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Embrasse-moi comme tu m’aimes

1er septembre 2016

EXTRAIT /
CRITIQUE
★★★  ½
Texte : Luc Chaput

L’HISTOIRE RÉINVENTÉE

Le Canada, depuis septembre 1939, fait partie des nations alliées dans la Seconde Guerre mondiale lorsque debute cette chronique familiale en 1940. Pierre, déjà membre des cadets et participant à des entraînements hebdomadaires, veut s’enrôler comme plusieurs autres de ses amis. La guerre est representée surtout par la formation des cadets poussés par des ordres gueulés par des sergents matamores. Les jeunes connaissent ainsi d’une directe manière le sang, la sueur et les larmes, pour reprendre une célèbre phrase contemporaine de Winston Churchill.

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Pierre se sent en partie responsable de la paraplégie de sa soeur jumelle dont il doit s’occuper de plus en plus. Berthe lui voue un amour considérable et trop demonstratif. C’est dans ce contexte familial en apparence heureux que vivent les trois membres de cette famille. La mère est veuve d’un cowboy québécois, spécialiste des tours de lasso, et ce souvenir relie ce personnage à la fascination de Forcier pour nos voisins américains, évidente dans les titres de plusieurs de ses longs métrages (Kalamazoo, Le vent du Wyoming, La comtesse de Bâton Rouge, Les États-Unis d’Albert) et analysée dans d’autres oeuvres du cinéma québécois dont le documentaire Alias Will James de Jacques Godbout…

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MISE AUX POINTS
★★★★★  Exceptionnel★★★★  Très Bon★★★  Bon★★  Moyen★  Mauvais½  [Entre-deux-cotes]  –  LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

Texte intégral
Séquences
Nº 304 (Septembre-Octobre 2016)
p. 4-5
En kiosque : Septembre 2016

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