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887

1er mai 2016

CRITIQUE
(théâtre)
★★★★ ½

Texte : Élie Castiel

LE CONFORT SANS L’INDIFFÉRENCE

À l’heure où des voix se font entendre sur l’intégration des nouvelles ethnies dans la mouvance culturelle de la nation, l’essai théâtral 887 s’impose comme un retour du balancier, un discours politique sur la québécitude et la liberté de choisir son destin. Comme pierres angulaires, le retour de la fin des années 60 et les 70, celles qui ont ébranlé et intellectualisé la pensée libératrice. Celles aussi où le Québec s’est inspiré de tous ces mais 68 et autres printemps de Prague pour tenter de redéfinir son destin.

TH_887 (01)

Se souvenir des lieux (PHOTO : © Érick Labbé)

Suite

PALMARÈS-Séquences 2015

7 février 2016

VOIX DIVERGENTES ET
ACCORD DE PRINCIPE

Texte et transcription
par Élie Castiel
Rédacteur en chef

Comme l’an dernier, les participants avaient pour tâche de choisir cinq films (ou moins) dans chacune des catégories et les indiquer par ordre alphabétique (L’, Le et La, sous L). Seuls les films sortis commercialement entre le 1er janvier et le 31 décembre 2015 étaient éligibles. Les films vus dans des festivals et non sortis étaient exclus. C’est la raison pour laquelle certains titres qui nous été envoyés ont été effacés. Certains nous ont même proposé des films qui n’ont pas encore pris l’affiche.

PalmarèsNous poursuivons par ailleurs avec la catégorie « films américains ». Bon an mal an, les États-Unis produisent des films qui sortent de l’ordinaire et connaissent un succès mondial. Nonobstant la domination de ce cinéma dans le monde, force est de souligner qu’il ne peut être ignoré. Dans le même temps, cette catégorie ouvre la porte aux films dits « étrangers », leur donnant l’opportunité de se retrouver dans nos listes. La preuve, trois films dans cette catégorie ont obtenu les grâces de nos rédacteurs. Suite

Testament of Youth

18 juin 2015

Testament of YouthRÉSUMÉ
Durant la Première Guerre mondiale, une jeune femme venant d’entamer des cours de littérature anglais à l’Université d’Oxford, décide d’abandonner ses études pour devenir infirmière volontaire pour aller soigner les blessés dans les zones de combat.

ODE À CEUX QUI RESTENT

CRITIQUE
Luc Chaput
★★★ ½

Le centenaire de la Première Guerre mondiale l’an dernier a donné lieu à de nombreuses manifestations et plusieurs films d’hier ou plus récents se sont surtout intéressés au parcours du combattant. Rares sont les films de fiction qui concentrent leur intérêt sur les gens de l’arrière. Une pièce récente de David Fennario, Motherhouse, avait pour sujet les munitionnettes de Verdun comme on peut le voir aussi dans le documentaire Fennario: The Good Fight de son ami Martin Duckworth qui lui est consacré.

La publication en 1933 des mémoires de la féministe et pacifiste Vera Brittain Testament of Youth avait connu un grand retentissement au moins critique qui ne s’est pas démenti depuis. L’histoire de cette jeune fille bourgeoise du centre-nord de l’Angleterre qui est acceptée à Oxford et qui décide de devenir infirmière pour aider à soulager les souffrances des combattants blessés revenus du front gueules cassées connaît ici une version filmée mémorable.

La langue est d’une élégante précision dans
sa transmission des désirs, doutes et
conflits de cette Vera qui s’affirme dans
un monde trop réglementé pour elle
.

Tout d’abord la scénariste Juliette Towhidi avait auparavant montré son savoir-faire en adaptant en téléfilm la suite policière que la grande romancière P.D. James avait donné à Pride and Prejudice dans Death Comes to Pemberley. L’entrée dans ce monde si éloigné dans le temps et l’espace même pour ceux qui apprécient la télésérie Downton Abbey se fait avec art. La langue est d’une élégante précision dans sa transmission des désirs, doutes et conflits de cette Vera qui s’affirme dans un monde trop réglementé pour elle.

Le britannique James Kent avait auparavant réussi deux documentaires musicaux Holocaust: A Music Memorial et War Oratorio sur des sujets semblables. Les couleurs choisies sont le plus souvent atténuées et les irruptions des épisodes de tranchées où survivent et meurent les amis et frère de Vera prennent alors une plus grande iimportance. Kent transmet de plus un grand sentiment de manque par des scènes où des lieux vides et ordonnés gardent inscrite la présence d’être chers. L’actrice suédoise Alicia Vikander, vue récemment dans Ex Machina confirme ici la mise et domine l’interprétation alliant grâce et détermination. Les autres, dont Emily Watson dans le rôle de sa mère et Kit Harington dans celui de son fiancé, lui apportent un soutien concerté.

revuesequences.org
Sortie : Vendredi 19 juin 2015

VO : anglais

Genre : Drame biographique – Origine :   Grande-Bretagne – Année : 2014 – Durée : 2 h 10 – Réal. : James Kent – Int. : Alicia Vikander, Kit Harrington, Taron Egerton, Colin Morgan, Emily Watson, Dominic West – Dist. / Contact : Métropole.
Horaires : @ Cineplex

