23 mars 2017
RÉSUMÉ SUCCINCT
Socialement mésadapté, Wilson vit avec son chien, son seul véritable ami. Apprenant que son père est mourant, il retourne dans sa ville natale pour être à son chevet et tente en vain de renouer avec de vieilles connaissances. Le décès de son père réveille chez Wilson un désir d’accéder à une vie sociale plus normale, mais surtout de revoir son ex-femme, Pippi, qui l’a quitté dix-sept ans plus tôt après s’être fait avorter.
Après Ghost World, le nouveau film de Craig Johnson, Wilson, est aussi une adaptation à l’écran d’une bande dessinée de Daniel Clowes. Cependant, on est loin de la réussite du film de Terry Zwigoff de 2001. Le thème de l’aliénation urbaine y est à nouveau abordé, mais le mélange de comédie noire et d’éléments dramatiques passe difficilement à l’écran.
Le choix de Woody Harrelson pour incarner le personnage-titre est pourtant bien senti. Ce dernier incarne habilement ce rôle de mésadapté social d’âge mûr qui vit avec son chien. Après la mort de son père et le départ de son seul ami, il va chercher à briser sa solitude en retournant dans sa ville natale et se raccrocher au passé. Dans le premier tiers du film, le récit arrive à bien décrire le malaise que suscite ce personnage misanthrope et malhabile dans ses relations avec autrui. En revanche, lorsque Wilson découvre qu’il a eu une fille donnée en adoption, c’est à ce moment que le film dérape et perd de son charme.
S’ensuit une série de vignettes tantôt embarrassantes, tantôt saugrenues, où l’humour cède peu à peu le pas au drame. Par ailleurs, le film est platement mis en scène par Craig Johnson (The Skeleton Twins) et le rythme tient difficilement la route.
Genre : COMÉDIE DRAMATIQUE – Origine : États-Unis – Année : 2016 – Durée : 1 h 34 – Réal. : Craig Johnson – Int. : Woody Harrelson, Laura Dern, Judy Greer, Cheryl Hines, David Warshofsky, Isabella Amara – Dist./Contact : Fox Searchlight.
Horaires
@ Cineplex
Classement
Interdit aux moins de 13 ans
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. ★ Mauvais. ½ [Entre-deux-cotes] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
20 mars 2017
Mais souvent pervers, avilissant, sanglant. Des quatre pièces de théâtre d’Albert Camus, écrites entre 1938 et 1949, la première, Caligula, annonce déjà sa démarche philosophique d’un monde obsédé par le néant. Dans son Algérie natale, c’est le pouvoir colonial d’un monde impérialiste, à la fois romantique et faussement civilisateur,métaphore Caligula, dont les meurtres insensés ne sont que le symbole des gouvernements qui dominent les individus pour l’asservir.
Benoît McGinnis (Caligula) — Photo : © Yves Renaud
Akram Khan — Photo : © Tristram Kenton
Pour nous, une première rencontre avec Akram Khan, un chorégraphe et danseur d’exception, issu de la tradition orale et chorégraphique d’une culture millénaire, dont le Mahabharata, grand poème homérique transmet une façon de vivre, de voir le monde et de fonctionner au quotidien.
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