En salle

King Arthur: The Legend of the Sword

11 mai 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
Le courageux Arthur, orphelin, répond à l’appel lancé à quiconque pourra retirer se son socle de pierre Excalibur, l’épée du défunt roi, héritier de la couronne. Mais Vortigern, son oncle cupide ne pense qu’à se venger lorsque son neveu réussit sa mission.

CRITIQUE
★★★
Texte : Élie Castiel

LE CŒUR ET L’ÉPÉE

Qu’importe la liberté ou plutôt « les libertés » prises par Guy Ritchie. Il emprunte à des genres populaires qui ont toujours fait carrière : le péplum, le film fantastique, le thriller psychologique. Dans sa mise en scène volontairement bordélique, il y a un je-m’en-foutisme contagieux qui ne laisse pas indifférent. Pourquoi gâcher notre plaisir en lui imposant une mauvaise note.

D’une certaine façon, on pourrait dire, si on observe
de près,  que
King Arthur: Legend of  the Sword a
quelque chose d’ingénieusement homoérotique. Une
fois n’est pas coutume, mais il faut s’en réjouire.

King Arthur. Legend of the Sword

Ritchie veut faire preuve de spectaculaire et il réussit. La bande sonore, superbe, se plie aux recettes d’un cinéma grand public accrocheur, mais d’où on sort conquis. Il y a, dans King Arthur: Legend of the Sword, du Shakespeare emprunté dû aux quelques aspects sanglants, mais aussi à la tragédie grecque, qui, avouons-le, a également inspiré le célèbre William. Ritchie mène son navire comme il le veut, faisant preuve de courage devant les nombreuses tempêtes et les écueils imprévisibles. C’est ici une histoire filiale, d’amour et de vengeance, d’humains en perdition et de monstres sanguinaires. C’est spectaculaire, majestueux et ne regrette pas une seule minute les plus de deux heures de projection.

Bien entendu, on ne va pas comparer au magnifique Excalibur de John Boorman, mais ces récits de Merlin, ici à peine évoqués, sont remplacés par la virilité bien placée de ses héros subtilement musclés. D’une certaine façon, on pourrait dire, si on observe de près, que King Arthur: Legend of  the Sword a quelque chose d’ingénieusement homoérotique. Une fois n’est pas coutume, mais il faut s’en réjouire.

Sortie :  vendredi 12 mai 2017
V.o. :  anglais / Version française

Le roi Arthur : La légende d’Excalibur

Genre :  Aventures fantastiques  – Origine : États-Unis / Grande-Bretagne / Australie –  Année :  2017 – Durée :  2 h 06  – Réal. :  Guy Ritchie – Int. : Charlie Hunnam, Annabelle Wallis, Jude Law, Katie McGrath, Eric Bana, Astrid Bergès-Frisbey – Dist. :  Warner Bros. Canada.

Horaires
@
  Cineplex

Classement
Tout public
(Déconseillé aux jeunes enfants)

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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