Résultats de recherche

Une colonie

31 janvier 2019

| PRIMEUR |
Semaine 05
Du 1er au 7 février 2019

RÉSUMÉ SUCCINCT
Arrivée en première année du secondaire, Mylia doit changer d’école et se séparer de sa petite sœur Camille, encore au primaire. D’un naturel réservé, l’adolescente essaie de s’adapter à ce passage obligé en nouant des liens avec des jeunes de son âge, mais aucune relation ne semble couler de source. Par un concours de circonstances, les choses vont changer.

CRITIQUE
| Élie Castiel |

★★★★

LES ANNÉES DE MUTATION

L’ADOLESCENCE ET SES TOURMENTS, et particulièrement les enjeux que les pré-adultes doivent évaluer avant de se glisser délicatement dans le reste de la société. Les scénaristes et réalisateurs d’ici semblent affectionner le genre, une façon comme une autre d’exorciser de vieux démons ou encore apprendre à se comporter face à leurs enfants de cet âge de la vie.

Ce qui étonne avant tout dans Une colonie, c’est la mise en scène de ce premier long métrage de fiction de Geneviève Dulude-de-Celles, moments où la tension se juxtapose, selon les séquences, avec le calme qui cache cependant des tourments. Il y a, dans cette réalisation, une maîtrise du cadre, du plan où tout ce qu’il comporte est indispensable.

Les atmosphères sont étroitement liés aux personnages et à leurs drames intimes. La présence d’un protagoniste autochtone ne fait que renforcer une finale conciliatrice qui reconnaît un Québec multiple. Et lorsque ces mots d’intégration viennent de la bouche d’une adolescente en bonne voie de devenir jeune femme, il y a là un regard sur les jeunes générations qui n’ont rien à envier à celui de leurs prédécesseurs.

Mais bien au-delà de tout accommodements narratifs et formels, on reste stupéfait par la présence souveraine d’une Émilie Bierre excellente, en quelque sorte la Pascale Bussières des milléniaux et qui semble avoir un avenir plus que prometteur. On pourrait en dire autant de la petite Irlande Côté, pour qui la caméra paraît comme quelque chose d’organique, jouant la carte du naturel avec une aisance hallucinante. Et pour Dulude-de-Celles, un premier terrain narratif lucide et lumineux qui ouvre la voie à de multiples horizons.

Il y a, dans cette réalisation, une maîtrise du cadre,
du plan, où tout ce qu’il comporte est indispensable.

Sortie
Vendredi 1er février 2019

FICHE TECHNIQUE

Réal.
Geneviève Dulude-de-Celles

Origine(s)
Québec [Canada]

Année : 2018 – Durée : 1 h 43

Genre(s)
Drame

Langue(s)
V.o. : français ; s.-t.a.
A Colony

Dist. @
FunFilm


Classement
Tous publics
[ Déconseillé aux jeunes enfants ]

Info. @
Cinéma Beaubien
Cinéma du Musée
Cineplex

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel.  ★★★★ Très Bon.  ★★★ Bon.
★★ Moyen.   Mauvais. 0 Nul.
½ [Entre-deux-cotes]

Séquences à la Berlinale 2020

1er mars 2020

Jour 10 – Le Québec, adoré et oursiné

Anne-Christine Loranger

Goodbye Golovin de Mathieu Grimard

La journée d’hier s’est terminée chouettement avec une mention spéciale pour le court-métrage de Mathieu Grimard, Goodbye Golovin, dans la section Génération 14plus, confirmant la mainmise du Québec dans le cinéma pour jeunes. C’est la quatrième année en ligne qu’un prix est décerné à un film québécois, après ceux de Geneviève Dulude-De Celles (Une colonie, 2019), Luc Picard (Les rois mongols, 2018) et Sandrine Brodeur-Desrosiers (Juste moi et toi, 2018), sans compter la mention spéciale de Mathieu Denis et Simon Lavoie en 2017 pour Ceux qui font les révolutions à moitié n’ont fait que se creuser un tombeau. Rappelons que Philippe Falardeau l’avait également gagné en 2008 avec C’est pas moi, je le jure! André Melançon peut se reposer tranquille, sa descendance est assurée.

