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J’ai comme reculé, on dirait

6 avril 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
Trois jeunes femmes remplies d’ambitions. Pourtant, un désenchantement s’installe. À travers les carrières qui tardent à démarrer, les emplois ennuyants, les débauches qui se banalisent, les ruptures amoureuses, l’envie de fuir et la recherche du bonheur à tout prix, une sorte d’état des lieux se dessine.

SANS
COMMENTAIRES

Sortie :  vendredi 7 avril 2017
V.o. :  anglais, français
Sous-titres : français

Genre :  Documentaire  – Origine : Canada [Québec] –  Année :  2017 – Durée :  1 h 10  – Réal. :  Sophie Bédart Marcotte – Dist./Contact :  [ Film indépendant ].

Horaires
Cinémathèque québécoise

Classement
NC
(Non classé – Exempté)

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La sociologue et l’ourson

RÉSUMÉ SUCCINCT
Entre 2012 et 2013, la France est divisée en ce qui a trait au projet de loi sur le Mariage pour tous. Dans une période de neuf mois de gestation législative, une sociologue raconte à son films les enjeux. Il décide d’en faire un documentaire. Le résultat est stupéfiant.

EN QUELQUES MOTS
★★★ ½
Texte : Charles-Henri Ramond

La sociologue Irène Théry, spécialiste de la famille depuis plus de trente ans, a été impliquée de très près dans les débats qui ont entouré la loi sur le mariage pour tous instaurée en France en mai 2013. Mathias Théry, fils d’Irène, et son comparse Étienne Chaillou décident d’en relater le processus et de suivre le déroulé des événements parfois houleux qui ont secoué l’Hexagone pendant plusieurs mois. Loin de se contenter d’un reportage de société habituel, ils choisissent un angle d’attaque pour le moins original pour documenter ce changement, probablement le plus important depuis l’abolition de la peine de mort trente ans auparavant.

La sociologue et l'ourson

Mêlant l’intime et le collectif, La sociologue et l’ourson
gagne indéniablement un charme inusité, tout en
sachant rester rigoureux dans sa captation
d’un moment clé de l’histoire moderne de la France.

Outre les aspects traditionnels du documentaire (chronologie précise des faits, plans-séquences en caméra portée, entre autres), les réalisateurs utilisent pour mimer les entrevues des petites bestioles en peluche évoluant dans des décors miniatures construits de bric et de broc. Ce traitement ludique proche du cinéma d’animation s’avère doublement intéressant. En premier lieu parce qu’il permet au film d’éviter tous les poncifs du genre, notamment en ce qui a trait aux sempiternelles interventions de têtes parlantes. En second lieu parce qu’il offre un regard décalé, presque ironique, qui fait ressortir le côté théâtral des débats constitutionnels ou des prises de paroles citoyennes.

Avec ce mode narratif aussi distancié mêlant l’intime et le collectif, La sociologue et l’ourson gagne indéniablement un charme inusité, tout en sachant rester rigoureux dans sa captation d’un moment clé de l’histoire moderne de la France. À voir, donc, et ce, même par les plus jeunes.

Sortie :  vendredi 7 avril 2017
V.o. :  français

Genre :  Documentaire  – Origine : France –  Année :  2016 – Durée :  1 h 18  – Réal. : Mathias Théry, Étienne Chaillou – Dist./Contact :  Multi-Monde.

Horaires
Cinéma Beaubien

Classement
NC
(Non classé – Exempté)

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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Le dernier souffle : Au cœur de l’Hôtel-Dieu de Montréal

RÉSUMÉ SUCCINCT
Fondé en 1642 par Jeanne Mance, l’Hôtel-Dieu de Montréal a conservé sa vocation de prodiguer des soins de santé jusqu’à nos jours. En 2016, l’établissement déménage ses services dans le nouvel édifice du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM). Plusieurs personnes partagent leurs inquiétudes sur le futur du site qui possède une grande valeur patrimoniale.

EN QUELQUES MOTS
★★★
Texte : Charles-Henri Ramond

Dans un avenir rapproché le plus que tricentenaire Hôtel-Dieu de Montréal fermera définitivement ses portes aux malades. Annabel Loyola, auteure en 2010 du tout premier long métrage consacré à Jeanne Mance, y a tourné durant plus de deux ans afin de documenter pour la postérité ce « dernier souffle ». Dans son film, justement intitulé Le dernier souffle – Au cœur de l’Hôtel-Dieu de Montréal, la réalisatrice née à Langres en France (la même ville que la célèbre cofondatrice de Montréal), nous propose de partir à la rencontre d’une dévotion qui s’éteint sans esclandre, et surtout, sans que l’on sache exactement ce qu’il adviendra de l’immense édifice de l’Avenue des Pins.

Réconfortant, Le dernier souffle n’est pour autant pas
dénué d’une pointe d’amertume quant à la suite des choses.

Le dernier souffle

À l’image de ses discrets protagonistes, Annabel Loyola promène sa caméra sur la pointe des pieds pour mieux nous permettre de découvrir les recoins les plus secrets de ce véritable havre de paix situé en plein centre-ville. Outre le bâti exceptionnel que ce documentaire décrit comme on l’a très rarement fait, le sort des sœurs, des médecins et autres personnels soignants est également au centre du récit. La réalisation, sobre et classique, met en avant sans trop insister une opération cardiaque qui fait alors office de métaphore rappelant le titre du film et dépeint le courage et la résilience des patients, montrés sans sentimentalisme. Réconfortant, Le dernier souffle n’est pour autant pas dénué d’une pointe d’amertume quant à la suite des choses.

Sortie :  vendredi 7 avril 2017
V.o. :  français
Sous-titres : anglais
The Last Breath: At the Heart of Hôtel-Dieu of Montréal

Genre :  Documentaire  – Origine : Canada [Québec] –  Année :  2017 – Durée :  1 h 12  – Réal. :  Annabel Loyola – Dist./Contact :   Arabesque Films Inc.

Horaires
@
  Cinéma BeaubienCinémathèque québécoise

Classement
Tout public

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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