13 avril 2014
La traduction française de la pièce de Christopher Hampton par Serge Denoncourt conserve le côté dévastateur des personnages, notamment dans le cas de la marquise de Merteuil et du vicomte de Valmont, car c’est par eux que le scandale arrive. Les mots incendiaires, les paroles à double sens, les réparties artificielles, les jeux fourbes sont autant de maux qui emprisonnent ces deux anti-héros d’un récit cruel sur la manipulation et la recherche hédoniste du plaisir.
10 avril 2014
Deux parties séparent les spectateurs : d’une part, celle des sièges traditionnels, comme dans tous les théâtres ; de l’autre. des tables disposées comme dans un cabaret où l’on servira aux heureux élus un met chinois choisi parmi trois possibilités.
4 avril 2014
L’avant-dernier spectacle de la saison des Grands Ballets célèbre le Houston Ballet avec Marie-Antoinette, sur une chorégraphie de Stanton Welch et une musique de Dmitri Shostakovich, revue par Ermanno Florio.
Tout en étant conscient des nouvelles normes ethno-démographiques, le théâtre québécois est en constante recherche d’une identité nationale qui lui est propre. Force est de souligner que cette quête se traduit par une écriture qui privilégie souvent la nostalgie, mais qui est au fond un cri politique pour la survie.
Les intentions du Philippe Ducros, auteur et metteur en scène, sont louables, voire même édifiantes et essentielles par les temps qui courent. Elles sont d’ordre social et politique et dans ce sens, elles se démarquent de la plupart des pièces proposées depuis quelque temps, plus axées sur les crises existentielles de l’individu, particulièrement dans le milieu du théâtre parallèle.
29 mars 2014
Les Grands Ballets [Canadiens] inaugure la nouvelle saison en grand avec nul autre que le Ballet de l’opéra de Paris, de nouveau à Montréal après 47 ans d’absence. C’est avec Paquita, de Pierre Lacotte, que le rideau s’ouvre le 16 octobre prochain. Il s’agit d’une première en Amérique du Nord.
La nouvelle saison théâtrale du Centre Segal s’avère des plus riches en musique. Est-ce un pur hasard ? Toujours est-il que les œuvres proposées célèbrent le sentiment de nostalgie par le biais de cette discipline artistique. C’est comme s’il s’agissait d’arrêter le temps qui passe et de laisser de côté les nouvelles déplorables qui nous parviennent des médias pour se laisser bercer par un sentiment de satisfaction et de confort spirituel éphémère. Sans nul doute, l’expérience en vaut le coup.
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