Les projections en Compétition s’étant terminées hier, c’est le temps de profiter des autres sections ! Berlinale Séries présentait pour la première fois une série québécoise. Revenant aux années 70, à son esthétique et à son innocence, C’est comme ça que je t’aime de François Létourneau et Jean-François Rivard est une réflexion désopilante sur le couple, un bijou d’humour, de dialogues surréalistes et de détours inattendus. Les deux épisodes présentés à Berlin montraient une histoire qui se tient sur elle-même par la seule force de son style : le public berlinois en riait encore à la sortie du cinéma. Une petite merveille en dix épisodes diffusés au Québec à partir du 6 mars.

La section Panorama donne une large part aux films LGBTQ, mais donne aussi la chance de voir des films déjà présentés dans d’autres festivals. C’est le cas de The Assistant, l’excellent film de la réalisatrice américaine Kitty Green, une œuvre tournée dans la mouvance de #Metoo, qui en évite tous les écueils. Julia Gardner, dont c’est le premier rôle au grand écran, y joue le rôle de Jane, une jeune femme nouvellement engagée comme assistante du PDG d’une grande compagnie de cinéma à New York. Intelligente et efficace, Jane affronte avec courage son énorme charge de travail, les exigences de son patron et l’épouse hystérique de ce dernier. Elle découvre en même temps un système abusif pour les jeunes femmes que son patron fait appeler dans son bureau. La réalisatrice a choisi de montrer le visage de Gardner en très gros plan pendant une bonne partie du film. Bonne décision puisque la jeune actrice, avec retenue et justesse, montre l’angoisse qui envahie peu à peu Jane au cours de sa journée de travail, tandis que les situations abusives de ses collègues et de son patron érigent lentement un mur autour d’elle.

Toujours dans Panorama, nous avons vu Mare, d’Andrea Štaka, touchante histoire d’une mère de famille de Dubrovnik en Croatie, qui mène sa famille et son mariage avec détermination. Pilier de la famille, elle fait de son mieux pour guider son fils adolescent vers ses études. Mais tout pilier, si solide soit-il, peut avoir envie d’avoir des ailes ! Une interprétation sincère et touchante de l’actrice Marija Skaričić et une excellente direction d’acteur. Les scènes de famille sont particulièrement bien réussies.

Enfin, un film documentaire qui recoupe deux sections, Panorama Documentaire et Génération, Always Amber, coming of age suédois de Lia Hietale et Hannah Reinikainen. Amber appartient à cette génération où le genre est fluide et qui refuse de se plier aux dictats du sexe et de l’appartenance de la société. Amber fait ses expériences d’amour et d’amitié et découvre le monde avec tendresse et curiosité. Le montage primesautier des images tournées en grande partie sur un téléphone, dépeint cependant bien cette génération d’expérimentation et de fluidité sexuelle qui est celle d’Amber et de ses comparses.

Ne manquez pas demain la couverture de la remise des Ours !

Bonheur du jour

Créé à partir d’un typo de notre collègue Malik Berkati le mot irrézizistible, qui se dit d’un type dont le pénis est irrésistible. La fatigue aidant, on devient quelque peu délirant !   

Lendemain de veille

Que nous espérons bien avoir dimanche, après une nuit de (modeste) beuverie, suivant la remise des prix.

[ Nouveaux films dans les cinémas ] Semaine du 1er au 7 février 2019

31 janvier 2019

Avis au cinéphiles
Les textes sont publiés le plus rapidement possible au fur et à mesure que les films sont vus.

Veuillez noter que certaines bandes-annonces de films étrangers ne sont pas sous-titrées.

| EN SALLE À MONTRÉAL05 |

< Cliquez sur chacun des titres pour accéder à la fiche détaillée >

COUP DE CŒUR
CAPHARNAÜM
Nadine Labaki

CRITIQUES
Une colonie
Geneviève Dulude-de-Celles Suite

Thor: Ragnarok

3 novembre 2017

| PRIMEURS |
Semaine du 3 au 9 novembre 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
Emprisonné à l’autre extrême du monde, sans son puissant marteau, Thor se retrouve dans une course contre la montre pour retourner à Asgard. Les problèmes ne font que commencer.

