1er mai 2016
À l’heure où des voix se font entendre sur l’intégration des nouvelles ethnies dans la mouvance culturelle de la nation, l’essai théâtral 887 s’impose comme un retour du balancier, un discours politique sur la québécitude et la liberté de choisir son destin. Comme pierres angulaires, le retour de la fin des années 60 et les 70, celles qui ont ébranlé et intellectualisé la pensée libératrice. Celles aussi où le Québec s’est inspiré de tous ces mais 68 et autres printemps de Prague pour tenter de redéfinir son destin.
7 février 2016
Comme l’an dernier, les participants avaient pour tâche de choisir cinq films (ou moins) dans chacune des catégories et les indiquer par ordre alphabétique (L’, Le et La, sous L). Seuls les films sortis commercialement entre le 1er janvier et le 31 décembre 2015 étaient éligibles. Les films vus dans des festivals et non sortis étaient exclus. C’est la raison pour laquelle certains titres qui nous été envoyés ont été effacés. Certains nous ont même proposé des films qui n’ont pas encore pris l’affiche.
Nous poursuivons par ailleurs avec la catégorie « films américains ». Bon an mal an, les États-Unis produisent des films qui sortent de l’ordinaire et connaissent un succès mondial. Nonobstant la domination de ce cinéma dans le monde, force est de souligner qu’il ne peut être ignoré. Dans le même temps, cette catégorie ouvre la porte aux films dits « étrangers », leur donnant l’opportunité de se retrouver dans nos listes. La preuve, trois films dans cette catégorie ont obtenu les grâces de nos rédacteurs. Suite
18 juin 2015
Le centenaire de la Première Guerre mondiale l’an dernier a donné lieu à de nombreuses manifestations et plusieurs films d’hier ou plus récents se sont surtout intéressés au parcours du combattant. Rares sont les films de fiction qui concentrent leur intérêt sur les gens de l’arrière. Une pièce récente de David Fennario, Motherhouse, avait pour sujet les munitionnettes de Verdun comme on peut le voir aussi dans le documentaire Fennario: The Good Fight de son ami Martin Duckworth qui lui est consacré.
La publication en 1933 des mémoires de la féministe et pacifiste Vera Brittain Testament of Youth avait connu un grand retentissement au moins critique qui ne s’est pas démenti depuis. L’histoire de cette jeune fille bourgeoise du centre-nord de l’Angleterre qui est acceptée à Oxford et qui décide de devenir infirmière pour aider à soulager les souffrances des combattants blessés revenus du front gueules cassées connaît ici une version filmée mémorable.
Tout d’abord la scénariste Juliette Towhidi avait auparavant montré son savoir-faire en adaptant en téléfilm la suite policière que la grande romancière P.D. James avait donné à Pride and Prejudice dans Death Comes to Pemberley. L’entrée dans ce monde si éloigné dans le temps et l’espace même pour ceux qui apprécient la télésérie Downton Abbey se fait avec art. La langue est d’une élégante précision dans sa transmission des désirs, doutes et conflits de cette Vera qui s’affirme dans un monde trop réglementé pour elle.
Le britannique James Kent avait auparavant réussi deux documentaires musicaux Holocaust: A Music Memorial et War Oratorio sur des sujets semblables. Les couleurs choisies sont le plus souvent atténuées et les irruptions des épisodes de tranchées où survivent et meurent les amis et frère de Vera prennent alors une plus grande iimportance. Kent transmet de plus un grand sentiment de manque par des scènes où des lieux vides et ordonnés gardent inscrite la présence d’être chers. L’actrice suédoise Alicia Vikander, vue récemment dans Ex Machina confirme ici la mise et domine l’interprétation alliant grâce et détermination. Les autres, dont Emily Watson dans le rôle de sa mère et Kit Harington dans celui de son fiancé, lui apportent un soutien concerté.
Genre : Drame biographique – Origine : Grande-Bretagne – Année : 2014 – Durée : 2 h 10 – Réal. : James Kent – Int. : Alicia Vikander, Kit Harrington, Taron Egerton, Colin Morgan, Emily Watson, Dominic West – Dist. / Contact : Métropole.
Horaires : @ Cineplex
CLASSIFICATION
Tout public
(Déconseillé aux jeunes enfants)
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. ★ Mauvais. ½ [ Entre-deux-cotes ] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
7 mai 2015
10 mai 2014
Vingt-deux ans après sa création, Les Aiguilles et l’Opium ne cesse de remettre en question l’utilisation de l’espace scénique, de se questionner sur la notion de mise en scène comme fondement de tous les actes de la performance, quelle que soit la discipline.
26 juillet 2018
RÉSUMÉ SUCCINCT
Ethan s’occupe de ses jeunes frères et sœurs depuis que ses parents sont morts dans un accident tragique. Dans ses temps libres, le jeune homme travaille sur une machine qui peut reproduire de l’électricité sans fil. Mais cet engin possède aussi des pouvoirs maléfiques difficile à contrôler.
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Our House est le remake du court métrage Phasma Ex-Machina présenté à Fantasia en 2010. Dans le genre « fantastique » l’amalgame de science-fiction et de science du paranormal peut s’avérer riche en possibilités. Toutefois, Our House s’oriente vers une approche plus succincte et terre à terre comme l’indique d’ailleurs le titre terriblement anodin du film.
Le surnaturel fait la plupart du temps des apparitions sobres et posées, voire minimalistes. Des bruits étranges, des ombres, le hors-champ et une petite vapeur noire CGI sont les artifices employés avec peu d’effets choc gratuits. Même la « machine » ressemble plus à un système stéréo qu’à un aimant à spectre. Tout en suscitant intrigue et tension, il faut du temps pour que les manifestations paranormales prennent une tournure vraiment menaçante. Une inquiétante silhouette de femme n’apparaît que tard dans le film et le grand spectacle d’effroi ne survient que lors du dénouement.
En fin de compte, le film repose moins sur l’étalage de terreurs surnaturelles et d’émotions fortes que sur le deuil insolite de personnages attachants passant à travers une situation hors norme. D’une certaine façon c’est l’antithèse des films de fantômes ténébreux et maniérés comme ceux de la franchise des Conjuring.
Our House à manifestement été conçu pour le grand public qui ne fréquente guère le cinéma d’horreur graphique et angoissant, d’où son approche fantastique modérée. Cependant, le film ne risque guère de plaire à de nombreux adeptes du genre fantastique plus pur et dur, les vrais aguerris. Pour eux, le film d’Anthony Scott Burns risque de paraître des plus ordinaire et même ennuyeux.
Our House n’en demeure pas moins une production bien faite et efficace. Son principal atout : des jeunes interprètes qui rendent le drame et leurs liens fraternels authentiques. Kate Moyer en particulier fait mouche dans son rôle d’adorable petite sœur un brin frondeuse.
Bien que sorti en salle, il s’agit là d’un film qui, par son cadre intime et son approche modérée du fantastique, convient plus à une diffusion télévisuelle.
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Genre
Épouvante
Origine
Canada
Allemagne
USA
Année : 2017 — Durée : 1 h 30
Distributeur
Entract Films
Horaires & info.
@ Cineplex
Classement
Interdit aux moins de 13 ans
Horreur
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MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. ★ Mauvais. 0 Nul
½ [Entre-deux-cotes]
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26 juillet 2018
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Genre
Drame politique
Origine
États-Unis
Année : 2017 – Durée : 1 h 31
Distributeur
TVA Films
Horaires & info.
@ Cineplex
Classement
Tous publics
Déconseillé aux jeunes enfants
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