30 mars 2019
Oser prendre des risques quitte à désorienter certains spectateurs peu habitués aux classiques, même si la mise en scène s’applique à moderniser le propos jusqu’à le rendre apparent. Autre défi de taille, aujourd’hui impensable : conserver la langue en vers, comme l’avais écrite Racine. Et comme dans toute tragédie qui se respecte, des amours impossibles, assassines, meurtrières. Regard sur notre présent? Peu importe puisque la mise en scène magistrale de Florent Siaud assure une (in)temporalité soumise aux caprices des Dieux et des Humains.
Passé, présent et futurs obscurs se juxtaposent dans un jeu scénique hallucinant, un décor où le mur/rideau sur fond de scène en couleur or se transforme en une sorte de teinte neutre entre le gris et le blanc pâle. Non pas par hasard, mais grâce à un jeu d’éclairages qui explique les états d’âme d’un groupe d’individus pris entre la force du vrai amour et l’envie de posséder. Suite
9 octobre 2018
4 octobre 2018
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