CLASSIFICATION
Tout public
(Déconseillé aux jeunes enfants)

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. Mauvais. ½ [ Entre-deux-cotes ] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

Semaine du 8 au 14 mai 2015

7 mai 2015

[Cliquez sur le titre pour accès à la critique et/ou autres informations]

LE FILM DE LA SEMAINE
AMOUR FOU
[ Drame romantique  ]

Amour fou_PrimeursMEILLEUR SCÉNARIO – Jessica Hausner
MEILLEUR MONTAGE – Karina Ressler
Prix du film autrichien 2015

Suite

Les Aiguilles et l’Opium

10 mai 2014

L’EXISTENTIALISME EST UN HUMANISME

Élie Castiel
CRITIQUE
★★★★★

Vingt-deux ans après sa création, Les Aiguilles et l’Opium ne cesse de remettre en question l’utilisation de l’espace scénique, de se questionner sur la notion de mise en scène comme fondement de tous les actes de la performance, quelle que soit la discipline.

Suite

Our House

26 juillet 2018

| PRIMEUR |
Semaine 30
Du 27 juillet au 2 août 2018

 

RÉSUMÉ SUCCINCT
Ethan s’occupe de ses jeunes frères et sœurs depuis que ses parents sont morts dans un accident tragique. Dans ses temps libres, le jeune homme travaille sur une machine qui peut reproduire de l’électricité sans fil. Mais cet engin possède aussi des pouvoirs maléfiques difficile à contrôler.

CRITIQUE
| Yves Gendron |

★★

FANTÔMES DANS LA MAISON

Our House est le remake du court métrage Phasma Ex-Machina présenté à Fantasia en 2010. Dans le genre «  fantastique » l’amalgame de science-fiction et de science du paranormal peut s’avérer riche en possibilités. Toutefois, Our House s’oriente vers une approche plus succincte et terre à terre comme l’indique d’ailleurs le titre terriblement anodin du film.

Le surnaturel fait la plupart du temps des apparitions sobres et posées, voire minimalistes. Des bruits étranges, des ombres, le hors-champ et une petite vapeur noire CGI sont les artifices employés avec peu d’effets choc gratuits. Même la « machine » ressemble plus à un système stéréo qu’à un aimant à spectre. Tout en suscitant intrigue et tension, il faut du temps pour que les manifestations paranormales prennent une tournure vraiment menaçante. Une inquiétante silhouette de femme n’apparaît que tard dans le film et le grand spectacle d’effroi ne survient que lors du dénouement.

Kate Moyer en particulier fait mouche dans son
rôle d’adorable petite sœur un brin frondeuse.

En fin de compte, le film repose moins sur l’étalage de terreurs surnaturelles et d’émotions fortes que sur le deuil insolite de personnages attachants passant à travers une situation hors norme. D’une certaine façon c’est l’antithèse des films de fantômes ténébreux et maniérés comme ceux de la franchise des Conjuring.

Our House à manifestement été conçu pour le grand public qui ne fréquente guère le cinéma d’horreur graphique et angoissant, d’où son approche fantastique modérée. Cependant, le film ne risque guère de plaire à de nombreux adeptes du genre fantastique plus pur et dur, les vrais aguerris. Pour eux, le film d’Anthony Scott Burns risque de paraître des plus ordinaire et même ennuyeux.

Our House n’en demeure pas moins une production bien faite et efficace. Son principal atout : des jeunes interprètes qui rendent le drame et leurs liens fraternels authentiques. Kate Moyer en particulier fait mouche dans son rôle d’adorable petite sœur un brin frondeuse.

Bien que sorti en salle, il s’agit là d’un film qui, par son cadre intime et son approche modérée du fantastique, convient plus à une diffusion télévisuelle.

Sortie
vendredi 27 juillet 2018

Version originale
anglais; s.-t.f.
Notre maison

Réalisation
Anthony Scott Burns

Genre
Épouvante

Origine
Canada
Allemagne
USA

Année : 2017 — Durée : 1 h 30

Distributeur
Entract Films

Horaires & info.
@ Cineplex

Classement
Interdit aux moins de 13 ans
Horreur

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Mauvais. 0 Nul
½ [Entre-deux-cotes]

 

 

Shock and Awe

26 juillet 2018

| PRIMEUR |
Semaine 30
Du 27 juillet au 2 août 2018

 

RÉSUMÉ SUCCINCT
Un groupe formé de deux reporters, leur patron et un correspondant de guerre dévoilent la machination autour de la guerre la plus coûteuse de l’histoire des États-Unis, en sol irakien.

CRITIQUE
Sans commentaires

Sortie
vendredi 27 juillet 2018

Version originale
anglais

Réalisation
Rob Reiner


Genre
Drame politique

Origine
États-Unis

Année : 2017 – Durée : 1 h 31

Distributeur
TVA Films

Horaires & info.
@ Cineplex

Classement
Tous publics
Déconseillé aux jeunes enfants

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