11 octobre 2017
Depuis quelque temps, le thème des migrants est devenu un des sujets de conversation les plus abordés, notamment en raison des valeurs éthiques, morales et de justice qu’il engendre. Et lorsque nous réalisons que nous vivons, supposément, dans un univers mondialisé, force est de souligner qu’en Occident surtout, la résistance envers l’ailleurs se fait de plus en plus sentir parmi la population.
Le populisme est devenu un fléau social parce que justement, la raison, l’humanité et la connaissance de l’autre n’ont plus droit de cité. Dans une discipline artistique comme la danse, où cela peut-il mener ?
L’américano-canadien Andrew Skeels nous donne la réponse dans une pièce au titre « mondialisé », Rose of Jericho (La rose de Jéricho), emblématique d’un espace terrestre qui n’aurait pas besoin de tant d’efforts pour inclure l’Humain. Cela se voit dans cet ensemble chorégraphique axé sur les mouvements intenses, où le corps des danseurs utilisent le sol comme s’il s’agissait de la mer qui engouffre tous ces migrants dont nous avons entendu parler ces derniers temps. Suite
10 octobre 2017

Andreas Apergis
Le Scapegoat Carnivale Theatre célèbre son dixième anniversaire en proposant une nouvelle version de L’Œdipe sous le titre Oedipus Part one: Assembly. Il s’agit en quelque sorte d’une enquête sociale et par extension, politique. Les habitants de Thèbes se rencontrent au milieu de la cité pour implorer les Dieux de les guérir d’une plaie qui s’est abattue sur eux, détruisant la ville.
L’ensemble est composé des 12 comédiens, trois chœurs… et près de 2 500 ans de traditions politiques et sociale que Occident a hérité des Grecs. Que sait-on d’Œdipe ? Quelles étaient ses véritables valeurs éthiques et morales ? Est-il Homme ou Dieu ?
Dans cette proposition théâtrale, le retour en arrière vers la civilisation grecque se permet aussi un détour au 21e siècle, un moment où malgré le manque presque total d’empathie, les humains se demandent quotidiennement sur quoi sera fait l’avenir du monde.

Joseph Shragge
Andreas Apergis (qu’on a remarqué, entre autres, dans le très beau Gurov & Anna, de Rafaël Ouellet) est une figure importante dans le milieu du théâtre anglophone de la métropole. Il est tout à fait normal que ses origines grecques le poussent à choisir des thèmes helléniques qu’il transforme au goût du jour en les réhabilitant en quelque sorte.
L’écrit de Sophocle est ici adapté par Joseph Shragge, aure luminaire théâtral anglophone, à partir d’une traduction de Lynn Kozak. La direction musicale est assurée par David Oppenheim, d’après la composition originale de Brian Lipson.
À un moment où les classiques grecs sont absents de la scène francophone (et anglophone) – on compte trop sur Molière et ses pairs ou sur Shakespeare – force est de souligner que des initiatives comme celle d’Apergis et Shragge ne peuvent carrément être refusées.
Représentations : Vendredi 20, samedi 21 et dimanche 22 octobre 2017
Lieu : Centaur
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Le personnage de Willy Loman, créé en 1949 par le grand Arthur Miller, l’un des plus importants dramaturges de la scène américaine du 20e siècle, est repris par Serge Denoncourt dans sa propre traduction de Death of a Salesman, forcément œuvre assez puissante pour qu’on la monte aujourd’hui, 68 ans plus tard.
A-t-elle vieilli cependant ? Sans doute que oui puisque les bouleversements au cours des presque sept dernières décennies ont changé l’individu : face à lui-même, face à ses proches, la société, la politique, sa philosophie de vie. Et la femme dans tout ça ? Elle a acquis plusieurs droits fondamentaux et autres. Et dans cette Mort d’un commis voyageur, il y a deux sortes, la mère et l’épouse, et les autres, celles qui se donnent facilement… une façon d’assumer leur sexualité qui, à l’époque, était du domaine de l’impensable.

Louise Turcot, Mikhaïl Ahooja, Robert Lalonde, Marc Messieur et Eric Bruneau > © Théâtre du Rideau Vert
6 octobre 2017
AVA29 septembre 2017
Le couple, l’amour, le pur désir de concevoir, les doutes face à cette nouvelle chose qui entre dans nos vies, les petits bonheurs du quotidien, les joies et les excès non partagés. Et ensuite les années qui filent à une vitesse incontrôlable sans qu’on s’en rende compte. Et des existences séparées.
Les mots de l’auteur anglophone Duncan Macmillan font écho aux premiers balbutiements de notre maturité et résonnent lorsque le temps vient d’en finir avec l’âge où on était insouciant. En quelque sorte, mûrir et devenir adulte.

Sophie Cadieux et Maxime Denommée > © Suzanne O’Neill 2016
28 septembre 2017
RETOUR EN BOURGOGNE27 septembre 2017

Soft… > © Nicolas Ruel
Deux chorégraphies de la Grande Dame de la danse moderne pour débuter en beauté cette 20e saison de Danse Danse. Entre les deux parties, un dénominateur explicatif commun : le corps se désintègre pour évoluer dans quelque chose qui évoque la machine, le mouvement perpétuel, la béatitude et une ivresse partagée.
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