9 février 2017
RÉSUMÉ SUCCINCT
Depuis le début des années 1970, la chasse au phoque, une pratique ancestrale des Inuits, est attaquée de toute part par des groupes de défense des animaux, majoritairement européens, qui se servent de l’image du blanchon afin de faire de la désinformation, d’anéantir ce mode de vie et, par le fait même, la survie économique de ce peuple.
Depuis quelques années, le corpus cinématographique autochtone prend de l’ampleur. Documentaire principalement, mais aussi en fiction, la production québécoise et canadienne touchant à ces régions grandioses et affolantes, en dévoilent les mystères, en font ressortir les désespoirs et commencent également à s’élever contre les injustices répétées qui ont cours depuis déjà trop longtemps. Campé dans les désertiques étendues du Nunavut, le film d’Alethea Arnaquq-Baril a tôt fait de délaisser sa vision « exotique » du lieu, même si les coutumes et les gestes ancestraux sont une des composantes importantes, et se concentre sur l’indispensable lutte consistant à promouvoir la chasse au phoque comme élément fondateur d’une culture, mais avant tout comme un secteur économique vital.
Filmé à la manière d’un journal de campagne chronologique, le film établit le lien parfait entre tradition et modernité, entre déclin et survivance. Militante active, la cinéaste met en avant autant la désinformation des organismes censés protéger les animaux que la passivité du gouvernement canadien, plus concerné à vendre le sous-sol qu’à en défendre les intérêts de ses résidents. Amère, mais en même temps pleine d’espoirs, elle livre un constat sans appel, déclamé avec force et conviction, et fait preuve d’un discours vindicatif assez nouveau dans la parole documentaire inuite, d’habitude plus intérieure. On ne peut donc que saluer le courage et la détermination de ces jeunes engagés dans un combat aussi essentiel qu’inégal. Indispensable pour bien comprendre la situation, Angry Inuk connaît depuis l’automne un très beau parcours en festival, tentant, avec de faibles moyens, de porter haut la voix de la rage sourde qui couve. À nous de savoir l’écouter.
Genre : DOCUMENTAIRE SOCIAL – Origine : Canada – Année : 2016 – Durée : 1 h 22 – Réal. : Alethea Arnaquq-Baril – Dist./Contact : ONF.
Horaires : @ Cinéma du Parc – Cinémathèque québécoise
CLASSEMENT
Tout public
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. ★ Mauvais. ½ [Entre-deux-cotes] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
RÉSUMÉ SUCCINCT
Jasmine profite de la courte absence de son fiancé, Rile, pour sortir en discothèque et voir ses amies. Elle y rencontre la charmante Dallas, une travailleuse de la construction, experte en toiture. Le sentiment amoureux qui naît de leur attirance mutuelle bouleverse l’existence des deux jeunes femmes.
En 2007, April Mullen fait ses premières armes derrière la caméra, en co-réalisant avec Tim Doiron la comédie Rock, Paper, Scissors: The Way of the Tosser, remportant quelques prix sur le circuit des festivals. Puis, en 2012, la réalisatrice canadienne chapeaute la comédie d’horreur Dead Before Dawn 3D, devenant la plus jeune et première femme à réaliser un long-métrage en 3D. Celle qui a d’ailleurs débuté sa carrière devant la caméra, en tant qu’actrice, ne dévoile pas son âge. Avec Below Her Mouth elle prouve non seulement que la réalisation n’a pas d’âge, mais qu’un réalisateur peut s’attaquer à maints sujets et genres filmiques, pourvu qu’il soit doté de l’intelligence du regard. Suite
RÉSUMÉ SUCCINCT
Lang, un pilote professionnel de rallye, est impliqué dans un grave accident de voiture alors qu’il roule à toute vitesse en compagnie de son père. Plongé dans un coma artificiel, il a accès, inexplicablement, à des moments de la vie de cet homme, dont il ignorait complètement, jusque-là, le passé.
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