En salle

The Big Sick

6 juillet 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
Il est Pakistanais. Elle est Américaine. Ils s’aiment. Mais leurs familles respectives ne sont pas tout à fait d’accord avec cette étrange relation.

CRITIQUE
Texte : Élie Castiel

★★★

L’AMOUR EST SOUVENT
UN CHAMP DE BATAILLE

Avec l’aide de Judd Apatow, l’un des coproducteurs, Kumail Nanjiani et Emily V. Gordon ont concocté un scénario à partir d’un fait vécu. Entre le petit drame sentimental et la comédie délicieusement déboussolée, The Big Sick, dont on n’attend la version française que la semaine prochaine, du moins selon les échos, s’avère plus prudent et gentil que les films de Judd Apatow, dont il s’inspire.

The Big Sick

Dans un sens, si l’Amérique abrite un melting-pot de communautés du monde entier, celles-ci se sont intégrées à une américanité unique, mais sans pour autant se débarrasser de leurs cultures d’origine. C’est le point d’ancrage de cette comédie alerte, fort sympathique, où un élément dramatique vient perturber un début de mise en scène fort prometteur.

Mais on retient aussi que le cinéma américain accepte
pleinement et naturellement dans son milieu des artisans
issus de divers groupes ethniques. Bouffée d’air frais qui
confirme, d’une certaine façon, que dans ce pays on peut
poursuivre son rêve si on se donne la peine d’essayer.

N’empêche que  Kumal Nanjiani brille par ce mélange aussi paradoxale d’assimilation totale au nouveau monde et de retour aux sources rigides de sa condition. Zoe Kazan, petite fille du grand Elia Kazan a retenu, dans son jeu, tous les préceptes appris d’une famille d’artistes des milieux cinématographique et théâtral.

On apprécie le côté bohème de Holly Hunter et le dramatiquement efficace de Ray Romano. Mais on retient aussi que le cinéma américain accepte pleinement et naturellement dans son milieu des artisans issus de divers groupes ethniques. Bouffée d’air frais qui confirme, d’une certaine façon, que dans ce pays, on peut poursuivre son rêve si on se donne la peine d’essayer.

Film honnête, aux one-liners spirituels, évitant les vulgarités souvent d’usage dans le genre et respectant un public friand du feel-good-movie The Big Sick se savoure intelligemment quellle que soit la sauce qu’on lui rajoute.

Sortie :  vendredi 7 juillet 2017
V.o. :  anglais

Genre : Comédie sentimentale  – Origine : États-Unis –  Année :  2017 – Durée :  2 h – Réal. :  Michael Showalter – Int. : Kumail Nanjiani, Zoe Kazan, Holly Hunter, Ray Romano, Adeel Akhtar, Anupam Kher – Dist. :  Entract Films.

Horaires
@
 
  Cineplex

Classement
Interdit aux moins de 13 ans

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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