes. Consultez les horaires quotidiens, ceux-ci pouvant changer d’un jour à l’autre.
Selon le nombre de nouveaux films à l’affiche et de rédacteurs disponibles, les critiques pourraient enregister des retards, même si nous déployons des efforts pour les éviter.
© Stéphane Najman
Elle et lui. D’abord elle, seule sur scène, rendant le silence perceptible grâce à ses moments en espagnols surtitrés dans le fond de la scène, à gauche. Des mots qui ont rapport avec l’art intime de l’improvisation professionnelle. Cette nouvelle danse peut se situer dans la mouvance post-moderne de l’art chorégraphique. Le classique est déjà enterré, l’athlétisme des modernistes est oublié momentanément. La place est donné au corps, mais pas n’importe lequel. La fière catalane Sónia Gómez participe à un rapport ludique avec les spectateurs. L’improvisation côtoie le sérieux avec, comme adrénaline, l’effort et la sublimation du corps et de l’esprit. Ceux-ci ne sont plus des phases interdites, mais au contraire, ils s’expriment dans la logique de l’altérité. Gómez, c’est la déconstruction audacieuse de l’aventure chorégraphique.
Suite
30 avril 2017
Elvis Presley, Jerry Lee Lewis, Carl Perkins, Johnny Cash et Sam Phillips, leur père artistique adoptif, celui qui va donner naissance aux succès de ces grands du rockn’ roll. Une journée du 4 décembre 1956 au célèbre Sun Records de Memphis où le paternel de substitution réinvente en quelque sorte l’histoire de la musique pop. James Loye incarne ce personnage d’une Amérique capitaliste où les bonnes idées mènent loin, même si on doit composer souvent avec des coups bas. C’est la loi de la jungle où il est difficile de concilier profit immédiat, amitié et sincère élan d’humanité. Ces caractéristiques de tout individu normal, Loye les déploie remarquablement, inventant un personnage d’un charisme impérial. C’est l’une des plus belles performances de la soirée, même si l’ensemble, y compris le band endiablé, sont tous exceptionnels.
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