En salle

Crise R.H.

16 novembre 2017

| PRIMEURS |
Semaine du 17 au 23 novembre 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
Dans une multinationale européenne, le suicide d’un employé qui devait être licencié suite à une restructuration de l’entreprise crée une prise de conscience chez la responsable des ressources humaines.

CRITIQUE
Élie Castiel

★★★

LA LOI DU MARCHÉ

Suite

Justice League

| PRIMEURS |
Semaine du 17 au 23 novembre 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
Wonder Woman, Aquaman, Cyborg et Flash vont s’unir pour aider Batman à contrecarrer les plans de Steppenwolf, un extraterrestre qui menance la Terre.

SANS
COMMENTAIRES

Suite

Le fidèle

| PRIMEURS |
Semaine du 17 au 23 novembre 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
Dès leur premier regard, c’est la passion entre Gino et Bénédicte. Mais Gino garde un secret.

CRITIQUE
Julie Vaillancourt

★★ ½

DU GANGSTERISME AU MÉLODRAME

Suite

Les dépossédés

| PRIMEURS |
Semaine du 17 au 23 novembre 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
Un voyage un peu partout à travers le monde dans l’univers des petits agriculteurs qui ont de la difficulté à joindre les deux bouts.

SANS
COMMENTAIRES

Sortie :  vendredi 17 novembre 2017
V.o. :  multilingue ; s.-t.f.
Les dépossédés 

Genre :  Documentaire – Origine :  Canada [Québec] –  Année :  2017 – Durée :  3 h 03  – Réal. : Mathieu Roy – Dist. :  FunFilm.

Horaires
@ Cinéma Beaubien

Classement
Tout public

Séquences_Web

Paradis

| PRIMEURS |
Semaine du 17 au 23 novembre 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, trois individus se retrouvent devant Dieu, qui doit juger s’ils sont dignes d’entrer au paradis : Olga, une aristocrate qui cache des enfants juifs ; Jules, un policier collaborateur qui ne tarde pas à l’arrêter et Helmut, un officier SS, autrefois amoureux de Olga, qu’elle revoit au camp de concentration.

COUP DE CŒUR
Élie Castiel

★★★★

L’ENFER ET LE PARADIS

Cinéaste russe émérite, Andreï Kontchalovstki signe ici un film austère sur le thème maintes fois abordé de la Deuxième Guerre mondiale. Filmé dans un sublime noir et blanc par la caméra magnétique d’Alexander Simonov, Paradis favorise le plan fixe dans cette triple confession illustrée par des retours en arrière captés sous différents angles d’approche : les séquences dans les camps de concentration évoquent la méthode documentaire aux tons angoissants et asphyxiants. D’autres séquences se permettent une lumière plus aérée, contrastant avec les comportements et les motifs des personnages.

Paradise_En salle

« Lion d’argent »
Mostra de Venise 2017

Hommage aux Soviétiques qui ont sauvé la vie à des enfants Juifs, Paradis ce veut surtout un essai cinémato-photographique comme s’il s’agissait d’un album qu’on feuillette et qui finit par altérer notre mémoire. Entre les images en mouvement et des illustrations photographiques, tantôt sereines, pafois effrayantes par leur réalisme, le film oscille entre le calme et la tempête, paradoxalement, sans faire des vagues. C’est aussi une ode au souvenir qui prend ses distances avec l’effet-mélodrame, privilégiant le mode clinique, sans tempérament, illustré par ailleurs par des échos tout aussi démonstratifs que dissimulés. La coupe franche est souvent utilisée dans l’intervention de la femme russe, montrant que dans une enquête, on ne peut tout montrer.

Les trois pénitents offrent des jeux remarquables et sont filmés avec un respect irréprochable. Tous les trois ont parfois des penchants émanant du théâtre, mais prennent vite conscience qu’une caméra les filme. Un objectif qui manifeste magnifiquement bien la carte de l’intemporalité. Les thèmes comme la vérité, le mensonge, la délation, la marginalité qu’engendre l’emprisonnement, même l’oubli sont transformés en discours narratifs que le cinéaste aborde avec discrétion, sans véritablement de jugement ni trop de bruit, montrant les personnages comme des humains avant tout.

Paradis demeure une œuvre majeure dans la filmographie d’un
metteur en scène octogénaire qui a encore plusieurs choses à dire.

C’est surtout un film sur la nature humaine, sur sa condition éphémère, sur son aveuglement face aux dérives  de l’Histoire ; ce n’est donc pas surprenant que le rôle de l’Allemand est un personnage issu de la noblesse qui, tout d’un coup, défend le caractère exclusif de la race aryenne. Le parti pris pro-soviétique est évident, mais n’empêche que les faits nous ont appris que cette partie de l’Histoire du 20e siècle demeure pour toujours une des plus atroces.

Dans sa présentation au Forum, les voix allemandes et françaises étaient noyées par une même intervention masculine en russe, rendant l’ensemble destabilisant et désagréable. Des sous-titres auraient aidé à une plus grande compréhension. N’empêche que Paradis demeure une œuvre majeure dans la filmographie d’un metteur en scène octogénaire qui a encore plusieurs choses à dire.

Séquences_Web

Sortie :  vendredi 17 novembre 2017
V.o. :  multilingue ; s.-t.a. & s.-t.f. / Version française
Paradise / Ray

Genre :  Drame – Origine :  Russie / Allemagne –  Année :  2016 – Durée :  2 h 10  – Réal. : Andrey Konchalovsky – Int. : Julia Vygotskaya, Christian Clauss, Philippe Duquesne, Jakolo Diehl, Peter Kurth, Viktor Sukhorukov –  Dist. :  Kinofilm Corp.

Horaires
@ Cineplex

Classement
Tout public
(Déconseillé aux jeunes enfants)

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

The Star

| PRIMEURS |
Semaine du 17 au 23 novembre 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
Bo, un petit âne qui travaille au moulin de Nazareth, nous raconte sa version de l’histoire de Noël.

SANS
COMMENTAIRES

Sortie :  vendredi 17 novembre 2017
V.o. :  anglais / Version française
L’étoile de Noël

Genre :  Animation – Origine : États-Unis –  Année :  2017 – Durée :  1 h 26  – Réal. : Timothy Reckart – Voix : (V.o.) Steve Yeun, Kristin Chenoweth, Zachary Levi, Gina Rodriguez, Christopher Plummer –  Dist. :  Columbia Pictures.

Horaires
Cineplex

Classement
Tout public

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Wonder

| PRIMEURS |
Semaine du 17 au 23 novembre 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
Auggie est né avec une malformation faciale. Sans amis puisque sa mère s’est occupée de le scolariser à la maison, il doit maintenant intégrer l’école, conscient qu’il sera sans doute rejetté par ses petits camarades.

SANS
COMMENTAIRES

Sortie :  vendredi 17 novembre 2017
V.o. :  anglais / Version française
Merveilleux

Genre :  Drame – Origine :  États-Unis –  Année :  2017 – Durée :  1 h 53  – Réal. : Stephen Chbosky – Int. : Jacob Tremblay, Julia Roberts, Owen Wilson, Izabela Vidovic, Noah Jupe, Bryce Gheisar  – Dist. :  Les Films Séville.

Horaires
Cineplex

Classement
Tout public

Séquences_Web

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