11 juin 2017
La première partie ne surprend guère. C’est une véritable comédie estivale sur la jeunesse en voie difficile d’entrer dans le monde adulte, sur justement ces adultes qui se comportent parfois comme des enfants, sur le mariage, la famille, l’autorité maternelle, la mère-juive, la mère non-juive, leurs débordements, leurs angoisses, leurs attentes et petis bonheurs qu’elles imaginent.
La jeune fille a aimé un autre homme ; celui-ci l’aime encore, mais il n’est pas certain. Elle est juive et elle est promise à un non-juif. Les deux familles sont compliquées. Surtout celle de la jeune fille. C’est tout à fait naturel. Portrait d’une vraie famille de la classe moyenne occidentale. La peinture est on ne peut plus vraie.
Betty Kis Marer, Naomi Krajdan, Cheryl-Ann Lilieth, Mike Melino et Justin Muniz – IMAGE : © Andrée Lanthier
9 juin 2017
2 juin 2017
Près de 40 ans se sont écoulés depuis la sortie du dernier film d’Andrei Tarkovsky en sa terre natale. Malgré le temps et la distance qui nous séparent de l’ère de stagnation de l’Union soviétique, Stalker n’a pas perdu une once de sa puissance : sa pertinence se renouvelle à chaque incursion qu’on fait dans son espace-temps déstabilisant. À l’occasion de sa restauration 2K, chaque soir du 2 au 8 juin au Cinéma du Parc, un portail s’ouvrira le temps de laisser entrer nouveaux visiteurs et stalkers aguerris vers un territoire mystérieux où plus rien n’est certain.
N’entre pas qui veut dans ce territoire qu’on appelle la Zone : son périmètre est fortifié et gardé par les autorités. On dit que depuis qu’une météorite y est tombée il y a de ça plusieurs années, des phénomènes qui dépassent l’entendement s’y produisent. On raconte même qu’il y a, quelque part au cœur de la Zone, une pièce qui exauce le souhait de celui qui y entre. Dit-on vrai ? Où s’agit-il de rumeurs superstitieuses ?
La Zone : On dit que depuis qu’une météorite y est tombée il y a de ça plusieurs années, des phénomènes qui dépassent l’entendement s’y produisent
1er juin 2017
27 mai 2017
Une des belles occasions qu’offre Cannes est celle de discuter avec des journalistes du monde entier. Soit , la plupart du temps dans la langue de Shakespeare, aujourd’hui devenue la lingua franca (langue véhiculaire), une composante étrange de notre monde contemporain. Si les Hexagonaux s’y prêtent à ce jeu linguistique, pourquoi pas nous ?
Or, de l’avis d’amis de la Norvège, de l’Allemagne, de la France, du Brésil et d’autres parties du monde, nous devons conclure que l’année 2017 aura été celle de biens des déceptions du côté de la Compétition officielle. J’aurai l’occasion d’y revenir plus en détails dans des textes sur des films précis dans la revue imprimée.
Tesnota
25 mai 2017
Didier Lucien a voulu créer intentionnellement un spectacle plus rassembleur, voulant que les amateurs de cirque et les autres se retrouvent dans un espace unique où ils pourraient convoler en justes noces.
Quand Cirque et Extraterrestres tentent de vivre ensemble, il peut se produire des étincelles pas toujours scintillantes, mais se promenant un peu partout au bon gré des artistes et des pièces musicales choisies. Si vers la fin le O mio babbino caro est vite expédié en quelques rapides secondes, sous le rire de quelques spectateurs mal informés de la chose, force est de souligner que les musiques plus commerciales et connues disposaient de plus de temps.
Tuedon Ariri — © École nationale de cirque / Montréal
24 mai 2017
AVIS AUX CINÉPHILES
Il arrive parfois que certains films ne soient pas présentés toute la semaine, particulièrement dans les salles indépendantes. Consultez les horaires quotidiens, ceux-ci pouvant changer d’un jour à l’autre.
Dû au nombre de nouveaux films à l’affiche et au peu de collaborateurs disponibles, les textes critiques pourraient enregister des retards. Néanmoins, nous déployons tous nos efforts pour éviter cette situation.
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