En salle

The Woman in Black: Angel of Death

1er janvier 2015

Semaine du 2 au 8 janvier 2015

The Woman in Black 2_En salle

Sortie : Vendredi 2 janvier 2015
V.o. : anglais
V.f. – La Dame en noir : Ange de la mort

Genre : Suspense d’épouvante | Origine : Grande-Bretagne – Année : 2014 – Durée : 1 h 38 – Réal. : Tom Harper – Int. : Jeremy Irvine, Helen McCrory, Adrian Rawlins, Ned Dennehy, Oaklee Pendergast – Dist. / Contact : Séville | Horaires / Versions  : Cineplex

CLASSIFICATION
Interdit aux moins de 13 ans
(Horreur)

APPRÉCIATION
L’ARCHITECTURE DE LA PEUR
Élie Castiel
★★★

Les horreurs de la Seconde Guerre mondiale dans le Londres de 1941 se confondent amèrement avec la noirceur insidieusement macabre d’un récit situé dans un endroit éloigné de la capitale, lugubre, malsain, intemporel, semant la mort sur son passage et servant de toile de fond à une histoire de revenant, comme en sont si friands certains cinéastes britanniques. Dans The Woman in Black, on sentait une sorte d’énergie chez James Watkins, ouvrant de nouvelles pistes dans le genre.

Chez Tom Harper, très actif à la télévision et à qui l’on doit les deux longs métrages The Scouting Book for Boys (2009) et War Book (2014), on soulignera le soin apporté à l’atmosphère prenante, aux séquences plus suggestives que démonstratives, jetant sur le spectateur une sorte de malaise qui ne cesse de croître de scène en scène. Il y a, comme dans la plupart des films du genre, des non-dits qui en disent long et qui permettent l’éclosion de plusieurs voies narratives que le cinéaste défend avec un savoir-faire, certes évident mais qui, par moments, paraît incertain.

Moins structuré que son prédécesseur, The Woman in Black: Angel of Death confirme une belle direction d’acteurs, un travail extrêment soignée dans la direction photo et, mine de rien, soulève quelques questions esthétiques sur le genre.

On remarquera la présence de la comédienne Helen McCrory, qu’on a pu voir récemment dans Medea, la version moderne et révisée du mythe d’Euripide par le National Theatre de Londres. Mais ce qu’on constate le plus dans ce nouvel opus , c’est avant tout son obsession à justifier un genre qui, paradoxalement, ne cesse de se renouveler tout en conservant certaines assises bien établies. En somme, réinventant une certaine architecture de la peur.

MISE AUX POINTS
★★★★★ (Exceptionnel) ★★★★ (Très Bon) ★★★ (Bon) ★★ (Moyen) (Mauvais) ½  (Entre-deux-cotes) – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES


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