En salle

Astérix : Le domaine des dieux

18 février 2015

Semaine du 20 au 26 février 2015

Astérix_Le domaine des dieux

Sortie : Vendredi 20 février 2015
V.o. : français
S.-t.a. : Asterix: The Mansions of the Gods

ANIMATION > Origine :   France / Belgique – Année : 2014 – Durée : 1 h 25 – Réal. : Alexandre Astier, Louis Clichy – Voix : Roger Carel, Guillaume Briat, Lorànt Deutsch, Philipppe Morier-Genoud, Bernard Alane, Alain Chabat – Dist. / Contact : Métropole | Horaires / Versions : Beaubien Cineplex

CLASSIFICATION
Visa GÉNÉRAL

APPRÉCIATION
CHIC ! DES GAULOIS !
Texte : Patricia Robin
Cote :  ★★★

Goscinny et Uderzo ne pouvaient trouver meilleur ambassadeur qu’Alexandre Astier (de la série télévisée culte Kaamelott) pour scénariser, dialoguer et coréaliser avec Louis Clichy cette nouvelle mouture des aventures d’Astérix, d’Obélix et du joyeux village de Gaulois en Armorique 55 ans après leur création. Après les formats BD, les huit films d’animation, les mises en scène avec de vrais acteurs, voici qu’une expérience technique inexplorée attend l’amateur de ces héros antiques : l’infographie en 3D. Ici, le spectateur en a pour ses sesterces : des Gaulois toujours menacés par César et ses légions de Romains, des civils romains qui viennent s’installer en Gaule, un mignon garçonnet, au prénom emprunté à l’anglais, qui se prend d’affection pour Obélix et une intrigue bien ficelée où le montage allègre et très cinématographique laisse peu de répit.

Bien sûr, il ne faut pas compter se taper sur les cuisses du début à la fin, car l’humour se dessine tout en subtilités et en détail comme les noms des divers personnages secondaires, la parité avec notre époque contemporaine, les attitudes humaines qui guident l’Homme depuis la nuit des temps. Et Astier, qui prête aussi sa voix au centurion Oursenplus, nage dans cet univers avec une aisance et une musicalité proverbiales. On lui retrouve cette verve dans la répartie des dialogues et dans les relations interpersonnelles comme dans sa série Kaamelott. La distribution vocale s’avère des plus pertinente ; outre Roger Carel, incarnant la légendaire tessiture de l’Astérix des films d’animation, on reconnaît Alain Chabat, Florence Foresti, Élie Semoun, Lionnel Astier et plusieurs vieux complices d’Astier.

L’infographie toute en rondeur, définit les nombreux acteurs de l’intrigue et les décors somptueux, amplifiant l’effet tridimensionnel de l’image. Mais ce qui compte surtout, dans ce nouvel opus du petit moustachu au casque ailé, c’est la critique sociale et écologique sur le mercantilisme des cités et des puissants. Astier s’est fait un point d’honneur de bien intégrer celle-ci dans la trame dramatique où il en profite pour semer, çà et là, ses influences du 7e art, transformant Obélix en King Kong et en Spiderman au climax de sa narration. Sans conteste, ce chapitre d’Astérix saura plaire aux enfants de 7 à 77 ans, par Toutatis !

MISE AUX POINTS
★★★★★ (Exceptionnel) ★★★★ (Très Bon) ★★★ (Bon) ★★ (Moyen) (Mauvais) ½ (Entre-deux-cotes) – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.


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