22 septembre 2016
Petit spécialiste du thriller et du cinéma d’action musclé hollywoodien, Antoine Fuqua (The Equalizer, Southpaw) réalise son premier western avec The Magnificent Seven. Ce remake du film de John Sturges (1960), qui transposa le classique féodal d’Akira Kurosawa (Les sept samouraïs) dans le contexte western du XIXe siècle, se révèle de très bonne facture. S’il suit la trame narrative principale de ses modèles de base, le film prend tout de même ses distances en y ajoutant notamment la présence féminine et forte d’une jeune veuve assoiffée de vengeance (Haley Bennett, convaincante).
À défaut de profondeur, cette nouvelle bande des sept est composée de personnages colorés à saveur « internationale » où domine Denzel Washington en chasseur de primes et leader de cette ligue de défense contre la bande d’un prospecteur d’or assoiffé de pouvoir (Peter Sarsgaard, effacé mais diabolique à souhait).
La mise en scène de Fuqua, qui signe ici son meilleur film depuis Training Day, se révèle étonnamment assez sobre dans l’ensemble avant une finale violente, spectaculaire et fort bien ficelée qui rehausse le film d’un cran. En somme cette relecture de The Magnificent Seven est une réussite et un pur divertissement dans le sens le plus classique du terme.
Genre : WESTERN – Origine : États-Unis – Année : 2016 – Durée : 2 h 13 – Réal. : Antoine Fuqua – Int. : Denzel Washington, Chris Pratt, Matt Bomer, Ethan Hawke, Vincent D’Onofrio, Peter Sarsgard, Luke Grimes, Lee Byung-hun, Manuel Garcia-Rulfo – Dist. / Contact : Columbia.
Horaires : @ Cineplex
CLASSEMENT
Interdit aux moins de 13 ans
(Violence)
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. ★ Mauvais. ½ [Entre-deux-cotes] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
L’endroit : Le Bleury-Bar, à Montréal. L’auditoire : une cinquantaine de personnes, peut-être un peu plus. L’événement : le comédien Marc-André Casavant se donne corps (surtout) et âme au cours d’un quasi-solo insolite, jubilatoire, insolent, déstabilisant, s’attaquant à l’ordre établi, non pas par pure provocation, mais pour faire réfléchir, pour contrecarrer le malaise ambiant en matière de sexe et de relations humaines.
Marc-André Casavant et Marine Pioch (PHOTO : © Sébastien Roy)
Presque 60 minutes au cours desquelles le performant explore la psyché humaine dans tout ce qu’elle cache d’interdits : sexuels, sociaux, politiques… et tout ce qui a rapport à l’existence. Fontaine, c’est le titre du spectacle, comme dans le dicton Fontaine, je ne boirai pas de ton eau, mais que Casavant transforme en un road-play personnel qui carbure à coups d’allusions à la masturbation, la fellation, la pénétration et autres pratiques sexuelles qui se font, mais ne se disent pas. Suite
15 septembre 2016
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