CRITIQUE
Texte : André Caron

★★

THOR DEVIENT COMPLÈTEMENT MARTEAU !

Il pleut des films Marvel comme jadis les films de Frankenstein et de Dracula inondaient les écrans. Les studios Universal et Hammer ont profité de cet engouement pour le monstre de Frankenstein, chacun sur une période de dix-sept ans (huit films de 1931 à 1948 pour le premier, sept films de 1957 à 1974 pour le second). Si la qualité des films était inégale pour Hammer, ceux d’Universal devenaient de plus en plus médiocres avec les années. La quinzaine de films de vampires ou de Dracula de la Hammer ont aussi subi le même sort, entre 1958 et 1974. Jusqu’à présent, Marvel a réussi à maintenir un standard et un contrôle sur une vingtaine de films en dix ans, qui lui permettent de renouveler sa franchise en créant des œuvres qui se démarquent, soit par leur approche avec les Captain America, leur ton avec les Guardians of the Galaxy ou leur audace avec Dr. Strange. La série des Iron-Man et des Avengers deviennent cependant des boursouflures indigestes reposant uniquement sur des effets spéciaux numériques et des scènes d’action interchangeables.

Personnellement, je préfère toujours le modeste Phase IV
(1974) de Saul Bass, un vrai film de science-fiction extrapolant
sur un danger beaucoup plus effrayant (une colonie  de  fourmis
super-résistantes) que tous les extraterrestres de l’univers.

Thor, dieu de la foudre d’Asgard, issu de la mythologie nordique, s’inscrit plutôt mal dans cet univers de super-héros de science-fiction (de même que le docteur Strange, issu du monde mystique). Kenneth Branagh avait réussi avec le premier film à le rendre noble en lui apposant une allure shakespearienne, son père Odin prenant sous la coupe d’Anthony Hopkins la stature d’un Roi Lear tout puissant. Le second opus plongeait dans les ténèbres avec un récit plus convenu. Ce troisième volet verse carrément dans la parodie et la farce, dénaturant autant le personnage que l’univers dans lequel il évolue. Si Thor rit de lui-même, si les scénaristes, le réalisateur et les acteurs se moquent du sujet, comment peut-on prendre au sérieux ce récit décousu, éparpillé et tapageur ?

Thor. Ragnarok

On y retrouve certes des passages impressionnants qui s’inspirent des meilleurs dessins de Jack Kirby, dont ce combat de titans entre Thor et Hulk s’affrontant comme des gladiateurs dans l’arène de la planète Sakaar, cet affrontement final du tonnerre (jeu de mots assumé) sur le pont d’Asgard au rythme aussi percutant qu’étonnant de la pièce Immigrant Song de Led Zeppelin, ou cette scène hallucinante illustrant au ralenti la déchéance des guerrières Walkaries chevauchant leurs pégases (empruntés à la mythologie grecque) dans un ballet macabre qui rappelle une scène similaire dans The Immortals (2011) de Tarsem Singh.

Pour le reste, on sent que tout le monde s’amuse et que Marvel prépare chemin faisant le prochain Avengers. Thor perd ses cheveux et son marteau, mais il se réconcilie avec son demi-frère Loki et avec Hulk pour exterminer leur sœur Hela (Hé, là !), que Cate Blanchett interprète comme le double négatif de Galadriel dans The Lord of the Rings : une déesse de la mort qui assurera la destruction d’Asgard et d’Odin. On fait le ménage et on recommence avec la Phase IV du studio, qui va s’enclencher en 2020 après la sortie des deux Avengers : Infinity War. Personnellement, je préfère toujours le modeste Phase IV (1974) de Saul Bass, un vrai film de science-fiction extrapolant sur un danger beaucoup plus effrayant (une colonie de fourmis super-résistantes) que tous les extraterrestres de l’univers.

