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Rouge Speedo

14 mars 2018

CRITIQUE
| SCÈNE |

Élie Castiel

★★★★

LE NAGEUR

Organique. Brut. Sensuel. Agressif, dans le bon sens du mot. Et contagieux dans sa mise en perspective des rapports humains, qu’ils soient familiaux ou professionnels. Être et paraître, se donner corps sans âme, pour le défi, pour gagner et montrer jusqu’à quel point on peut avoir raison et en fin de compte, réaliser ses faux rêves.

© Hugo B Lefort

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Le petit Arturo

12 mars 2018

CRITIQUE
| SCÈNE |

Élie Castiel

★★★★

LA LOGIQUE EST UN HUMANISME

S’en prendre librement à Brecht sur les planches est un risque énorme où on peut finir par se casser la gueule. Et lorsque la proposition tient d’une expérience d’acteur et d’une prédilection pour le théâtre classique, lui-même s’inspirant de l’antique, les choses se compliquent ou, au contraire, se rapprochent du miracle, même lorsque la langue utilisée mélange vers et prose.

L’ensemble des comédiens dans Le petit Arturo, écrit et mis en scène par Ariel Ifergan

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Festival Millenium 2018

10 mars 2018

Passengers / Mosaferan
de Mahmoud Rahmani
(Iran 2015)

Hanieh Ziaei
ULB-UQÀM

Dans le cadre son édition 2018, du 20 au 30 mars, le Festival Millenium a sélectionné trois productions iraniennes : The Rock (Bard) de Hamid Jafari, Hamja de Mehdi Ghanati et An Old Melody from Baluchistan de Moshtagh-Gohari Mazia. Il s’agit d’une continuité pour ce Festival puisque déjà, en 2017, il offrait une belle visibilité à de jeunes réalisateurs iraniens (moins connus du grand public), dont Mahmoud Rahmani avec son documentaire Passengers (Mosaferan). Cet évènement cinématographique consacre d’ailleurs à ce dernier une émission spéciale [1] dédiée à mettre en lumière quelques regards croisés sur ce documentaire qualifié de « social », par son propre réalisateur, Mahmoud Rahmani.

Lors du visionnage de Passengers, difficile de ne pas établir dès les premières minutes un parallèle avec le film Ten (2002) d’Abbas Kiarostami et Taxi-Téhéran (2015) de Jafar Panahi, un réflexe probablement dû à l’intégration choisie du dispositif déployé par les trois réalisateurs c’est-à-dire l’installation d’une caméra dans un espace clos et le choix d’une voiture (d’un taxi en l’occurrence pour Passengers et Taxi-Téhéran) comme contexte de fond.

Passengers

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