31 octobre 2017
Elle est volubile, répond à nos quelques questions avec une clarté rare. Se sent chez elle ici, puisqu’elle y est née. Ses doubles racines ne signifient pas grand-chose. Il faut foncer, aller de l’avant et cesser de se poser des questions. Elle s’appelle Sharon Ibgui et elle joue l’un des trois personnages féminins dans Antioche, la nouvelle création théâtrale à l’espace Fred-Barry du Théâtre Denise-Pelletier. Rencontre dans un café cool du Village.
Mounia Zahzam (à gauche), Sharon Ibgui (à droite) >> © TDP
27 octobre 2017
Six musiciens, un chanteur. Lambert Wilson le charmeur, le séducteur, l’homme de théâtre et de cinéma, le chanteur. Avec une étonnante et tendre humilité, il se laisse emporter par les chansons d’Yves Montand, autre bête de la scène et de l’écran.
Autre époque, autres mœurs. Car les paroles des airs explorés dans Wilson chante Montand évoquent un temps où l’insouciance était poésie, où les rapports hommes-femmes, du moins dans les cercles bohèmes, constituaient un mélange de fidélité, de trahison, d’adultère, de concubinage, de canaillerie, de tous ces maux actuels qui, aujourd’hui, innondent la presse quotidienne et sont devenus des sujets tabous. Car, il semble que dans ce temps-là, l’amour triomphait de toutes les blessures.
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26 octobre 2017
19 octobre 2017
12 octobre 2017
« Pièce de répertoire » comme l’annonce le programme de la soirée, On se manifeste par l’engouement des danseurs, dont José Navas lui-même, pour le geste. Contrairement à la tendance aujourd’hui en matière de danse moderne, le mouvement est lent, lancinant, se perdant dans l’espace scénique, pour la circonstance, immense ; sorte de monde à part à la fois suggestif et embryonnaire.
© Agora de la danse
11 octobre 2017
Depuis quelque temps, le thème des migrants est devenu un des sujets de conversation les plus abordés, notamment en raison des valeurs éthiques, morales et de justice qu’il engendre. Et lorsque nous réalisons que nous vivons, supposément, dans un univers mondialisé, force est de souligner qu’en Occident surtout, la résistance envers l’ailleurs se fait de plus en plus sentir parmi la population.
Le populisme est devenu un fléau social parce que justement, la raison, l’humanité et la connaissance de l’autre n’ont plus droit de cité. Dans une discipline artistique comme la danse, où cela peut-il mener ?
L’américano-canadien Andrew Skeels nous donne la réponse dans une pièce au titre « mondialisé », Rose of Jericho (La rose de Jéricho), emblématique d’un espace terrestre qui n’aurait pas besoin de tant d’efforts pour inclure l’Humain. Cela se voit dans cet ensemble chorégraphique axé sur les mouvements intenses, où le corps des danseurs utilisent le sol comme s’il s’agissait de la mer qui engouffre tous ces migrants dont nous avons entendu parler ces derniers temps. Suite
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