 

Sortie :  vendredi 3 novembre 2017
V.o. :  anglais / Version française
Thor : Ragnarok

Genre :  Aventures fantastiques – Origine : États-Unis –  Année :  2017 – Durée :  2 h 11  – Réal. : Taika Waititi – Int. : Chris Hemsworth, Cate Blanchett, Tom Hiddleston, Mark Ruffalo, Benedict Cumberbatch, Idris Elba –  Dist. :  Buena Vista Canada.

Horaires
Cineplex

Classement
Tout public
(Déconseillé aux jeunes enfants)

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

Séquences_Web

Victoria and Abdul

6 octobre 2017

Primeurs
Semaine du 6 au 12 octobre 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
En 1887, Abdul Karim est choisi pour représenter son pays, l’Inde, lors de la remise d’une médaille commémorative à la reine Victoria pour son jubilé d’or. Celle-ci, impressionnée par la spontanéité et la joie de vivre de l’homme, en fait son serviteur. Ce qui déplaît à son entourage.

CRITIQUE
Texte : Élie Castiel

★★ ½

AVE REGINA

Ressemblant indéniablement à un hommage, de nos jours, inadmissible, à une colonie d’autrefois, le nouveau Stephen Frears joue la carte de la nostalgie et bénéficie de la présence de comédiens de talent pour justifier son propos. Comme on peut s’y attendre, Judi Dench est impériale, transformant la célèbe Victoria en une âme amicale et chaleureuse malgré les apparences. La critique de la monarchie est totalement absente, même si quelques répliques émanant de la monarque nous fait comprendre le contraire. Mais un carton au début du film indique que si l’histoire ici racontée est vraie, elle n’oublie pas de mentionner « ou presque ». Ainsi lu, nous pouvons pardonner au cinéaste du très remarqué Dangerous Liaisons / Les liaisons dangereuses (1988) d’avoir signé un petit film, sans doute personnel, en lui administrant des joutes d’humour qu’on apprécie selon notre état d’esprit.

Victoria and Abdul

Nous pouvons pardonner au cinéaste du très
remarqué
Dangerous Liaisons / Les liaisons
dangereuses (1988) d’avoir signé un petit film,
sans doute personnel, en lui administrant des joutes
d’humour qu’on apprécie selon notre état d’esprit.

Le ténébreux et beau Ali Fazal, star à Bollywood, défend son personnage avec pur raffinement, face à une Judi Dench qui s’arrange admirablement bien pour ne pas lui voler la vedette. Néanmoins, on qualifiera la mise en scène de Frears à l’ancienne, saupoudrée d’effets dramatiques (ou humoristiques) maintes fois vus et qui n’apportent rien à cette histoire presque inventée qu’on aura fait vite d’oublier. Selon nos recherches, le prochain film du cinéaste, A Very English Scandal, est prévu pour la télévision et tourne autour du scandale, en 1979, impliquant le politicien britannique Jeremy Thorpe. Nous avons hâte !

Sortie :  vendredi 6 octobre 2017
V.o. :  anglais / Version française
Victoria et Abdul

Genre :  Drame biographique – Origine :  Grande-Bretagne –  Année :  2017 – Durée :  1 h 51  – Réal. : Stephen Frears – Int. : Judi Dench, Ali Fazal, Olivia Williams, Michael Gambon, Simon Callow, Eddie Izzard –  Dist. :  Universal Pictures.

Horaires
Cineplex

Classement
Tout public

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

Séquences_Web

Resident Evil: The Final Chapter

26 janvier 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
Dans un monde futur ravagé par une pandémie qui transforme les humains en monstres abominables, Alice, une guerrière solitaire, se bat pour sa survie. Un ordinateur surpuissant lui permet d’obtenir des renseignements confidentiels, et c’est ainsi qu’elle décide de se diriger vers le laboratoire principal de la compagnie Umbrella qui est à l’origine du virus létal.

