En salle

Project Almanac

29 janvier 2015

Semaine du 30 janvier au 5 février 2015

Project Almanac

Sortie : Vendredi 30 janvier 2015
V.o. : anglais
V.f. – Projet Almanach

AVENTURES / SCIENCE-FICTION > Origine : États-Unis – Année : 2014 – Durée : 1 h 56 – Réal. : Dean Israelite – Int. : Jonny Weston, Sofia Black-D’Elia, Sam Lerner, Virginia Gardner, Allen Evangelista, Amy Landecker – Dist. / Contact : Paramount | Horaires / Versions  Cineplex

CLASSIFICATION
Visa GÉNÉRAL

APPRÉCIATION
BAGNOLE, CASH ET P ‘TITE PÉPÉE

Texte : Charles-Henri Ramond
Cote :

Le logo de MTv au générique d’ouverture donne une indication précise de la nature du projet : un film d’ados qui passera très rapidement du grand au petit écran, et qui y vivra sans doute ses plus beaux jours. Sorte de synthèse maladroite entre Back to the Future et The Time Machine, et faisant directement allusion à la comédie culte Bill & Ted’s Excellent Adventure, Project Almanac nous ressert une énième mouture du voyage dans le temps qui change le cours de l’histoire, et fait refaire un tour de roue au personnage du génie imperméable au monde qui l’entoure. Surdoué incapable de comprendre l’amour de la belle Jessie – malgré sa belle gueule et ses 17 ans – David Raskin est un improbable métissage de MacGyver version potache et de Barnaby Fulton (inoubliable Cary Grant dans Monkey Business). Mais là s’arrête la référence, car bien fade est ce gamin en comparaison de ses prédécesseurs.

Il faut dire que – outre les raccourcis faciles – ce premier long métrage pour Dean Israelite ne parvient jamais à donner une consistance suffisante à ses personnages et peine à faire décoller son intrigue, qui aurait pourtant pu s’avérer surprenante si elle était restée concentrée sur le sujet de départ. Car il y avait matière à traiter, voire même à titiller, la légèreté initiale de ces ados américains, très propres et très blancs, qui ne se servent de leur machine que pour obtenir un peu plus de futilités, sans avoir le moins du monde envie de changer le cours de ce qui dépasse le cadre de leurs vies de collégiens. Il y avait matière, oui, mais le film s’empêtre trop vite dans une histoire d’amour bancale qui casse le rythme et le fait sortir de ses rails. La réalisation alerte et le montage rythmé donnent un tant soit peu de vigueur à l’entreprise, malgré plusieurs longueurs. Il n’a pas fallu attendre le générique de fin pour comprendre que nous étions bien dans un produit destiné à remplir les grilles horaires des canaux jeunesse.

MISE AUX POINTS
★★★★★ (Exceptionnel) ★★★★ (Très Bon) ★★★ (Bon) ★★ (Moyen) (Mauvais) ½ (Entre-deux-cotes) – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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