2 mars 2017
RÉSUMÉ SUCCINCT
Après la mort mystérieuse de sa petite, un homme en deuil reçoit une invitation de Dieu à venir le visiter dans un lieu précis, The Shack, une cabane perdue au fond du bois.
Déjà, dans son court, Christian (2004), le Britannique Stuart Hazeldine abordait la notion de Dieu dans le milieu d’une école secondaire. Son premier long métrage, Exam (2009), inédit ici, est un thriller. Pour The Shack, il reprend la notion de la présence divine dans nos vies. Le deuil, au-delà de la perte d’un être cher, est en quelque sorte l’occasion d’un rapprochement à Dieu, à sa puissance, sa force dans le monde, si on se fie au déroulement du récit.
Dans ce film religieux, il prend la forme d’une femme (brillamment interprétée par Octavia Spencer, drôle, dramatique, enjouée). Sans elle, cette production tombe à plat. Car ce deuxième long est une aventure inutile par les temps qui courent. Invraisemblable dans sa présentation du royaume des Cieux, dépassé, il peut cependant bénéficier de la magnifique direction photo de Declan Quinn (Monsoon Wedding, de Mira Nair, en 2001) qui présente un Éden hollywoodien fait de collines resplendissantes où les anciens terrestres ne cessent de se promener. Pour la musique, celle insistante d’Aaron Zigman ne bouleverse guère.
L’israélien d’origine tunisienne Avraham Aviv Alush incarne un Jésus moderne physiquement convaincant, mais au jeu caricatural et empesé. Puis Sam Worthington, le père endeuillé qui devra venir à bout de sa douleur grâce à une expérience épiphanique qui changera sa vie et son approche de la mort à tout jamais. Mais l’acteur, contrairement à d’autres rôles, notamment dans Hacksaw Ridge, de Mel Gibson (2016) n’est pas tout à fait à l’aise dans un rôle qu’il ne semble pas saisir.
Genre : DRAME – Origine : États-Unis – Année : 2017 – Durée : 2 h 12 – Réal. : Stuart Hazeldine – Int. : Sam Worthington, Octavia Spencer, Tim McGraw, Radha Mitchell, Megan Charpentier, Gage Munroe, Amélie Eve – Dist./Contact : Séville.
Horaires : @ Cineplex
CLASSEMENT
Tout public
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. ★ Mauvais. ½ [Entre-deux-cotes] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
RÉSUMÉ SUCCINCT
Au 18e siècle, en Russie, une jeune homme au tempérament violent se retrouve dans un monastère quelque part dans les montagnes des Carpates. Très vite et malgré lui, il doit confronter un esprit malin.
Bande-annonce sans sous-titres
Genre : DRAME D’HORREUR – Origine : Russie – Année : 2016 – Durée : 1 h 30 – Réal. : Sergey Ginzburg – Int. : Konstantin Kkryukov, Mikhail Porechenkov, Aglaya Shilovskaya, Mikhail Zhigalov, Yulia Aug, Roman Madyanov – Dist./Contact : KinoFilm Corp.
Horaires : @ Cineplex
CLASSEMENT
Interdit aux moins de 13 ans
27 février 2017
© ONF
Dévoilé aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal, en novembre 2016, Combat au bout de la nuit est un film-fleuve porté par le désir de lutter contre les mesures d’austérité des gouvernements. Sylvain L’Espérance s’est tenu à le tourner en Grèce, mais il le considère comme un écho de l’état du monde. Sa présentation dans la section Panorama de la 67e Berlinale, en février 2017, le ravit particulièrement parce qu’on lui a annoncé avoir voulu faire, avec cette sélection, « un geste politique ». Le documentariste québécois ne pouvait mieux être servi, lui qui cherche, derrière sa caméra imprégnée de poésie, à suggérer des formes de résistance. Suite
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