EN QUELQUES MOTS

Texte : André Caron

Ce sixième chapitre de la série se présente comme le dernier, mais n’ayez crainte, on laisse la porte ouverte à un possible septième, au cas où les recettes seraient bonnes. Car il s’agit bien d’un produit industriel fabriqué dans une chaîne de montage s’apparentant aux saucisses hot-dog : la matière première est broyée, décomposée et reconstituée en un tout indigeste. D’abord, le récit se révèle une copie qui se reproduit à l’infini (les deux protagonistes sont d’ailleurs des clones qui s’ignorent!), enchaînant les lieux communs et les effets-choc répétitifs qui ne surprennent plus personne. Ensuite, les scènes de combat factices sont manifacturées en gros plans téléphoto (ce qui annule la 3-D) tellement brefs que la confusion s’installe : qui frappe qui? Enfin, la musique tonitruante ponctue le tout avec la régularité d’un métronome. Et quand elle s’arrête… BOUH! Une main surgit! Bah…

Il s’agit bien d’un produit industriel fabriqué dans
une chaîne de montage s’apparentant aux saucisses
hot-dog : la matière première est broyée,
décomposée et reconstituée en un tout indigeste.

Dans cette série issue d’un jeu vidéo, le Mal en résidence est un virus qui transforme les humains en zombies (comme c’est original!). Mais dans ce film, les effets numériques deviennent le virus qui se propage à la vitesse d’un clic. L’armée de zombies s’apparente à une colonie de fourmis (approprié pour un laboratoire souterrain nommé « la Ruche »). À la fin, cette armée est décimée à la vitesse d’un delete par un anti-virus qui se propage dans l’air! Osons espérer que le réalisateur Paul W.S. Anderson aura oublié d’enregistrer son fichier, ce qui nous épargnera un autre duplicata et permettra peut-être à sa femme Milla Jovovich de passer à autre chose.

Resident Evil. The Final Chapter

Sortie : vendredi 27 janvier 2017
V.o. :  anglais / version française
Resident Evil : L’ultime chapitre

Genre :  ACTION / FANTASTIQUE  – Origine : Allemagne / Australie / Canada / France –  Année :  2016 – Durée :  1 h 46  – Réal. :  Paul W.S. Anderson – Int. : Milla Jovovich, Ruby Rose, Ali Larter, Iain Glen, Shawn Roberts, William Levy– Dist./Contact :  Columbia.

Horaires : @  Cineplex

CLASSEMENT
Interdit aux moins de 13 ans
(Violence / Horreur)

MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

sequences_web

The Colony

25 avril 2013

Résumé
Une nouvelle ère glaciaire est survenu sur le monde. Confinés sur terre, un groupe de rescapés doivent faire face à une menace qui les dépasse. Arriveront-ils à survivre ?

En quelques mots

L’immensité glaciale qui a recouvert la terre a laissé la place à des colonies où s’entassent des survivants étroitement surveillés, car au moindre risque de maladie, ils sont éliminés. Perdus dans cet espace apocalyptique situé en 2045, trois d’entre eux, des dirigeants, décident de partir à la recherche d’une colonie en détresse. Peine perdue puisque leur découverte va changer cette pseudo-science-fiction en film d’horreur. Que dire de plus : The Colony accumule les invraisemblances, cultive les clichés sans que les auteurs s’en rendent trop compte et donnent aux personnages l’occasion de cabotiner. Si Laurence Fishburne s’en tire du mieux qu’il peut, les autres comédiens subissent les contrecoups d’un genre populaire honorable, ici mal articulé. Les thèmes abordés, aussi ambitieux que bien trop nombreux, sont vite expédiés, laissant le spectateur sur sa faim. >> Élie Castiel

Sortie : vendredi 26 avril 2013
v.o. : anglais

SUSPENSE DE SCIENCE-FICTION | Origine : Canada – Année : 2013 – Durée : 1 h 34  – Réal. : Jeff Renfroe – Int. : Laurence Fishburne, Kevin Rogers, Bill Paxton, Charlotte Sullivan, John Tench, Atticus Dean Mitchell – Dist. / Contact : Séville | Horaires / Versions / Classement : Cineplex

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Remarquable. ★★★ Très bon. ★★ Bon. Moyen. Mauvais. ☆☆ Nul … et aussi 1/2 — LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

2024 © SÉQUENCES - La revue de cinéma - Tous droits réservés.